On touche le fond (de l'écran)

Hier grande nouvelle, grande nouveauté, Gougueule avait mis en place des fonds d’écrans divers et variés, colorés, inattendus, ludiques, surprenants. Une vraie nouveauté ! quel bonheur, merci Gougueule, nous allons désormais pouvoir personnaliser nos fonds d’écran. Wouahh c’est trop top.

Y avait bien, au boulot déjà, trônant sur le bureau, ou scotchée sur le mur en face, la photo du ou des marmots, ou / et de l’être cher ; en fond d’écran, quand on allumait sa bécane – avec en prime la musique Microsoft “Tssin-tsinnnnn” – le même ou les mêmes marmots, ou la dernière playa où l’on a été se faire boucaner la peau bien huilée l’été dernier ; mais hélas, dès qu’on démarrait son navigateur, le fond d’écran n’était plus visible !! voilà qui va être solutionné, pour ne pas dire résolu – car la conjugaison des verbes autres que du premier groupe est décidément trop rebutante –  par le fond d’écran Gougueule. C’est magnifique…

Elle est pas belle la vie ? qu’est-ce qu’y vous faut de plus ?

Le fakir et les meneurs

Un site que je fréquente volontiers – savoureux, instructif, vous en reprendrez bien un peu ? – j’ai nommé “Langue sauce piquante“, le blog des correcteurs du monde.fr, et si vous me suivez, vous avez déjà été y tremper votre mulot, vu que je l’ai référencé dans mes “favoris”, ce site, donc, nous régale d’un titre suggestif : “Les meneurs arrivent par la Chine“.

Façon de gloser sur le mot “meneur”, qui sent bon son syndicalisme persécuté et ses manipulations policières ; façon aussi de nous remettre en mémoire, d’un clin d’oeil, certains petits bijoux de contrepet. Les commentaires des lecteurs du billet dont je vous entretiens ici montrent que ledit clin d’oeil n’est pas passé inaperçu ! Moi, j’étais resté sur la citation classique et célèbre “le fakir est arrivé à pied par la Chine” ; les meneurs arrivent eux aussi par là, sans qu’on nous dise si c’est à pied, à vélo ou en pousse-pousse, mais bon…

Ceux qui arrivent aussi par la Chine (0-1, but des Chinois), ce sont les footballeurs de l’équipe de France qui sont, paraît-il, arrivés en Afrique du Sud pour y participer à la toute proche Coupe du Monde. Ne lisant pas dans le marc de cahoua, je ne puis prédire quelle équipe sortira vainqueure (vainqueure… quelle horreure !) de ce cirque, mais au vu des miteuses prestations des footeux français (*) je puis sans risque prognostiquer un rapide retour au pays dès la fin des matchs de poules. Chouette, on va pouvoir passer à autre chose.

Hélas, il va y avoir le Tour de France… là on ne pourra pas y couper : nous allons vivre assiégés par le sport (le sport des autres, bien entendu) et la caravane Miko et Merlin-Plage. En coupant la radio et la télé, peut-être ?

Tibert

(*) Disons le : parmi les 23 footeux partis chercher en Afrique du Sud leur prompt billet de retour , tout n’est pas à jeter, notamment certain petit ailier gauche remuant et vif, qui joue d’habitude en Allemagne – lui honore son salaire et son maillot. Mais globalement, c’est une équipe confondante d’inefficacité et de mornitude (merci, Ségolène, de me l’avoir soufflé). Je croyais, moi, que le sport était joyeux.

Pas touche !

On sait peut-être qu’un individu “suspect” a tenté, face à un contrôle d’identité aux Puces de St-Ouen, près de Paris, de flinguer un des policiers à l’aide d’un 6,35 (*) ; fort heureusement c’était une marque ou un modèle peu fiable, ou le pistolet était mal entretenu, et le coup n’est pas parti, etc etc… voyez le fait divers dans son intégralité ici.

