L’oeuvre au noir, fin

( Je te sors mon 49.3, tu dégaines ta motion de censure : ça va vite devenir lassant. On est là dans un jeu débile, illustrant encore et encore le sectarisme, le dogmatisme, les credo pré-établis qui inspirent nos parlementaires de gauche : si ce n’est pas sous leur dictée, pas de leur production pur jus, c’est forcément nul à ch…er ! A l’opposé, à droite-droite c’est clairement de la navigation à vue, ces temps-ci : à la limite c’est plus rafraîchissant ! )

Mais à 102 ans – saluons la performance – un type qu’on voyait toujours vêtu de noir, allez savoir pourquoi, a cassé sa pipe. C’est dans l’ordre des choses… hier, des salves de louanges, des gerbes de dithyrambes, des brassées d’hommages se sont manifestées pour monsieur Soulages. Un musée à son nom, de son vivant, rien que ça. Si je puis exprimer un bémol, je vais l’oser : c’est un type qui a trouvé un procédé, juteux, très rentable, qu’il a su habiller de considérations et circonlocutions suffisamment savantes sur l’esthétique sous-jacente supposée. En un temps où l’on s’esbaudit devant un type qui, à poil, s’enduit de moutarde et de ketchup pour ensuite se rouler dans un drap aux fins de créer une oeuvre d’art, les jeux de lumière sur les emplâtres plus ou moins parallèles, plus ou moins noirs dont Soulages chargeait inlassablement ses toiles ont fait crier au talent, au génie. Ouais… ça passera. Les soufflés retombent, toujours, et de mon modeste point de vue, la peinture soulagienne est très loin de mériter les tombereaux d’éloges qu’on lui décerne. C’est de la déco, tout au plus… bref, un type astucieux, qui a su trouver une juteuse martingale et bien en vivre – très longtemps !

Tibert

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