Taxeurs enragés en liberté

Tenez, mes amis, une excellente nouvelle ! Les taxeurs fous ont des idées à ne plus savoir qu’en faire, c’est un jaillissement quasi quotidien. Voici le dernier en date, qui saura, n’en doutons point, se parer des vertus de… préservation de l’environnement ou des bébés-phoques, ou de protection des auteurs qu’on pose-iteurs ou de la calotte glaciaire (*) ou… bref les nobles causes ne manquent pas !

C’est cette fois-ci encore le téléphone mobile qui est gaiement matraqué : achat + abonnement abusivement long + racket sur les SMS + racket sur les appels internationaux + racket sur la taxe d’environnement + racket sur la mémoire embarquée : ce n’est plus un mobile (**), c’est une vache à lait.

A vrai dire, la bagnole étant complètement écroulée sous les taxes – même la nouvelle Laguna se vend mal, c’est dire – les imaginatifs et zélés fonctionnaires chargés de trouver du fric se sont gratté la tête : ça faisait 40 ans qu’ils matraquaient la bagnole. Que faire ? lumineuse idée : les mobiles. Et allons-y les petits, ponctionnons les mobiles.

Notre Président ayant déclaré qu’il serait le Président du Pouvoir d’Achat, je suis persuadé qu’il n’est pas au courant, que cette nouvelle vacherie aux Français a été décidée à son insu. Quand il va lire mon blog et découvrir cette injustice, qu’est-ce qu’il va leur passer, aux gus qui ont fait ça !! (***)

A propos, ce mobile-pompe à fric-vache à lait ne fonctionne que rarement bien, justement là où il y a des vaches. Le mobile, c’est pour les citadins, les plaines, les zones industrielles, le Parvis de la Défense, mais pas pour les bouseux, les montagnards, les paumés des zones d’ombre. Heureux bouseux des zones d’ombre, qui ne connaissent pas les arnaques aux SMS.

(*) la calotte glaciaire, et non pas la Calotte Glacière, qui désigne bien évidemment la paroisse de ce froid quartier parisien.

(**) oui, un mobile, ou un cellulaire, pas un portable.

(***) Les procès staliniens aussi : Le grand Staline ne pouvait pas être au courant de ces horreurs, il allait sûrement et rapidement y mettre bon ordre…

le monstre du détroit de Georgia

Ce blog traitant outrageusement trop d’argent, il devient urgent de le rééquilibrer vers des préoccupations et des thèmes plus spirituels, plus humains. Et ce mystère canadien m’en donne brillamment l’occasion (l’opportunité, diraient les branchés Rosbif) : “… la macabre découverte faite en août 2007, comme deux autres avant et après elle : trois os de pieds droits, encore tenus dans des chaussures de tennis, échoués sur les plages d’îles différentes mais dans la même zone du détroit de Georgia, entre l’île de Vancouver (province de Colombie-Britannique) et la côte.” Pour plus de détails : Le Monde d’hier.

Personnellement, j’ai mon idée sur la question. L’hydre de Lerne aux nombreuses têtes, le poulpe octopode, Shiva et ses multiples bras nous apportent la preuve que oui, c’est possible ! c’est arrivé loin de chez nous, mais c’est clairement un monstre aux trois pieds droits qui est mort au large de Vancouver, en Colombie Britannique. On pourra m’objecter que c’est un monstre à au moins trois pieds droits, car d’autres encore peuvent flotter entre deux eaux, dans leur tennis et leur chaussette droite.

A vrai dire, ce monstre n’est peut-être pas mort, et perd ses pieds droits comme le lézard perd sa queue ? argggg ! une sorte de desquamation du pied droit, pour laquelle il n’existe actuellement pas de terme technique.

On sait donc que ce monstre est aquatique, peut-être même amphibie ; qu’il joue au tennis – si c’est du tennis marin, le filet provient peut-être d’un chalutier – ou du moins qu’il se sent plus à l’aise dans une chaussure de tennis ; si les lacets sont dénoués – information que le journal ne donne pas – il s’agit certainement d’un jeune, genre d’jeunn canadien. Voilà tous les indices dont nous disposons.