Ce qui interpelle dans cette affaire, outre que décidément il y a un Bon Dieu et que force reste à la Loi, c’est la déclaration du syndicat de police “Alliance”, qui s’indigne à juste titre de cette tentative d’assassinat : ledit syndicat a répété qu’il réclamait des peines plancher pour les assassins de fonctionnaires“. Cette déclaration m’inspire deux remarques :

UNE, dès lors qu’elle est appliquée, une peine est toujours “plancher”. Le code pénal donne toujours une fourchette de sanctions, et dans une fourchette il y a toujours une dent à gauche et une autre à droite ( sinon c’est une pique, pas une fourchette ), ou un plancher et un plafond, pour reprendre la métaphore du local.

DEUX : on a cependant bien compris le sens de cette pétition du syndicat de policiers : ils veulent plus de sévérité pour de tels crimes. Mais pourquoi la vie du citoyen non-fonctionnaire vaut-elle moins cher que celle du fonctionnaire ? parce qu’il n’a pas passé les concours de la Fonction Publique ? parce qu’il ne bénéficie pas de l’emploi à vie ? parce que sa retraite sera calculée sur les 25 meilleures années de salaire, et non sur les 6 derniers mois de travail ? j’aimerais comprendre. En somme, la vie du fonctionnaire est sacrée, comme son emploi. Ne touchez pas à un cheveu de fonctionnaire ! les autres, pas de problème.

Et les contractuels ? hein ? allez, ils sont quand même un petit peu sacrés , non ? et les fonctionnaires à la retraite ?

Tibert

(*) 6,35 mm : le diamètre du projectile, soit 1/4 de pouce : pourquoi sur les ordinateurs, les télés, les… sont-ce des pouces, et des millimètres sur les munitions ? il y a un système international : le Mètre, le Kilo, la Seconde, l’Ampère. Au diable les pouces, les short tons et les British Thermal Units.

Spécialités régionales

La SNCF, cette grosse boîte qui est traditionnellement paralysée à grande fréquence par des grèves diverses et variées, qui a un site sur la Toile du genre Luna Park en plus flashant, qui de temps en temps affronte encore des bogues informatiques qui mettent son système de vente de billets à genoux… la SNCF est confrontée, malheur supplémentaire, à des malfaisants !

Après les bricoleurs de caténaires, voilà les “ferrailleurs”, ces malfaisants qui coupent, arrachent et piquent des câbles de signalisation au long des voies… pour quoi faire ? bien évidemment pour, une fois brûlée la gaine des câbles, en récupérer le cuivre !  cuivre qui se revend paraît-il très bien, entre ferrailleurs. Et c”est ainsi que les TGV et Thalys se sont vus obligés de naviguer à vue, faute de signalisation…

Et alors ? alors, hier soir j’écoutais à la radio gloser sur le sujet : on nous y apprenait que “dans le Nord-Picardie, les vols de câbles électriques étaient fréquents, au moins une fois par mois“.

Voilà donc, avec la flamiche, la bière d’abbaye, les moules-frites, les petits quinquins, une autre spécialité régionale, similaire à cette pratique courante en ex-URSS et en Afrique noire : le vol de câbles, de préférence au long des voies ferrées, on risque moins de se faire électrocuter.

On nous a informés par ailleurs que la SNCF allait déposer plainte. Ah bon, nous voilà rassurés. Restent quand même deux questions : UNE, si ces vols sont si fréquents, si nous avons affaire à un ou des “serial  ferrailleurs”, que ne fait-on appel aux profileurs façon “Les experts” pour décortiquer leur modus operandi et les débusquer ? DEUX : j’ai ouï dire que les câbles optiques fonctionnent fort bien. Des milliers d’internautes sont d’ailleurs connectés à la Toile grâce à la fibre optique. Fibre optique qui ne contient, elle, aucun cuivre : vous pourrez vérifier après y avoir mis le feu.

