Sont-ce des laïks laucoste ?

Phénomène de société avancée (comme l’escalope restée trop longtemps dans son emballage au soleil), le Fesse-Bouc national bruit de ce fait divers affreux, de ce 4.827 ème bijoutier braqué depuis le début de l’année, cette fois-ci à Nice. Il se trouve que là le “cave” s’est rebiffé trop fort, proportionnant mal sa riposte à l’agression : menacé de très réels fusils à pompe mais juste humilié et frappé à coups de crosse, il aurait dû se contenter de les humilier en retour, les menacer de son calibre, sans en faire usage, une fois qu’ils avaient tourné casaque et enfourché leur scooter, l’affaire faite. Vous connaissez tous l’histoire, reportez-vous à vos canards chéris, qui défendront l’un (14 condamnations au compteur, certes, mais c’était un bon petit gars, un peu paumé… il allait être papa, il avait besoin d’argent…) ou l’autre (il demandait juste à pouvoir travailler en paix, fallait pas venir lui chatouiller les doigts de pied…).

Notons tout de même cette ahurissante déclaration d’une soeur de la victime (le bijoutier agressé c’est l’agresseur, le braqueur c’est la victime, ne confondez pas), qui déclare dans le Figues-haro “nous avons été élevés ainsi, dans le respect de la justice“… le sens qu’elle donne au “respect de la justice” pose manifestement problème : nous n’avons pas les mêmes valeurs, comme disait l’amateur de rillettes.

Mais bon : 1,2 millions de “J’aime” pour la page Fesse-Bouc qui prend la défense du bijoutier : c’est boucoup ! et naturellement les sceptiques font dans le dénigrement, c’est bidonné, ils ont acheté des “Likes” par paquets de 10.000, c’est une manip’ du FN, etc. Vous pourrez voir ce genre de réactions partout. Je ne prends pas parti, je n’en sais rien, n’ayant pu compter. Ce qui est rigolo, c’est que, discret comme on le connait, Fesse-Bouc permet de savoir QUI a “aimé” (laïqué, en fessebouquien). Décoiffant !

Cerise sur le bateau, on se gargarise d’anglicismes à ce propos. Rue-89 y va d’un savoureux  likes low-cost d’une grande élégance. C’est bien la peine que Fesse-Bouc Corporécheun se soit fait suer à mettre des boutons “J’aime” en vrai français : ces votes achetés en masse, qui sait ?  ce sont des J’aime pas chers, ma chère, et ça vous a tout de suite une autre gueule.

Tibert

PS : parcourant le Monde quelque peu après avoir publié ce machin, je ne puis résister au plaisir de vous recommander cette délicieuse lapalissade, en forme de truisme, de notre Ministre des Phynances : ” la dette publique va atteindre un maximum, puis décroître“. Les matheux apprécieront…

Martin n'est pas Samira, et alors ?

Un fort utile article du “Monde” nous raconte les “fraudeurs en équipe” (je vous signale également un autre article, celui-là du Figues-à-rôts, nous posant gravement la question : “La circoncision réduit-elle le plaisir ? “, mais je vous laisse le soin de le lire, soucieux de ne point réduire votre plaisir). Et parmi les diverses informations sur la fraude aux transports, mutualisée ou pas, les contrôles signalés illico sur Touitteur (“illico”, c’est aussi rapide que “en temps réel”, et c’est plus savoureux), sur les techniques de truandage, il y a ces gens qui, le croirez-vous, utilisent des billets Eurostar qui ne sont pas à leur nom.

Horreur ! Martin voyage en Eurostar avec un billet au nom de Samira. Vous vous rendez compte ? non ? vous ne vous rendez pas compte ?

Eh non. Moi je ne vois pas pourquoi, ayant acheté une place dans un Eurostar Paris-London,  le 31 février 2014, je serais obligé, MOI, de m’asseoir moi dans la place ainsi réservée, disons voiture 7, place 64. Qu’est-ce que ça peut leur foutre, à Eurostar Corporécheun, que ce soit moi, ma soeur ou la nièce de ma concierge qui voyage voiture 7, place 64 ? du moment qu’elle voyage normalement, la nièce de ma concierge, qui ne boit pas du pinard au goulot en rotant, qui n’étale pas ses godasses pleines de bouse sur le fauteuil d’en face, qui ne menace pas ses voisins avec un surin quand ils protestent de son camembert posé sur l’accoudoir.