Sachant que le Canada ne compte que 3 habitants au kilomètre carré, il sera certainement facile aux limiers locaux de trouver le propriétaire des pieds : les monstres multipodes droits ne sont pas si nombreux à habiter le détroit de Georgia.

Nessie désigne le confrère du Loch Ness, que l’on n’a jamais pu identifier clairement : puisqu’il faut nommer les monstres, pourquoi ne pas nommer Georges le locataire de Georgia ?

Georges, essuie tes pieds droits en entrant.

Le cochon de payant

Plein de bonnes nouvelles : Paris-Nice à vélo, ça va se faire ! en voilà une satisfaction ! je m’en fous complètement ; en trottinette si ça leur plait. Et une autre : une heureuse issue (heureuse pour les détenus) serait en vue rapidement pour la “grâce” des membres de l’Arche de Zoé condamnés pour enlèvement d’enfants au Tchad… petit rappel des faits :

D’abord on les a jugés et emprisonnés au Tchad, c’est logique, c’est là-bas que leur délit a eu lieu, c’est là-bas qu’ils se sont fait gauler. Mais suivant un opportun et bienvenu accord façon françafrique, ils purgent maintenant leurs peines en France, et leurs travaux forcés de 8 ans se sont vus commués en 8 années sans travaux, sauf à tourner en rond dans la cour de promenade de leur prison. Pas marrant marrant, mais pas trop crevant non plus.

Et voilà-t-il pas que la France ayant donné un bon coup de main pour le maintien du régime Tchadien face aux “rebelles” armés par le Soudan, le président Deby se trouve en quelque sorte Deby-teur vis à vis de son allié… et lui doit bien un petit quelque chose : par exemple la grâce des emprisonnés ? certes, certes, cher ami, nous allons voir ce que nous pouvons faire. Une grâce présidentielle, ça vous irait ?

Mais : les sous !! l’amende de 6,3 millions d’euros ? ah ça c’est dû, c’est dû ! aurait dit M. Deby, c’est non négociable, et à mettre à notre crédit. Et le Figarôt de se demander, angoissé : mais qui va payer ?

A votre avis ? vous avez une idée de la réponse ? vous aussi ? moi aussi.

Ah si j'étais riche

Tout un ensemble d’articles dans la livraison de ce jour du FigaroWeb, sur les riches.

D’abord Bilou Gates, Mister Microsoft, est désormais le Poulidor des riches. Na ! Pour redevenir le number one, il va falloir qu’il augmente d’office le prix du pack Office, qui est déjà une arnaque que je ne vous dis que ça. Sachez, à tout hasard, mais vous le saviez déjà, qu’il existe une suite du même métal, OpenOffice, totalement gratosse, et qui fait pour l’essentiel exactement le même boulot, et parfois mieux. Infiniment moins cher, donc (car diviser X par zéro ça déborde, ça plante les ordinateurs, ça donne ainsi une idée de l’infini). Boycottons donc joyeusement Office, ça relèguera bientôt M. Gates à la troisième place.

Et puis on y découvre que M. Dassault, citoyen français, 82 balais, n’a, lui, que 9,9 milliards de dollars. Et ça lui vaut la 84ème place. En euros ça fait évidemment beaucoup moins, et on se demande pourquoi les chiffres sont donnés en dollars, cette désormais monnaie de singe. D’autant plus qu’on nous dit que M. Gates, citoyen américain, possède, lui, 38,1 milliards d’euros. Comprenne qui pourra.

Ce qui me console, c’est premièrement que M. Dassault, avec ses 9,9 milliards de dollars, se tape de la presbytie, des tâches de vieillesse, des problèmes de prostate comme les copains à 800 euros par mois ! et deuxièmement que les choses bougent, car les retraités manifestent en masse dans toute la France, non pour que M. Dassault leur refile un bout du fric dont il ne sait plus que foutre, mais pour que le gouvernement ait la décence de donner un coup de pouce à leur pension. Le grand chef de F.O. demande même “au moins 1,6 %” tout de suite… soit 0,5 % de mieux que l’aumône du début de l’année. Pour une pension de 1.500 euros par mois, ça donne 7,5 euros de mieux : 3 mousses au bar ! fantastique, carrément. L’Amérique.

Tous riches, bientôt, donc. Youpi.