Allez, la SNCF, faut évoluer, le progrès technique a du bon !

Tibert

Bêlons ensemble

Il paraît que la journée du baiser a été reportée, ou annulée, ou interdite, je ne sais plus. Il s’agissait de rassembler le plus possible de monde en un lieu hautement fréquenté et connu – le parvis de Notre-Dame de Paris, l’esplanade du Trocadero à Paris, bref, vous voyez : à Paris, forcément – et d’y entreprendre massivement, par paires je suppose, un bisou à faire durer 150 secondes, soit 2 minutes et demie. Le but ? euh… pour protester contre la future hausse des cotisations sociales ? pour signifier au volcan islandais qu’il commence à nous les gonfler menu ? pour introduire dignement la journée anti-homophobie ? va savoir…

Et c’est ainsi pour moi l’occasion d’introduire dignement, donc, la journée anti-homophobie. Interro écrite : anti-phobie = pro-philie ? hein ? allez… la réponse ?  si je suis contre la phobie envers les homos(-sexuels, pas -plates, évidemment, enfin quoi ! ), aimé-je ainsi logiquement, mathématiquement, les homos ? … oui ?

Non. En toute logique, pas nécessairement, je l’ai déjà démontré moult fois sur ce blog. Il y en a que j’aime bien, des homos (Gigi, Choupette, Hiacynte…) et d’autres que je ne puis pas encadrer, trop folles, ou trop ceci ou pas assez cela.  Donc la journée anti-homophobie n’est pas la journée d’amour de l’homophilie, et toc ! ce qui nous laisse une occasion de réclamer une journée pro-homophile, y a pas de raison.

Tout ça pour remarquer que c’est la tendance “troupeau bêlant” façon “Q.I. à deux balles” qui s’affirme. Quand c’est pas l’apéritif Fesse-Bouc sur la Grand-Place à Neuneu-les-Mimines, proposé par trois irresponsables un soir d’ennui, c’est la journée du baiser de deux minutes trente, le jour anti-machin ou pro-truc, l’intronisation de l’OM champion de France du Vieux Port, et “tou-sen-sembleu-tou-sen-sembleu, ouais, ouais !”.

Et biture obligatoire, bien évidemment. En dessous de 2 grammes c’est pas valable.

Tibert

Jamais le dimanche !

Vous vous souvenez ? “… na na na na na na les enfants du Pirée“, la rengaine, Nana Mouskouri – ah non, c’était Melina Mercouri et la danse, et l’ouzo à flots (pas à flot, à flots) : “Jamais le dimanche“, 1960, de Jules Dassin, LE film grec d’avant Angelopoulos. Un tel tabac, ce film, et cette musique de film, que la serinette, ressassée ad nauseam à la radio, avait suscité un pastiche dont je me souviens encore :

“Je vous confesse / Que j’en ai plein les fesses / D’entendr’ chanter sans cesse /Les enfants du Pirée”.

Bon, pourquoi vous conté-je ça ? eh bien, camarades et amis, c’est que le plan d’aide à la Grèce, la planche de salut et à billets pour Athènes, ça c’est passé un dimanche (et allez, en musique : “ça s’est passé un dimanche / Un dimanche au bord de l’eau…“), dimanche dernier exactement. On sait que dans le scénario du film dont au sujet de quoi que je vous cause, la dénommée Ilya, alias Melina Mercouri, la pute grecque et piréenne, ne recevait pas de michetons le dimanche, ce jour étant réservé aux amis. Eh voilà donc que l’Histoire bégaye ; ayant fait monter ses clients de la semaine – Goldman Sachs etc… – Ilya consacre son dimanche et ses faveurs aux amis de l’Eurogroupe, et notamment à la fougueuse et rebelle Angela et au très frétillant Nicolas.