Bon d’accord, carte Sénior, s’Miles, de fidélité indéfectible, de réduction-Sion, de famille pléthorique, de militaire à terre, de voyageur vraiment fréquent… certes, si c’est Samira qui a droit au tarif “Spécial Samira-et-rien-qu’elle”, Martin ne peut pas voyager à sa place. Soit. Mais dans tout autre cas ?

Si j’achète un camembert, justement, il n’est pas nominatif, que je sache ? une place de théâtre, un billet de cinéma, une entrée à une expo… pourquoi serait-ce nominatif ? j’achète une place, elle est à moi, j’en fais ce que je veux – dans la limite des règles de bonne conduite, d’accord.

Les compagnies aériennes nous ont insidieusement habitués à accepter cette même anomalie : le fauteuil d’avion, ça ne se refile pas à un ami, un parent, ça ne se revend pas. Admettons que si je le revends, mon billet, à un émule de Ben Laden, on puisse y trouver à redire. Mais les contrôles aux aéroports et aux frontières sont là justement pour écarter les individus fichés, dangereux, armés etc. Alors ?

Alors c’est tout simplement abusif, sauf exception tarifaire dûment justifiée, de délivrer des billets nominatifs. Mais apparemment je suis seul à protester, comme d’hab’. Je vais finir par passer pour un râleur, ma parole.

Tibert-grrrr

Tiercé funèbre

On nous bassine et nous culpabilise à fond à fond avec les chiffres des accidents de la route, et ça va réprimer encore plus dur, tant c’est facile, high-tech, peu dangereux – et ça peut rapporter gros. On a donc ce problème très à coeur en haut lieu. Les chiffres ? chauffards, assassins, mauvais citoyens, malchanceux, nous avons eu 3.334 morts sur les 12 derniers mois et sur les routes. Détail curieux, c’est exactement trois dixièmes de 10.000 Français : 3.333,3333333… arrondis au cadavre entier immédiatement supérieur. Aff-freux !

Mais il y a 6 fois plus affreux : les accidents domestiques. Vingt-mille morts par an, les amis ! la perçeuse ou le sèche-cheveux dans la baignoire, l’escabeau fatigué ou la tronçonneuse invasive : six fois plus. Vous imaginez le fric que le gouvernement pourrait récupérer en infligeant des amendes aux accidentés domestiques ?  hélas, ils sont difficiles à flasher, les bricoleurs maladroits et / ou malchanceux qui oublient de coudre leur numéro Sécu bien lisible dans le dos.

Les suicides en Europe
Hit-parade dépressif

Médaille d’Argent, pour finir sur une note triste : les suicides : 10.300 suicides environ l’an dernier. Trois fois plus que de morts sur la route. Voyez ce graphe : on constatera que nous, Français, sommes seconds en Europe juste derrière les Belges, une fois, et largement devant les dépressifs suicidaires Allemands.

Pourquoi derrière les Belges ? c’est assez compréhensible : avec un ciel si bas qu’il fait l’humilité, avec un ciel si gris qu’un canal s’est pendu, le Belge a de quoi déprimer ferme. Et nous, pas beaucoup moins, surtout les cinquantenaires mâles et Bretons : voyez ce lien . Cerise sur le rateau, nous – pas moi précisément, moi ça va encore, mais “nous” – nous suicidons, nous Français, 5 fois plus que les Grecs ! comme quoi le pastis vespéral sur le guéridon Confomama acier-verre du living-roume, dans le F3 au 4ème étage, face à la barre des HLM lépreux de la cité Thaurice Morez  se révèle singulièrement plus déprimant et suicidogène que l’Ouzo pris sur le port, avec des olives et les copains du club de foot.

Tibert

Dislikitude

Il paraît, à lire l’excellent article du Monde dont je vous fournis le lien et vous recommande la lecture, très chères lectrices et estimés lecteurs (entre les deux je ne sais pas, c’est au coup par coup), il paraît que Normal-Premier dislike les asperges. A vrai dire je force un peu le trait, l’article ne déclare pas qu’il  “dislike les asperges“, mais – je synthétise :  “Les chefs [ les chefs cuistots des Présidents, NDLR ] se gardent aussi de communiquer publiquement sur les dislikes de leurs “patrons” ; un peu plus loin, on nous annonce :”...le nouveau chef de l’Etat [ Normal-soi-même, NDLR ] avait trouvé, dans son assiette berlinoise, des asperges. Un légume qu’il déteste“. Perfide Angela, qui offre des asperges honnies à Normal-Moi ? quand on connaît l’engouement des Berlinois pour ce légume du mois de Mai !