Rétro

La politique en France ressemble à un mélo poussiéreux et mal ficelé, joué sans conviction par des acteurs désabusés, mal maquillés et à bout de souffle.

Mais en coulisses c’est du “reality show” (*).

M. Tiberi, muni de toutes ses casseroles aux fesses, est encore candidat pour la mairie du 5ème arrondissement à Paris, ceci avec la bénédiction de l’UMP et de Mme Panafieu. Il aurait même des chances d’être réélu : pourquoi se gêner ? Il a des électeurs.

Idem, M. Estrosi, qui aurait dû démissionner depuis son histoire de “jet” privé à 138.000 euros sur notre dos ( au Japon on se faisait hara-kiri pour moins cher que ça), polémique, toute honte bue, avec le revenant François Léotard (**), qui doit s’emmerder ferme dans le Midi puisqu’il remue encore, alors qu’il avait annoncé se retirer du circuit : voilà qu’il a produit un texte intitulé “Ca va mal finir“. Et ma foi, ce qu’il écrit a de l’allure, ça ressemble à quelque chose. Lisez ces extraits dans l’article du canard dont je vous donne la référence : ça sonne ma foi assez juste.

Bref, la politique en France, c’est un curieux mélange d’Ancien Régime (les ors de la République, ses fastes…) alors qu’on devrait avoir des gestionnaires sobres et efficaces façon Scandinavie, de maison de retraite pour anciens acteurs (le Sénat), et de “circuit” façon Formule 1 ou Tennis ATP : on revoit encore et encore Schumacher et Alonso, Mauresmo et Henin, et on recommence, et reprend les mêmes et on recommence, inlassablement.

Fatigant.

(*) qu’il n’y ait pas de termes français pour “reality show” est assez logique : c’est comme le ketchup, un produit clairement allogène. Pas vrai, TF1 ?

(**) On pense avec nostalgie à son regretté frère Philippe : tiens, ses interprétations de Ferré et Brassens… ça, ça avait de la gueule.

Yoyo sauce béarnaise

Mon précédent billet citait M. Bayrou (rendons-lui l’orthographe de son nom, maintenant que, didactiquement informés, mes lecteurs savent prononcer Baïerou, à la béarnaise) : “Le Béarnais n’est pas bling-bling“. Et la Béarnaise, hein ? justement, la Béarnaise, l’inamovible accompagnatrice de l’entrecôte éponyme ? eh bien, non seulement elle ne l’est pas non plus, bling-bling – car “le Béarnais” désigne l’espèce humaine béarnaise tout entière, hommes et femmes bling-bling ou pas – mais en plus elle n’a pas le moral. Elle ne l’a jamais eu aussi bas, le moral. Et à quoi doit-on ce bas moral, à votre avis ? il suffit de consulter la presse pour y trouver une convaincante explication.

D’abord, la cote (pas la côte !) de popularité de M. Sarkozy remonte : d’où ce regain de déprime de notre Béarnaise-témoin(*). En effet, le moral des ménages suit fidèlement la courbe de popularité du Président, avec un léger retard. Juste le temps de prendre connaissance des chiffres, et toc !

Deuxièmement, de savoir que les patrons du CAC 40 se sont voté des augmentations de 40 %, justement (si ç’avait été le CAC 80, je vous dis pas !), et que le chef des patrons de l’UIMM pensait se barrer peinard avec plein de casseroles procédurières aux fesses, certes, mais avec un gros chèque de 1,5 millions d’euros pour se consoler, ça lui a foutu un coup au moral, à la Béarnaise. Que Mme Parisot, que je trouve plutôt ressembler à notre petite rouquine nationale Marlène Jobert qu’à Mme Thatcher (c’est un compliment) ait poussé un coup de gueule là-dessus ne lui a pas ôté le sentiment que oui, décidément, il vaut mieux se trouver du côté du manche que de la cognée.

Troisièmement, elle lit, la Béarnaise, que les prix alimentaires ont pris des claques “officielles” de 12 à 18 %. Relisant sa feuille de paye, ou son relevé de pension de retraite, elle n’y constate pas du tout du tout la même évolution.