Bon, passons… une deuxième raison d’intituler ce billet “Jamais le dimanche” : fuyez, mes amis, fuyez, c’est un amer retour d’expérience, les restos du dimanche. Salles endimanchées, et pour cause ! sacs à mains et cravates, bambins qui s’ennuient et folâtrent entre les tables, service interminable, malbouffe et additions salées, après-midi pâteux garantis. Le restaurant comme une fête dominicale, c’est une erreur historique ! tiens, si vous n’avez pas envie de cuisiner le dimanche :allô-pizzaïolo, allô sushis-chéris, un jambon-beurre-cornichon sur un demi de Kro au zinc du coin, mais PAS le resto LE DIMANCHE !

Tibert

Keskej'peufair', chaipaquoifair'

Un fort beau billet sort ce jour sous la plume – quel anachronisme ! comme si le rutilant clavier d’un portable avait à voir avec la plume d’oie qu’on taillait autrefois avant de la tremper dans un flacon de cristal taillé – sous le clavier-plume, donc, de monsieur Tahar Ben Jelloun : “La banlieue s’ennuie“.

Ce constat n’est pas discutable : oui les banlieues s’ennuient, et l’article de monsieur Ben Jelloun souligne le fait non moins discutable, que ceux qui s’y ennuient sont français, sans l’ombre d’un doute, au plan légal s’entend. Dès lors, parler de problèmes d’intégration est impropre stricto sensu : il n’y a pas matière à intégrer ce qui est intégré (savoir si ceux qui s’ennuient dans leurs banlieues se vivent comme Français, c’est une autre question, mais passons).

Je ne fus pas banlieusard au temps où les jeunes ont tout loisir de s’ennuyer, en banlieue ou pas, et si Grigny (91) suscite une image chez moi, c’est celle d’un village paisible – pavillons de meulière et Passe-Crassanes en espaliers dans les jardins, cimetière endormi au flanc de l’église dans la rue grimpant vers le plateau – qu’il n’est plus depuis jolie lurette, depuis précisément que les urbanistes se sont occupés d’en faire une “banlieue” invivable. Mais moi aussi je me souviens m’être terriblement ennuyé, muni de mon vélo rouge, de ma carcasse pleine de pulsions mal contrôlables et de mes rêves.

Et, c’est là mon propos : l’ennui n’est pas réservé aux banlieues, et qui plus est, l’ennui n’est pas nécessairement l’horreur, n’est pas en soi catastrophique, ni même négatif. Je vais vous révéler ceci : les campagnes s’ennuient aussi, oh combien !  et les sous-préfectures, et même Guéret, et l’avenue Foch ou la rue Bobillot à Paris. Le dimanche en particulier c’est terrible, Jacques Brel l’a chanté : même les taureaux s’ennuient le dimanche.

Mais si l’ennui des banlieues produit entre autres (heureusement ce n’est pas la règle générale) de la drogue et son trafic, des bus brûlés, de la délinquance, de l’échec scolaire, des rodéos, des pompiers caillassés, des conflits de bandes, ce n’est pas la faute de l’ennui : l’ennui peut aussi produire de la lecture, de la créativité, du sport, du jeu, de la culture, du savoir. C’est ailleurs qu’il faut chercher, et l’on ne pourra pas incriminer non plus l’absence cruelle de terrains de foot, bibliothèques, MJC ou similaires, associations diverses et variées, et les devoirs à faire, les leçons à apprendre : tout ça existe, et ça fonctionne, ou ça essaye, ou ça devrait.

Les longs billets lassent, hélas, et je m’arrêterai là. Si donc les banlieues s’ennuient, qu’elles se rassurent, elles ne sont pas seules. D’autres s’ennuient, sans pour autant revendiquer les feux de la rampe et la délicate discrétion des forces de l’ordre,  de la sollicitude, des soins attentifs, et des efforts budgétaires.

Tibert

Allo-confesse

Cette info m’avait échappé. Vous me connaissez , moi, un truc comme ça… je saute dessus à pieds joints ! une ligne téléphonique pour se confesser, tenez, voyez plutôt.

