Ségo sur la corde raide

Amusant, ce petit voyage de notre Royale Ségo au Moyen-Orient : voyez comme elle était guettée au coin du bois par ses « compétiteurs » comme diraient les américains : disons ses adversaires politiques de l’UMP. N’eut-elle rien dit, on lui aurait reproché de ne rien dire ; s’exprimant, elle voyait ses propos décortiqués sous une malveillante loupe, apte à dénicher les bévues là où le commun des mortels ne verrait que propos prudents et diplomatiques. N’ayant pas entendu l’adjectif « nazi » accolé à Israël, ou prétendant ne pas l’avoir entendu – bien malin qui pourra l’établir – elle se voit reprocher de n’être pas montée sur ses grands chevaux, ce qualificatif méritant qu’elle claquasse la porte. Parions que si c’est ce qu’elle avait fait, elle se serait vu reprocher d’avoir mis la France en porte-à-faux par son manque de sang-froid.

On touche là du doigt une des conneries fondamentales de notre système : quoi que fasse ou dise Paul, s’il est catalogué comme adversaire de Pierre, Pierre trouvera cela détestable. Système de meutes, de territoires, de « godillots » comme disait le Grand Charles. Pourtant, quel progrès si ces messieurs-dames essayaient d’écouter leurs voisins au lieu de puiser systématiquement dans leur stock d’anathèmes.

Un article américain de 35 pages, de mars 2006

Ce petit mot pour introduire la traduction que j’ai effectuée, de cet article d’universitaires américains sur « le Lobby » comme ils disent … sans adhérer à la totalité de leurs propos, je trouve cette étude pertinente et éclairante sur les groupes de pression aux USA et les inflexions qu’ils entraînent sur la politique étrangère américaine.
En revanche, je n’ai pas encore eu le courage de traduire les 40 pages de notes et commentaires. Pour ma part j’ai noté en bas de pages les expressions anglaises intéressantes sur le plan de l’apprentissage de la langue.

Bonne lecture !

Voir cet article

Syllabique

Eh encore des histoires avec l’apprentissage de la lecture/écriture …

Je me souviens d’avoir appris : on avait B-A -BA etc … et sur notre livre de lecture on suivait avec un bout de papier notre texte pour ne pas perdre le fil, on annonait … d’abord hésitants, puis plus fluide, enfin facilement … et ça a marché, je sais lire, je fais très très peu de fautes d’orthographe.

Maintenant il faut gloser sur le champ lexical, le corpus de mes deux … autopsier des textes morts, et les enseignants savent tellement mieux ce qui est bon pour nous : une méthode qui a produit des centaines de milliers d’illettrés.

Pourtant en tant que matheux je suis persuadé que l’analyse d’une structure est indispensable à sa compréhension ; que les mots étant composés de syllabes – associées à des phonèmes – elles-mêmes composées de lettres, il faut « décortiquer » ces montages pour en saisir le sens. Ca tombe sous le sens …

Alors, les pédagos, on s’entête … tant pis pour vous. Trop de dogmatisme et d’orgueil n’ont jamais donné de bons enseignants. A vous de voir …

Trajets SNCF

Sur le site Web SNCF voyages, d’où qu’on aille et où qu’on aille, on passe par Paris !! Obligatoire.

On a pourtant ce qu’ils appellent maintenant « Corail Intercités » : eh bien cherchez braves gens. Introuvable.

Exemple je veux aller de Nantes à Clermont-Ferrand : logique, Tours, Vierzon, Bourges, Moulins, St Germain des Fossés (changement !) … et Clermont ?? Que nenni. Par Paris !!! pourtant faut voir le superbe tortillard qui fait paris-Clermont … sans parler du changement de gare à Paris (le bus 91, car en métro il faut changer à Place d’Italie, avec armes et bagages). Trop faciiiile !

« A nous de vous faire préférer la bagnole », comme ils pourraient dire. La SNCF se fout de nous.

Tiens, un excellent article sur le sujet : http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=817

Couloirs de bus

Merci à la municipalité de Nantes (Clermont-Fd, Lyon, Marseille, Paris etc … ) : on bouchonne à qui mieux mieux en bagnole le matin et le soir, cependant que sur le couloir de bus voisin le désert règne. Un bus toutes les 1/2 heures au mieux : les hérissons pourraient traverser tranquillement. Mais la bande blanche sadique est là : c’est un couloir de bus (quand il y en a) et pour rien d’autre, sauf les hérissons.

Un poil d’idées ? A défaut d’avoir vraiment des bus fréquents (ce serait idéal …), une gestion astucieuse des couloirs de bus (on sait prédire quand ils vont arriver, merci le GPS) permettrait de libérer lesdits couloirs pour les voitures quand il n’y a pas de bus, soit 95 % du temps.

Les trains utilisent déjà ce truc depuis longtemps : ça s’appelle le « cantonnement ».

Si ça pouvait donner des idées … mais les municipalités n’ont-elles pas juré d’avoir la peau des voitures ? (sauf pour les élus, eh oh, eux ont des véhicules de fonction !!).