On lui dit, à notre Béarnaise, qu’en revanche le prix des ordinateurs a baissé ; mais elle n’en achète pas tant que ça, des ordinateurs ; pas autant, en tous cas, que des baguettes de pain et des yaourts. Et elle se demande, notre héroïne, si l’euro se renforce encore face au billet vert, et si le pétrole, que nous achetons justement en billets verts, continue de grimper aux rideaux spéculatifs, et si le gaz suit, et si le prix de la salade payée aux producteurs continue à être aussi bas (25 à 30 centimes), et si comme on le dit la grande distrib’, justement, se fait verser des petites rentes quelque part en Suisse sur des comptes à l’abri du Fisc, et si, et si…

Bref elle n’a pas le moral. Quelque part, moi aussi, je me sens Béarnaise.

(*) Il n’existe pas de féminin à témoin. Désolé, mesdames. Auteure, call-girl, professeure, wonder-woman, mais témoin ??? témoin que rien…

Faire-part de naissance

Le Béarnais n’est pas bling-bling” énonce M. François Baillerou au cours d’une interview avec l’écrivain Frédéric Beigbeder.

Et la guerre des bling-bling, vous connaissez ? voyez ceci.

Teuf-teuf, gnangnan, pouic-pouic, plan-plan, bébé, nana, coucou, papa, lolo, tété, titi, pépé, caca, bang-bang, mémé, baba, cucul, pipi, tata, bibi, blabla, bobo, néné, kiki. Bling-bling.

Un bobo bling-bling, des nénés gnangnan.

La nouveauté avec bling-bling, c’est qu’apparemment on peut le conjuguer. Nous bling-blinguâmes…

Au fait, qu’apporte de nouveau ce nouveau-né à notre belle collection de borborygmes ? “clinquant et nouveau-riche“. Bienvenue sur cette Terre, Clinquant et Nouveau-Riche, tu es né avec une cuiller d ‘argent dans la bouche.

Trompettes des morts en salade

Dans le genre ouvriériste-popu, ou carrément provoc’…

Une Information confidentielle et ultra-sensible : le Grand Véfour, resto parisien de très haut de gamme, magnifiquement placé sous les arcades du jardin du Palais-Royal, menu “pas cher” du midi à 88 euros (*) sans le pinard ni l’eau minérale ni le café (mais la carafe d’eau du robinet est gratos, c’est la loi)… le Grand Véfour, donc, perd sa troisième étoile au Michelin. Snif. Le grand Raymond Oliver doit pleurer dans sa toque et sa barbe.

On ne sait ce qui a fâché les ayatollah’s du guide Bib’, si le trait de vinaigre de Xérès du Tourteau et sucrine n’était pas bien aligné sur la diagonale de l’assiette, si le Pressé de foie gras était trop pressé… bref c’est la cata, Le Grand Véfour ne sera désormais et jusqu’à nouvel ordre que moyennement Grand.

Ayant vu un célébrissime chef se suicider pour cette même raison, on ose espérer que les rédacteurs du Guide Rouge sauront annoncer la triste nouvelle avec ménagement, et entourer Mme veuve Véfour de leur sollicitude, façon trompettes des morts en demi-deuil.

On entr’aperçoit, on effleure ici des yeux un monde assez clos, où le montant d’une addition pour quatre avec une bonne bouteille de 12°5 et des cahouas correspond grosso-modo à un mois de salaire de maçon. Mais comment un maçon, avec ses grosses pattes bouffées au ciment, pourrait-il s’égarer sous les arcades du Palais-Royal et pousser la porte du Grand Véfour ? qu’apprécierait ledit maçon à la fine gelée au persil plat ? le persil plat, c’est pour mettre dans les narines de la tête de veau.

(*) Le choix actuel de 3 entrées au menu du midi en semaine, pour les valeureux travailleurs :

Pressé de foie gras de canard,
potiron mariné, trompettes des morts en salade

Légumes du moment
sur une purée de brocolis au gingembre,
émulsion de marrons, trait de vinaigre de Xérès

Tourteau et sucrine
dans une fine gelée au persil plat,
condiment de pâtissons jaunes

Dix doigts

Ca fait maintenant bien 2 mois que je ne joue plus de piano. Par force, évidemment. Et mes dix doigts se rouillent.