Mais là git le problème, et le loup aussi d’ailleurs : dislike est, dans l’article cité, pris en tant que substantif, et au pluriel. Et alors ? et alors ? et alors le journaleux qui a commis l’article n’avait pas sous la main de dictionnaire Français-Anglais et vice-versa : répugnant à téléphoner à Ségolène, la madonne des substantifs en -ude pas faciles à trouver, répugnant à y aller d’une détestation, d’une détestitude, d’une haine – excessif, la haine des asperges, ça devient freudien, et l’on voit tout de suite que c’est sexuel : que vous évoquent donc les asperges ? – notre rédacteur y est allé d’un anglicisme, et allez hop, un petit dislike vite fait, personne ne va s’en offusquer.

Meuhh non, enfin ! trop facile, l’anglicisme inutile, snob et malvenu. L’aversion se fait très bien,” j’ai de l’aversion pour les asperges” (pas moi, mais Moi-Président) ; l’antipathie, bof, c’est trop personnel ; la détestation, un peu long en bouche, comme les asperges, d’ailleurs. Le dégoût ? comme la haine, freudien. Bref, c’est clair, l’aversion pour les asperges, c’est ce dont souffre notre Président, et qu’une bonne thérapie comportementale pourrait soigner. Vous ignoriez, vous, qu’il dislikait les asperges ? avouez, vous n’auriez pas voté pour lui si vous l’aviez su.

Tibert

Foot et colliers

A l’heure blême où je vous cause, le résultat, sec, est tombé : 0-0, match nul entre les footeux français et leurs homologues géorgiens. Match nul, c’est à dire NUL. Heureusement que je me contrefous du foot, de ses spectacles poussifs et de ses histoires, sinon je serais triste pour eux. Se faire suer et courir 90 minutes pour RIEN, c’est quand même assez improductif. Le foot c’est bien autre chose, et d’abord un jeu pour JOUER, se remuer la couenne comme des gosses, pas pour épaissir son compte en banque ou ponctionner son stock de bières.

Je vous parle de foot, mais en fait France-Géorgie au foot, c’est du domaine du micro-évènement, ça ne mérite pas un lever de sourcils dans votre morne quotidien, deux lignes d’entrefilet dans votre morne quotidien. Ce qui motive ce billet, c’est Marseille. Encore un cadavre troué sur la chaussée marseillaise, et c’est quelque part pas loin du foot, figurez-vous. Marseille, une si jolie petite ville.

Il y a quelques lustres je lisais, choqué, qu’à Bogota (Colombie) les femmes évitaient de sortir avec des bracelets, boucles d’oreilles, colliers…  parce qu’elles se les faisaient arracher ! voire couper l’annulaire pour récupérer la bagouze. Vous imaginez ? eh bien c’est venu à Marseille, où le dernier sport “djeune” à la mode c’est d’arracher les colliers, à deux sur un scooter avec le casque intégral ou un foulard ou une capuche, évidemment, avec toutes ces caméras dans la rue, maintenant…

Bref, Marseille va mal – elle n’est pas seule, mais chhuut – , avec son {maire + sénateur} hors d’âge, sénat’maire, ou mairsénateur, ça dépend des jours – 74 ans et deux mandats électifs majeurs en même temps plus diverses bricoles, pourquoi se gêner, c’est encore licite  ! –  et qui caresse l’espoir de rempiler en 2014 !! en 2020 ça lui fera 80 balais, l’âge de la retraite ? va savoir… avec ses Kalachnikov et ses marchands de shit à à tous les coins de rue, avec notre ministre de l’Intérieur qui appelle à un pacte national ! Monsieur Valls, le “pacte national” ce devrait être le comportement par défaut, pas l’exception. Vous êtes tous élus ou nommés pour que ce pays fonctionne au mieux, pas pour vous tirer dans les pattes  pour vos idées plus ou moins fumeuses ou votre carrière.

