Areu areu…

Un petit addendum… additif, quoi, mais autorisé, celui-là, pas cancérigène. Cette phrase pêchée au fil d’un article du Monde, par ailleurs fort intéressant, sur la manne de la Marne (le Champagne) :

« Quant aux rares viticulteurs qui possèdent ou exploitent malgré tout quelques arrhes, ils viennent de Congy … »

Bon, si c’est des arrhes, c’est récupérable, en surface du moins… ! tandis que si ç’avait été un empreint…

Monte, flamme légère…

Tout immatériels qu’ils soient, les symboles meurent aussi. Non de leur propre initiative (d’ailleurs, si ça ne tenait qu’à moi, de ma propre initiative… je passerais bien mon tour) mais simplement parce que ce qu’ils incarnent a fait son temps. Si CL, le symbole du chlore, est aussi immortel que son patron, il n’en va pas de même des symboles créés de toutes pièces par les humains : ils finissent tous à la trappe.

Bon, après ce préambule ampoulé et vaseux, je vous parlerai des symboles olympiques : les anneaux, la flamme. Quoi d’autre ? rien, on a fait le tour des symboles olympiques.

Les anneaux ont été biaisés, pervertis en menottes. Et puis ça rappelle furieusement une marque de bagnoles. Encore une pub’ déguisée, quoi…
La flamme, olympique elle aussi, prend le bus, le bateau, l’avion… disparait, réapparait, s’éteint, se rallume, quand et comme les sportifs et musclés gardes du corps chinois en survet’s bleu céleste le décident, que ce soit à Paris ou San Francisco. C’est du n’importe quoi, ça tourne à la guignolade ; et quand les symboles font ricaner, on peut les jeter aux orties, c’est qu’ils ont fait leur temps.

Disons-le tout net : les Jeux Olympiques, ça a peut-être eu de la gueule dans les temps anciens, mais on n’y était pas. Ca a sûrement eu de la gueule dans les premières moutures, et on a pu se réjouir de voir Hitler maronner à cause de la supériorité d’un sprinter noir, et du fait que même les pays modestes ont le droit d’y envoyer des sportifs méritants, quitte à ce qu’ils fassent juste un sympatique petit tour.

Mais c’est juste une grosse foire maintenant. Horriblement coûteuse, bidon, complaisante, dopée. Ridiculisée par les nageuses Est-Allemandes moustachues, les sprinters bodybuildés aux anabolisants, les sponsors tous plus envahissants les uns que les autres. Et dangereuse en plus, depuis que des fadas ont entrepris d’y semer la mort, comme à Munich ou Los Angeles.

Personnellement, je me suis réjoui que Paris se soit fait recaler pour accueillir les prochains JO : pas mal de soucis, d’argent et d’emmerdements épargnés. Et puis, si j’étais le maire de Londres, future capitale de ce sport-foire, je dirais stop, on passe notre tour, et puis si on arrêtait ce cirque ? ça a été beau, mais ça ne l’est plus.

Le pétrole et les OGM

Ayant lu le texte ci-dessous sur un ordi, je l’ai trouvé, ma foi, pertinent. Légèrement modifié pour cause de conformité orthographique et de ton, je vous le restitue non dénaturé : que du vrai là-dedans, et qui explique entre autres les résultats mirifiques de Total en 2007.

————————–  » Pour tous les assujettis à rouler en bagnole en France, et en Europe : un peu d’histoire…

  1. En l’an 2000 nous avions 1 dollar à 1,2 euro et 1 baril de pétrole à 60 dollars soit le baril à 72 euros et on payait 0,82 euro le litre de gasoil,
  2. A la mi-mars 2008, nous avons 1 dollar à 0,65 euro et 1 baril de pétrole qui a grimpé dernièrement à plus de 110 dollars. soit le baril à 70,1 euros et nous payons environ 1,25 euro par litre de gas-oil….

Et là, mes amis, posons-nous la question : si le baril est un poil moins cher maintenant pour nous, européens, qu’en 2000…. pourquoi le gas-oil est-il 50% plus cher ??

Question subsidiaire : où va la différence ? (en d’autres termes : qui se sucre sur notre dos ?)

Autre question pas vraiment subsidiaire : le jour où le dollar remontera ??? je ne vous raconte pas !