Alors on fait comme on peut, on se passe dans sa petite tête la partita la bourrée le prélude la fugue la sarabande l’allemande la courante la passacaille le menuet la gigue le rondo, et ça chante.

D’accord, ça ne remplace pas. Mais c’est beau quand même.

Ceci dit (eh non, belle abbesse, pas de vieux jeu de mots débile aujourd’hui ! je mettrai cette fois-ci l’accent sur l’inexactitude de l’expression ; “ceci écrit” serait plus approprié), ce qu’écrivant, donc, disais-je, écrivais-je, plutôt, virgule (ici je mets une virgule pour marquer une respiration avant de poursuivre), (ici je pose des parenthèses pour signifier une rupture dans le discours)), oh ça vient, la suite ? oui oui voilà – mais je ne poursuis personne, sauf mon propos, je suis resté songeur devant la naïveté de moult lecteurs du Figarôt-web, qui ne savent pas plus lire qu’utiliser leurs dix doigts pour compter (quant à jouer du piano…)

Voyez cet article, et amusez-vous à bouquiner les commentaires des lecteurs : le pigiste a clairement indiqué que le pharmacien filou et son fils itou (drôle de prénoms) qui avaient escroqué la Sécu, et nous donc, de 315.000 euros, excusez du peu, ont été condamnés à des peines de prison avec sursis (peinard s’ils ne se font pas piquer à nouveau), à des amendes de 15.000 + 60.000 euros (pas cher pour un pharmacien et un toubib), et 6 mois d’interdiction d’exercer pour le fils (vacances forcées), mais aussi que la Sécu a obtenu, et c’est la moindre des choses, le remboursement intégral des sommes escroquées.

Eh bien, les 2 tiers des lecteurs n’ont pas lu cette dernière information ! Du coup, évidemment, on crie à l’injustice, à la justice laxiste, au scandale des fraudeurs qui, même punis, font du blé sur notre dos…

Bref… c’est vrai tout de même que la justice est plutôt gentille avec les voleurs quand ils sont en costard-cravate et piquent du fric sans brandir de calibre. L’interdiction d’exercer 6 mois, c’est cadeau. Et puis, bon sang, quand un article comporte 8 phrases, pourquoi les lecteurs se croient-ils dispensés de lire la dernière ? c’est stupide, et surtout très dommage pour un tas de textes, où c’est justement à la fin que survient le happy end. Lisez bien jusqu’au bout, hein ! Jusqu’au bout, je vous dis. Allez, encore un peu plus loin. Allons, un effort ; mais qu’est-ce qui m’a foutu ces flemmards de lecteurs qui ne veulent pas lire la fin de mon billet ? <– la fin, c’est là où j’ai mis la flèche. <– Mais non, c’est là. <– Pas du tout, c’est ici. <– Mais quel nul, c’est là, enfin (Pascal disait que la récursion est d’ordre divin).

A bouts de souffle

Je tombe (sans trop de mal, rassurez-vous) sur cette brève Yahootesque : “Les policiers belges souffleraient eux-mêmes dans le ballon” !! Développement : “La police belge a ouvert une enquête pour vérifier si certains de ses membres ont bien soufflé eux-mêmes dans le ballon afin de pouvoir atteindre les objectifs de contrôle d’alcoolémie au volant.

Curieux, n’est-il pas ? je cherche, et trouve cet article du “Soir”, le grand quotidien bruxellois, une fois.

Deux compte-rendus du même fait divers, l’un façon “histoire belge”, l’autre façon journaliste belge en Belgique.

Cette histoire pourrait donner lieu d’ailleurs à des développements intéressants… à supposer que les policiers belges souffleurs de ballons aient abusé de gueuze, de lambic ou de Jupiler, on pourrait imaginer, par exemple, qu’ils se soient consciencieusement bourrés pour étalonner leurs appareils ; ou bien, dans le but d’arrondir les fins de mois, qu’ils se soient dressé eux-mêmes procès-verbal pour ébriété sur la voie publique, rejoignant ainsi les célèbres Dalton de la non moins célèbre chanson de Joe Dalton (pardon,  Dassin ! ) qui “se livrèrent eux-mêmes, pour toucher la prime“.