Je ne peux quant à moi que regretter cette évolution moderniste : pour moi, la confession, c’était le claquement du volet de bois dans le confessionnal, les murmures, la pénombre poussièreuse, les genoux douloureux, les bruits étouffés de la nef derrière le rideau violet, “combien de fois mon fils ? “. Terminé tout ça, on prend son mobile et l’on peut raconter ses petites turpitudes dans le bus, au bistrot devant son pastis, ou en faisant ses courses… chouette, non ? “pour vous confesser, tapez 2“…

Au fait, une remarque qui ne retire rien à cette intéressante initiative, à ce pieux service : c’est payant, bon, soit, le pardon du Seigneur se monnaye, il y a des frais… mais encore une fois, les journaleux, ou les promoteurs de ce service, ou les deux, ont oublié leur arithmétique, ou ne l’ont jamais apprise. Je lis dans cet article : “Chaque minute coûte ainsi 0,15 centime d’euros sur la ligne la moins onéreuse. Elle coûte en revanche 0,34 centime la minute sur la plus chère…” : le lecteur aura rectifié de lui-même, c’est 0,15 euro et 0,34 euro qu’il faudrait lire, et non pas “centime d’euro” – bande d’ignares !!

Tibert, pauvre pécheur

Sur un iPod, ça le ferait !!
Sur un iPod, ça le ferait !!

Vous vous rendez compte !

On sait – ou ne sait pas – que Twitter, ce réseau planétaire de mini-messagistes, fut piraté de manière fort astucieuse et efficace, par un certain Hacker Croll (nom de guerre) que les fins limiers du FBI ont mis 11 mois à gauler. Cet article du Monde-sur-Toile lui rend en quelque sorte hommage :

Le premier pirate informatique ayant fait savoir qu’il avait pénétré ses serveurs est un Français, le célèbre “Hacker Croll” (…) Dans la vraie vie, “Hacker Croll” s’appelle François Cousteix, c’est un chômeur de 24 ans qui habite chez ses parents dans la banlieue de Clermont-Ferrand. Le mythe en prend un coup…”

Le mythe du hacker se fracasse, eh oui, et sur… un Auvergnat !! ce qui est également assez croustillant là dedans, c’est le titre de l’article : “L’affaire du hacker auvergnat…” ! dingue, pincez-moi, j’hallucine… un hacker ça habite Paris, Berlin, Stockholm, San Diego, bon, OK, mais la banlieue de Clermont-Ferrand !! fi donc ma chère ! ça pue le fromage et le pneu rechapé.

(C’etait un article d’un canard parisien, vous l’aurez deviné).

Tibert

Kss kss

Elémentaire mon cher Macheprot, ce petit texte fort pertinent et concis, extrait du Monde, permettra à toutes les âmes oblatives et soucieuses de correction politique, abonnées ou pas aux indignations du style LICRA, de se remotiver a l’étude des maths. Il s’agit, on le découvrira en cliquant du mulot sur l’hyper-lien que je vous ai gentiment fourni plus haut, de la désormais fameuse phrase de monsieur Zemmour : “la plupart des trafiquants sont noirs et arabes”.

Les variations logiques sur la propension des Crétois à mentir étant un peu éculées et rabâchées, nous allons nous fendre ici d’un autre exemple. Tenez… formulons ce fait, car c’est un fait, et la LICRA n’y trouvera, je pense, nulle matière à procès : “La majorité des concierges parisiens sont Portugais”… on découvrira qu’il est imprudent, voire très faux, d’en déduire –  car la deuxième assertion ne découle pas logiquement de la première – d’en déduire à tort, donc, que “La majorité des Portugais sont concierges à Paris”, ce qui ferait de Paris, et de très loin, la première ville du Portugal. Ou bien alors réécrivons les maths, en portugais.

Tibert