—————————

Autre chose : le texte sur les OGM voté hier à l’Assemblée Nationale a laissé des traces sanglantes sur les bancs de la Majorité, et un peu moins saignantes sur ceux de l’opposition. La ministresse chargée du dossier (« chargée du » !! nul, pépé !! on dit « en charge du… », c’est du frangliche, « in charge of… »), Madame Nathalie Kosciusko-Morizet (NCM pour faire plus court), ayant rouscaillé devant les attitudes godillotesques des UMP – vieux réflexes hérités de l’ère Pompon-Tonton-Chichi – a même dû aller à Canossa, aussi joyeuse que moi quand je vais voir mon dentiste, et retirer ses commentaires pas tendres pour les godillots : « un concours de lâcheté et d’inélégance  » – on a déformé ses propos, très certainement, a-t-elle concédé.

Bref il y a deux constats là-dessus : les groupies de Monsanto, La Firme-OGM, les amateurs de maïs mutant, se sont clairement découverts, et sont aussi bien de la Gauche que de la Droite ; les z’UMP, et avec eux le Premier Ministre, sont retombés dans l’ornière chérie – s’ils avaient jamais tenté d’en sortir – et reprennent une partition qu’ils maîtrisent parfaitement : la Pensée Obligatoire, le vote en bon ordre, je ne veux voir qu’une tête !!

L’ouverture ? quelle ouverture ?

Pour nous éclairer

Les arcanes de la politique française en matière de commerce et de consommation sont décidément impénétrables au commun des mortels ; ils me font irrésistiblement penser à ce que mon prof’ de physique-chimie désignait par « boîte noire » : un fouillis trop compliqué, indémerdable, et hop, pour simplifier, on enferme ça dans une boiboîte qu’on peint en noir, telle la caisse où l’illusionniste enferme sa femme pour la découper en deux pendant qu’elle nous adresse des saluts de la main.

On injecte quelque chose dans ladite boîte noire, et il en sort autre chose. Par exemple, on y met des sous, et il en sort, disons, d’autres sous, en quantité différente… où est passée la différence ? zatise ze couestchionn ! On subodore que la boiboîte, quelque part, a un double fond…

Tenez : les ampoules à basse consommation, « fluo-compactes » : cet article du Monde vous en dira plein de choses toutes plus instructives (éclairantes, ouaf ouaf) les unes que les autres. Et notamment que les importations de ce type de produits en provenance de Chine, Vietnam, Philippines, Pakistan (tous les principaux fabricants, quoi) sont taxées à hauteur de 66,1 % – c’est pour lutter contre le dumping, qu’ils disent. En d’autres termes, pour protéger les nombreux et stratégiques fabricants hexagonaux d’ampoules fluo-compactes !!

Donc vous, braves gens, qui suivez sagement les sages conseils de ConsoPasConne – installez des ampoules basse conso gnagnagna – et trouvez que c’est quand même raide de payer 10 euros dont une TVA à 19,6 %, sachez donc que vous les payeriez, disons, 3 euros pièce maxi si les prix avaient un rapport quelconque avec les coûts réels.

Donc : « Consommez mieux, équipez-vous en fluo-compactes » ; « Faites-vous avoir jusqu’à l’os, alignez les ronds, achetez des fluo-compactes » – tel est le discours… avouez que c’est assez cohérent, non ?

La tête à l'envers mais droite dans ses sabots

Mme Voynet, sénateur (-trice si vous voulez) donc peinarde de chez Peinard, et depuis peu maire (mairesse si vous voulez) de Montreuil en banlieue Est de Paris, félicitations madame le maire, réussit à dire tout et le contraire de tout : non au cumul des mandats mais moi c’est pas pareil…

« Ouais, les Verts ont besoin de moué, je sais c’est pas bien mais faut ce qu’y faut… je suis contre mais que voulez vous… »

Bon, mâame Voynet, soyons clairs pour une fois : le cumul des mandats électifs c’est une honte, c’est un bras d’honneur aux citoyens. Vous le savez. Et vous vous asseyez dessus ? sous prétexte que les autres font pareil ? Voilà qui en dit long sur la crédibilité de vos discours à la noix (*). Le discours, c’est ce qu’on est avant ce qu’on argumente.