Mais j’entends que, nonobstant les Kalachnikov, justement, la délinquance baisserait, à Marseille : les vols avec violence (enregistrés, évidemment, pas les autres) ont baissé de 18 % en un an… davantage de Kalachnikov, certes, hélas, mais moins d’arrachages de collier, paraît-il !

Moins d’arrachages de colliers ? cest simplement qu’il y a moins de colliers à arracher : les Marseillaises, pas plus connes qu’ailleurs, ont renoncé à les arborer dans la rue. C’est ça les bonnes statistiques, les amis : savez-vous que les agressions vespérales contre les allumeurs de réverbères ont baissé drastiquement ? en haut lieu on s’en félicite.

Tibert

Le contenant pour le contenu

Le “Monde” de ce soir – douce soirée de septembre, au fait, beau temps sur la France, pastis et espadrilles autour de bols d’olives et de cahuètes – titre un truc étonnant : “L ‘AFP retire une photo “ridicule” de François Hollande… et le regrette“.

Suit, sous le titre, la photo en question, avec Normal-Président soi-même : un Normal “ravi” qui fait sa plus belle grimace hilare sous un tableau de classe proclamant à la craie blanche, et en cursive : “Aujourd’hui, c’est la rentrée“.

Je vous pose la question : est-ce la photo qui est ridicule, ou le “ravi” ?  quelle photo “ridicule” ? celle que je vous cite est à l’état de l’art, une reproduction techniquement bien faite et bien composée, nette, en deux dimensions et en couleurs, d’une scène du réel. Normale, rien de risible, de daté, d’incongru, de loupé : une photo, quoi.

Eh non, c’est, bien évidemment, ce qu’elle donne à voir qui est ridicule. Le faciès de notre Président de la République en exercice, sur la photo : ridicule, vraiment. Pauvre homme… remarquez, je le plains. Avec les appareils actuels, capables de “tirer” des rafales de 8 photos à la seconde, il est très aisé de prendre un instantané savoureux, décalé, cocasse, choquant, assassin. Ils l’ont eu, les gars de l’ AFP, leur guignol de la rentrée, c’est dans la boîte, coco.

Alors, photo ridicule, ou photo d’un individu ridicule ? photo, en tout cas, d’une agence d’informations assez putassière en l’occurrence. Normal-En-Chef a assez de misères comme ça. “On ne tire pas sur une ambulance“, disait la gentille Françoise Giroud à propos de Chaban-Delmas : mesdames-messieurs les journaleux, ce serait charitable de vous en inspirer.

Tibert

Si t'y vas j'y vais

… ou, comme dans le tango bien connu :

Dès que j’avance tu recules,

Comment veux-tu

Comment veux-tu (etc)…“.

Le Barack, là, Obama a fait au bas mot un superbe contrepied à Normal-Premier, une rétro-pirouette bien exécutée : allez on y va ? on y va ! allez, on y va… bof, au fait, heu… je sais pas trop… oui mais non je crois que… ben non je vais pas y aller… pas tout de suite…  faut voir… consulter… convaincre…

Et notre Normal-Guerrier de se retrouver tout seul comme un grand, tout seul, droit dans ses Weston et en première ligne  : où suis-je ? où erre-je ? où sont les autres ? triste réalité : il n’y a pas grand-monde pour aller tirer les oreilles à monsieur Assad, ça ne se bouscule pas. A vrai dire, si ce conflit syrien a pu paraître initialement comme un avatar du “printemps arabe” avec plein de guillemets, une sympathique révolte contre un tyran de père en fils, il rameute aussi maintenant tous les fêlés belliqueux du fondamentalisme sunnite contre le camp chiite. Aller au casse-pipe pour punir les vilains ? certes, et pour tirer les marrons du feu au profit de l’Arabie Saoudite, de ses affidés et des djihadistes. Vaste question.

Reste à Moi-Président, constatant la dérobade du grand frère états-unien, la possibilité de se retirer raisonnablement et à peu près proprement : consulter enfin le Parlement sur cette question, comme les Britanniques ont su le faire. C’est ça la démocratie, coco. Le Parlement dira Non, ça c’est sûr, et il aura raison, pour une fois, le Parlement. Ce qui permettra de faire machine arrière en douceur et sans perdre la face. Important, ça, ne pas perdre la face.

En résumé : quand c’est mal emmanché, c’est mal emmanché.