Rose, rose pâle, rouge, plus ou moins …

Fin août 2006 :

Fabius (tourné populo) Royal (nom prédestiné !) Lang (le garçon-coiffeur) StrausKahn (Dom’ la science) Jospin (le pénible disponible) Hollande (voir madame) Besancenot (Krivine en plus sexy mais toujours rrrrévolutionnaire) Laguiller (la der des der, promis – si ça pouvait être vrai ) Aubry (après son éclatante cata sur les 35 heures … ) Gluckman (fossile trotskyste chez les fonctionnaires) Buffet (le PCF respire encore, si si) et pourquoi pas Chevènement (pas à une connerie près) sans compter les divers verts : On se la rejoue avril 2002, on en redemande, et en cinémascope.

Bref : une gauche en manteau d’Arlequin, nulle, des miettes de gauches, soit pour le Pouvoir, soit pour nous seriner à vomir leur immuable préchi-précha. Travayeurs-travayeuses, le Grand Kapital etc …

On se prépare encore un second tour à suspense : Sarkozy contre Le Pen.

Pôvres de nous.

Un p'tit café dans un bistrot à Paris

Un matin de semaine, une chaude journée qui démarre dans le tintamarre des avenues -ici le début de l’avenue d’Italie, des arcades presque italiennes, justement, des terrasses de bistrots acceuillantes et agréablement ombragées …

Un café ? on s’assoit, on commande « deux noisettes ». La télé hurle -c’est les infos LCI – les voitures passent à 10 mètres en fanfare ; à part ça on est pas mal.

On a droit à un petit pot de lait avec nos 2 petits noirs … bon, une noisette c’est juste un trait de lait et basta, non ? Bof, va pour le luxe. Petit pot de lait froid, donc.

Mais l’addition ? 4,80 euros, mesdames-messieurs !! soit 2,40 euros la noisette.
Si les bistrotiers se plaignent de ne pas boucler leurs fins de mois, moi je ne les plains pas.

En passant, le fameux tableau des tarifs, bien planqué en haut d’un mur derrière la porte. On peut en effet y lire, après s’être tordu le cou, que le noir en salle c’est 1,80 euros, et que le petit crème est à 2,50 … donc la noisette, c’est une cote mal taillée, bien entendu. Donc disons, euh … 2,40 ??

Il y aurait bien une méthode, consistant – comme pour tout achat avisé – à comparer les prix avant d’acheter. Donc, imaginons-nous le nez levé dans x troquets, relevant les tarifs plus ou moins illisibles, caviardés ou pas de chiures de mouches, demandant au mastroquet « je n’arrive pas à lire, là … le demi, c’est combien au comptoir ?? – 2,30 ? merci, je vais réfléchir. » Et de nous décider pour le meilleur rapport prix/qualité/agrément/ amabilité. Vous voyez ça ?

Eh bien non, ça ne se fait pas. Autant il est normal de voir un peu partout les prix avant d’acheter, autant si je demande « combien c’est, un demi au comptoir ?  » en entrant dans un rade je vais me faire fusiller à l’aube. Les bistrots c’est spécial, on boit sans savoir, quitte à s’esbaudir ensuite devant l’addition.

Y a quèque chose qui cloch’ lad’dans !!

Sur ZZ après le Mondial de foot

Et donc ZZ est tombé dans le panneau. Materazzi, dûment mandaté par ses pairs, a permis par sa provoc’ l’expulsion du gars qui à lui seul pouvait faire la différence, que ce soit dans les 10 minutes restantes (les italiens étaient bien pâles alors) ou dans l’exercice des tirs au but, où ZZ est à peu près infaillible.

On connait la suite.

Donc provoquez, provoquez, ça risque de rapporter gros.

Un musée de plus

Juin 2006- Et un musée de plus à Paris, un !

Les Arts Primitifs ne pouvaient pas être installés à … Lille, Besançon, Poitiers, Toulouse, Tours, Nantes … toutes ces villes de Ploucs. Il fallait Paris, qui a déjà tout et le reste ; mais en remettre une louche ne gêne pas nos Grands Irresponsables.

Donc Paris. Encore et encore, et toujours Paris. Et tant pis pour les Provinciaux, comme d’hab’. C’est une majorité, certes, mais mineure, mineure.
Ah si, on a rapatrié les Phares et Balises ailleurs ! et le Musée de la Poupée est à Nantes, non ? Vous voyez bien qu’on s’en soucie, de l’harmonieux aménagement de notre beau pays …

Elargissement, suite !

Eh voilà, nos Eurocrates bruxellois continuent obstinément à vouloir nous « élargir » notre CEE.

On a pu noter nombre de réticences, ça oui. Nous Français et nos amis Néerlandais avons manifesté notre mécontentement. D’autres ont renoncé à demander l’avis de leurs concitoyens, de peur de se « planter ».
Mais rien à faire : ces fous veulent élargir. Turquie, Roumanie, Bulgarie, Ukraine, quoi encore ?? nous savons pourtant bien que nous y perdons une âme, que ça rejoint les visées Nord-américaines – relayées par le groupie local Tony Blair – tendant à nous fabriquer un vague machin, énorme, ingouvernable et sans âme. Et ils y vont, droit dans le mur.

Tant pis si on perd notre temps, mais disons-le encore, haut et fort : l’Europe c’est une zone de surface LIMITEE, et assez homogène pour pouvoir fonctionner. Oh, là haut à Bruxelles, comprendo ??

Allez comprendre …