Vos discours verdissants ou verdâtres, assaisonnés au cumul de mandats : des vraies bonnes salades bien dans le style des politicards (-des, si vous voulez). Restez donc peinarde au Sénat – entité fort coûteuse et globalement inutile – ça laisse plein de temps libre pour faire maire à temps partiel (mairesse si vous y tenez) ; vous y serez « cosy », et certainement très très utile aux Verts.

Et n’oublions pas, comme le disait si bien le cher vieux Léo : la morale, c’est toujours la morale des autres !!

(*) d’agriculture biologique, la noix : c’est le moins pour une Verte.

Madonna mal accordée

Le Figarôt du dimanche matin, tôt fait vite fait, ou était-ce hier soir tard ? n’est pas bien réveillé, ou l’usage du « copié-collé » a mal été compris, ou bien les journaleux figaraldiens spécialistes du « Pipeule » (c’est un terme de consonance ignoble, mais je trouve qu’il est assez approprié) sont fâchés avec l’orthographe.. péché véniel, de plus en plus, signe des temps… SMS, kes tu fé ? T ou la ?

Je cite l’accroche, la page d’accueil :

250 millions d’albums vendus ne l’ont pas rassasié.

(Je confirme : il s’agit de Madonna, pas de Johnny Halliday)

En revanche, quand on clique le mulot – à gauche, le mulot, à gauche) pour aller voir le croustillant article sur ladite Madonne, le texte devient :

250 millions d’albums vendus n’ont pas rassasié Madonna…

Braves gens, Madonna étant jusqu’à plus ample informé une nana, l’une des formules comporte une erreur d’accord. D’accord ? eh bien, si vous avez trouvé, téléphonez moi, vous avez gagné !

Appelez le 08 20 nn pp qq (34 centimes d’euro la minute, et c’est pas cher) et, après la musique de Vivaldi (« Les 4 saisons » in-extenso, par les Solisti Veneti, d’ailleurs comme c’est du MP3 piraté ça ressemble à de la bouillie, mais ça permet de patienter) annoncez à l’opératrice (elle bosse à Dakar, ou à Dublin, ou à Tunis) votre choix :

1) « 250 millions d’albums vendus ne l’ont pas rassasié »

2) « 250 millions d’albums vendus n’ont pas rassasié Madonna »

Merci à vous, je vais me faire un peu de blé.

Taxi bémol

Une ânerie à l’état cristallisé, un diamant d’ânerie : le projet concernant les taxis parigots.

A vrai dire, les « syndicats » de taxis ont bien joué le coup, façon contrôleurs du ciel, SNCF, routiers : faire suer tout le monde a bien fonctionné. Notre super-équipe gouvernementale en a vaillamment tiré les conséquences, et donc :

– on renvoie les taxis-motos au marché noir, alors que ça marchait mieux que les taxis-bagnoles.

– on crée une voie « espéciale » pour les taxis sur Paris-Roissy !! Débile, n’est-il pas ? moi, tout connement je mettrais sur la voie réservée en question des bus à bonne cadence – 6 à l’heure, par exemple – et je ferais la navette Roissy-Porte de la Chapelle, disons pour 8 euros, et dépoterais mes passagers juste là, au pied du Métro, des taxis et des bus parigots. En ces temps de pouvoir d’achat chatouilleux, ça serait bien vu, au lieu de se claquer 50 euros de taxi. Ca ne serait pas bien vu des taxis ? ah mais c’est pour qui, ces arrangements ? pour arranger les visiteurs, ou pour faire plaisir aux taxis ?

– on continue à mettre la tête dans le sable, tels les autruches de la pampa amazonienne : donc, reprenons…
* Il EN MANQUE PLEIN, DES TAXIS !

* ILS SONT NETTEMENT TROP CHERS !

* C’EST UN SERVICE MALCOMMODE ET ELITISTE !

Combien, les pastilles Pulschmoll ?

M. Michel-Edouard Leclerc (MEL pour les intimes), excellent communicateur et créateur d’évènements, veut en découdre avec les pharmaciens. Sabre d’épicier breton au clair, Leclerc s’attaque au monopole de distrib’ des médocs.