Tibert

C'est la pause

On va donc pouvoir tirer le casse-croûte du sac de gym’, s’asseoir sur le bidon de peinture après avoir mis la fraiseuse en veille et donné un coup de chiffon sur l’établi : c’est la pause. Camembert, flûte fendue en deux, sauciflard, quiche froide, que sais-je ? on peut souffler, on a le droit.

Après ? après la pause, évidemment, au coup de sifflet ou de sonnerie électrique, on remettra ça. C’est réglé comme du papier à musique – en musique aussi, après la pause ça repart, pareil, on reprend le thème.

Tenez, Normal-Premier nous l’octroie, la pause. Interviouve au Monde : “Grâce à l’engagement de substantielles économies, le temps est venu de faire – plus tôt qu’il n’avait été prévu – une pause fiscale“. Entre parenthèses, petit sondage du Figues-haro sur la question : Vous y croyez, vous, à la pause du Père François ?

– Oui : 5 %

– Non : 95 %

Bon, on ne va pas cruellement commenter ces chiffres, tout en nuances. Juste remarquer, hein, remarquer, que la “pause” c’est pour souffler avant de repartir de plus belle. Le dentiste qui vous charcute une molaire : vous gigotez sur votre fauteuil, bavant, hagard et poussant des cris inarticulés… il arrête sa chignole, “on va faire une petite pause, rincez-vous la bouche“… et ensuite il remet ça ! forcément.

En fait de “substantielles économies”, c’est l’économie d’une vraie réforme de la retraite et de ses inégalités honteuses que notre courageux gouvernement a faite : mesurettes mesurettes, je te rogne un pouième par ci, je t’élague une bricole par là… ça tiendra bien jusqu’à l’année prochaine, ne fâchons personne.

Bon, je disais ça, c’est juste pour meubler, en attendant la reprise (des hausses d’impôts-et-des-taxes), après la pause.

Tibert

Cornélien

Je prends Chimène ou je venge mon père ? dur, dur…

Je veille côté “veilleurs”, ou je veille contre l’aéroport le plus inutile (*) de tout l’Ouest ? il faut choisir, paraît-il.

Eh oui, hier à Nantes les “veilleurs” anti-mariage homo (pas gai, le mariage homo, juste homo) et les militants-veilleurs anti-Ayraultport “se faisaient face”, face-à-face tendu nous dit Libé-ration

Et pourquoi qu’on devrait être anti-mariage-homo OU anti-Ayraultport , hein ? les deux c’est pas possible ? c’est antinomique ? l’eau-le feu ? Capulet-Montaigu ? les Horace-les Coriace ? drôle de pays. Pendant que madame Aubry nous entonne en langue-de-bois-ENA des lendemains pur sucre qui roucoulent façon Socialisme-Dans-Un-Seul-Pays (“La France a la possibilité d’inventer un autre monde“, toute seule dans son coin, comme une grande, assure-t-elle) , la Préfecture de Police de Paris interdit aux “Veilleurs” anti-mariage-homo de défiler dans Paris : ils sont peu nombreux, mais bigrement dangereux dites-donc !

Je fais donc ce constat attristé, que décidément toute nuance est bannie du discours politique, qu’il faut choisir un camp pour y invectiver l’autre. Question :

– a)  Le mariage c’est, selon vous, un homme-et-une-femme, et basta,

– b) Vous contestez le stupide et anachronique aéroport de NDDL.

(non non non, vous pouvez pas cocher les deux cases, interdit !)

Tibert

(*) pas inutile pour gonfler le PIB, ni pour les bétonneurs, évidemment.

Pour la présidence d'honneur des cumulards

Trouvé sur Touitteur, en 140 caractères pas plus : lisez-donc ça, si vous aimez les inventaires à la Prévert et les cartes de visites à enroulement.

Philippe Duron : champion de France des cumulards“.

Pour l’humour : il est socialiste, membre du PS. Et on se lamente des chiffres du chômage ? ce surhomme occupe facilement 3-4 emplois plein temps. Mais c’est légal, hein, attention, c’est légal.

Dans le marigot politico-cumulard, il est talonné de peu par l’ex-Président du Sénat, Gérard Larcher, qui, lui, n’est pas socialiste.

Mais rassurez-vous, on va y mettre bon ordre : dès 2017, foi de Normal.

Tibert