A vrai dire, si vous entrez (*) dans une pharmacie, de médocs visibles, point ! ils sont tous planqués dans les superbes et profonds tiroirs à glissières qui sont loin loin au loin dans un recoin. En revanche, que de pots de crème, d’onguents, de bronzants, de pastilles, de produits à tartiner sur l’épiderme en couche bien épaisse, d’amincissants qui n’amincissent que votre portefeuille… sans la moindre étiquette de prix lisible, sauf à passer derrière le comptoir, grimper sur l’escabeau et manipuler les emballages.

Et je vous le fais remarquer, chez Leclerc, les pots de crème, les amincissants de portefeuille etc… ont tous une étiquette de prix, comme la loi d’ailleurs le prescrit, et comme le bon sens le suggère, en ces temps de pouvoir d’achat chatouilleux.

Et dans pas mal de pays il est très simple de se fournir librement en médicaments ; bien évidemment pas les antibiotiques les stupéfiants les « Tableau B » ; mais le paracétamol, les dentifrices « médicaux », les machins que tout le monde prend, pas de problème… alors pourquoi pas chez nous, hein ? de toutes façons la Sécu ne rembourse plus grand’chose.

Et il existe même des pays où, quand vous vous pointez avec une prescription pour 3 comprimés par jour pendant 6 jours, le mec ou la nana en blouse blanche derrière ses lunettes de presbytie et derrière son comptoir vous compte 18 comprimés dans une pochette, et vous facture 18 comprimés, et non pas 2 boîtes de 15 chacune, comme on sait si bien le faire chez nous.

Alors il y aurait pas mal à balayer devant vos devantures, chers potards chéris (mieux vaut potard que jamais) avant de hurler à l’épicier assassin, et nos labos pharmaceutiques pourraient, itou, faire un effort :

– quand on se prétend des scientifiques, arrêter de vendre du vent et des attrape-gogos,

– quand on se veut commerçant, afficher lisiblement ses prix,

– quand on se dit soucieux du budget de la Sécu et de la sécurité des médicaments, les fournir dans la quantité juste nécessaire, et facturer en conséquence.

ceci étant, MEL n’est pas innocent dans cette affaire, et prêche pour sa paroisse ? ah ça alors, pas possible, je ne l’eusse pas cru !

(*) « rentrer » étant erroné, je ne vous le propose pas, à moins que vous ne veniez d’en sortir – encore moins « rerentrer », que vous m’auriez infligé si vous aviez déjà franchi vers l’extérieur le seuil de ladite pharmacie et décidiez d’y retourner immédiatement, comme dans la chanson. Mais pourquoi y retourner ? par exemple, pour protester contre le non-affichage lisible des prix, qui est anormal et illégal. Et vous auriez bien raison, sauf sur « rentrer » ou « rerentrer ».

Beethoven le répulsif

Il y a peu, je prenais connaissance d’une information concernant des sonneries de mobiles – cellulaires si vous voulez – de type suraigu, donc au delà des 15.000 hertz, donc inaudibles aux adultes un tant soit peu rassis : ces sonneries nommées « mosquito » (zanzara, moustique…) permettent aux ados et jeunes en mal de chahut de se marrer en classe aux dépens de leurs profs – lol, mdr, 😉 etc…

Boomerang ! paf le retour de bâton, voici le même Mosquito, alias Beethoven, en arme anti-jeunes, ou plutôt anti-groupes de jeunes en glandouille, donc en mal de conneries, nuisances, distractions débiles ou carrément répréhensibles.

Il fut un temps où, jeune moi-même, je zonais copieusement avec mes compagnons d’ennui ; les balades à vélo, les parties de Cluedo ou de belote et les séances de piscine ayant épuisé leurs charmes, ma foi, effectivement, , certaines poubelles dévalant les rues en pente de ma petite ville paisible, certains clébards traînant, affolés, une boite de conserve derrière leur queue, ont pu pâtir de notre désoeuvrement. Certes, certes ! je perçois bien le potentiel de nuisance de la jeunesse.

Cette utilisation « animale » des hautes fréquences n’est pas nouvelle : on peut appeller son chien avec un sifflet de la même eau, car ces braves bêtes, on le sait, sont douées d’une ouïe particulièrement fine – encore plus sensible aux hautes fréquences que les jeunes, d’ailleurs, car je n’ai jamais vu de gamin rappliquer en jappant et agitant la queue, à l’appel d’un sifflet à ultra-sons !

Soyons justes, ce genre de dispositif dissuasif – salopard de Beethoven ! – est assez barbare, du fait que l’ouïe n’est pas un sens « obturable » comme la vue ou l’odorat… sauf à se munir d’un casque anti-bruit de chantier !! mais comment tchatcher entre potes, ou draguer la copine du copain avec des casques anti-bruit, hein ? D’ailleurs, la même barbarie s’applique à l’encontre des clebs : ils ne savent pas (en Belge) ou ne peuvent pas (en français) se boucher la truffe avec leur papatte, et ces poudres jaunes qu’on répand le long des façades pour les persuader d’aller compisser d’autres façades sont tout à fait répréhensibles, in-canines et scandaleuses.

Reste à inventer la poudre jaune anti-jeunes, le répulsif à taupes anti-ados, etc… politiquement corrects, et 100 % efficaces : car quid des sourd-muets (pardon, des malentendants-mal-parlants) ? et si les terribles ados normaux adoptaient, plutôt que les oreillettes du baladeur, le casque anti-bruit et s’initiaient au langage des signes ? allaient plus loin que les rudiments, comme le majeur dressé ou autre gestuelle pour débutants ? tremblez, vieux !!

Quelques échos des Pipeuls

Je lis les canards sur la Toile, et plusieurs, mais très rarement News Of The World (NOW), « tabloïd » Grand-Breton du niveau du caniveau, Bild, Sun… en France nous sommes miraculeusement épargnés par ce genre de presse quotidienne et émétique, excusez l’allitération.

Mais on est ainsi faits, on n’est pas des saints – heureusement, la vie serait pénible – et quand le Figarôt du matin, ou d’autres, d’ailleurs, nous claironnent une énorme éclaboussure sur une des vedettes de la Course de Bagnoles, M. Max Mosley, arguant du fait que ce sont des choses vraiment nauséeuses, j’actionne le bouton gauche de mon mulot pour aller consulter l’article de NOW.

Eh bien, c’est effectivement un tas d’ordures, sauf que les ordures ne sont pas là où l’on croirait : « c’est çui qu’y dit qui yé » !! Le canard nommé NOW est bien ce qu’on en dit, ses « journalistes » ont dû puiser en eux-mêmes les ressources pour vomir un tas de saletés sur la vie privée d’un homme.

Je me fous personnellement que M. Mosley soit attiré par les jeux sazo-mados, les jeux d’arcade ou les collections de ronds de bière – et s’il apprécie les jeux de cul, il n’est somme toute ni le premier ni le dernier ; c’est un droit imprescriptible, d’aimer les jeux de cul, à supposer bien sûr qu’on « joue » entre adultes consentants ; ça ne regarde personne d’extérieur. Et si ça se trouve, le pisse-copie qui a commis cet article collectionne, lui, les petites culottes usagées vendues sur la Toile par de supposées écolières japonaises ?

On m’objectera que les petites culottes ce n’est pas nazi, et qu’en revanche les supposés jeux de M. Mosley sont vraiment dégueulasses… mais ce qui est dégueulasse, c’est 1)- qu’on aille violer la vie privée des gens, et 2)- qu’on ose en plus étaler ça.

Tiens, autre chose dans le genre pipeule, pour changer. M. Zacharias, ci-devant patron de Vinci, très grosse boîte du BTP, a droit à une rubrique dans le qui-est-qui sur Wikipedia. Il défraie la chronique -normale, celle-là, c’est du journalisme – vu qu’il rame, depuis la Suisse où le fisc français ne peut plus lui faire du mal, bisque-bisque-rage, pour arrondir son pécule d’un petit 80 millions d’euros : il avait dû renoncer, lors de sa démission, à ses stock options, le pôvre. Eh, c’est qu’avec sa petite retraite, il a du mal avec ses fins de mois !

Bon, le pire, c’est qu’en Droit pur, il y a peut-être droit, en plus, à ses stoques aux psions !! le système est ainsi fait, infect, que le grutier chez Vinci culmine à 3.500 euros en fin de carrière, et le PDG à 3 millions d’euros, sans les petits à-côtés.

Allez, revenez en France, M. Zacharias, on a maintenant le bouclier fiscal, on vous fera pas de mal.