Bémols et relativité

Oui, je poursuis mon sujet, car au fond c’est assez important… important pour moi, du moins ; si ça se trouve vous vous en tamponnez. Bon : on a presque 20.000 morts labellisés « Covid-19 » à ce jour. Devinette : combien parmi eux seraient morts de toute façon pendant la même période, en l’absence de Covid ?? ou, en prenant le complément à 20.000 : combien de morts du fait exclusif de cette saleté de Covid ?

Vous subodorez que c’est une question complexe, difficile… et pourtant, supposons – je dis, supposons – que 75 % des défunts infectés par le virus et comptés « Covid » aient atteint de toute façon, vers mars 2020, le bout de leur rouleau – ledit virus étant juste éventuellement le petit coup de pouce facilitateur… ça voudrait dire qu’en fait la mortalité « pur Covid » serait de 25 % de 20.000, soit 5.000 décès. Vous suivez ? ce n’est pas du tout de la même ampleur !

Evidemment, cette façon de compter supposerait qu’au décès d’un patient infecté, on compte +1 dans une des 2 colonnes : passé à cause du Covid – sinon il serait encore sur ses pattes – ou passé parce que fichu, usé à la corde, une bielle coulée… A-t-on fait ce travail ? dispose-t-on de chiffres dans ce sens ? parce que, je vais vous dire : on a des billes, j’y ai été voir, et, par exemple, on sait qu’il est mort plus de monde dans les 3 premières semaines de mars en 2020 qu’en 2019… mais moins qu’en 2018.  Comme dirait le regretté Desproges : étonnant, non ?

Plus étonnant encore (quoique…) : dans les Bouches-du-Rhône, chef-lieu Marseille, on n’a pas les chiffres : c’est la faute à l’informatique ! Petit moment d’humour dans ce tableau pas marrant du tout.

(Le lendemain matin fort tôt, comme d’hab’ : je trouve tout un article du Monde, ouvert à tous, qui donne des chiffres éclairants sur ce même sujet, sans toutefois répondre pile-poil à mon interrogation. Comme quoi, hein…  un exemple : le 7-9, les Deux-Chèvres, département qui m’est cher.  On a dénombré, sur les 42 jours étudiés, 392 décès au lieu de 354 en moyenne : donc 38 décès de  plus que bon an mal an… )

Tibert

PS – Je me suis bien diverti, confiné comme vous me connaissez, à une vidéo diffusée sur les RS, les Réseaux Sociaux – non que je m’y adonnasse, je n’y suis pas ! mais une mienne amie me l’a gentiment transmise… un informaticien, donc, genre chef de projet dans une grosse boîte de services, y développe les raisons du manque de masques en France. C’est tout con : la lourdeur des GPP, les Grands Projets Pharaoniques, genre le mort-né Louvois, alliée au fait qu’on sous-traite la maintenance à Colombo ou à Lahore, et puis surtout la zone dédiée au nombre de masques commandés, sur l’écran de saisie : 1 seul caractère (probable erreur d’analyse fonctionnelle  😉  ), ce qui oblige à commander (en Chine, forcément !) par paquets de 9 maximum. Ce sketch est criant de vérité…

4 thoughts on “Bémols et relativité”

  1. Bon. Quoiqu’il en soit et pour l’instant, l’évolution des chose suit à quelques détails près ce que j’avais envisagé dès le début, en particulier sur le risque de « fermentation » et d’explosion des banlieues à risques… Même que c’est pas fini : quand on a une ligne directe avec Allah sur son portable, caisse on a à foutre de la confiñation et des attestatioñ dérogatoire d’essortie ? (en espagnol. Sisi. Mais ce n’est qu’une traduction du texte original, nettement plus… oriental, si vous voyez couac’ que j’veux dire.)
    Quant à l’effondrement des prix du pétrole, j’avoue que j’y avais songé aussi ; mais que le prix du baril devienne négatif me paraissait un gag trop invraisemblable, digne des branquignoles ou des Pieds Nickelés.
    Ben voilà : on y est.
    Et comme le répète à qui veut l’entendre un neuneu de première sur TArte, « L’IA* résoudra tous ces problèmes… quitte à en créer d’autre, encore inconnus. »
    Tu l’a dit, bouffi ! Mon avis quant à l' »après crise », c’est qu’on va connaître une flambée sociale d’autant plus intense qu’elle sera… momentanée et que quant tout le monde aura bien manifesté, gueulé, chahuté, cassé, brûlé des poubelles et des bagnoles, on retournera la queue basse aux jobs idiots et épuisants, aux Smartphones et aux jeux vidéos abrutissants.
    Pessimiste, avez-vous dit ??? J’aimerais bien, mais non-non-non-non ; simplement j’ai pas mal vécu et beaucoup retenu… et la seule chose qui n’évolue pas, c’est la mentalité humaine.
    Bises à tout le monde et @ +… s’il y a encore un « + » !
    T.O.

    (*) L’Intelligence Artificielle, bien entendu ! Développée par des abrutis qui seraient bien en peine de définir précisément ce qu’est l’intelligence tout court… J’y songeais il y a peu en voyant un groupe de Corneilles des Philippines s’organiser en équipe pour récupérer quelques friandises enfermées sous un cube de plexiglass. « L’union fait la force » : à ce tarif, l’Europe restera longtemps le terrain de jeu privilégié des pies bavardes, acrimonieuses et bagarreuses qui sont censées nous gouverner…
    Bon, j’arrête : je vais me faire du mal !

  2. Calamitas de calamitatis… (II)
    Hello !
    On a vraiment affaire à une bande de génies – d’un côté comme de l’autre – comme on en a rarement vue ! Hier, Laurent Berger a proposé rien de moins que la création d’un « impôt exceptionnel » pour compenser les pertes des entreprises, donc des salariés… Faudrait p’têt’ qu’y se rende compte, le Laurent et son déambulateur, qu’on n’est plus en 76, au coeur des « Trente Glorieuses » et qu’en matière d’exceptionnel et d’impôts, il y a lelle burette que la France a pulvérisé tous les records du monde !
    Pas mal non plus, le Blanquer et ses propositions pour le moins fumeuses à propos de la reprise de l’enseignement : Il y a tellement réfléchi que tous ses cheveux l’ont quitté !!! Si Charasse se proposait jadis de « dégraisser le mammouth » Blanquer, lui, l’a bel et bien épilé !
    ‘Ous savez koâh ? Je propose la création d’une licence – que dis-je une licence ?? une maîtrise ; voire une agrèg, sinon le doctorat… – en cafouillologie : il les décroche aussi sec les doigts (de pied) dans le nez ! Bégayer, se répéter, parler vide et finalement, avouer qu’à propos de tout ça on ne sait pas vraiment quoi faire, il a vraiment franchi avec succès tous les stades du « non-sense », pour employer un anglicisme (vous savez combien je les adore…)
    Et pendant ce temps, après avoir disserté sur la réouverture des lieux de culte (Fondamental en période de crise, ça ! Décidément, quand on a fait ses études chez les jésuites, ça vous marque pour la vie !), Macronéron s’en va cueillir des fraises chez les bretons. Le confinement, ça le concerne pas, lui ? Et combien de cars de CRS (toujours sans masques, mais avec des grenades « La Crime », Eugène ! Sans parler des trucs de désencerclement, des matraques électriques et du reste) pour l’accompagner ?
    Ca me rappelle un vieux sketch de Fernand Raynaud, « le hallebardier » : « … Va donc cueillir des fraises pendant que j’m’entretiens avec ta soeur… »
    Quant à sa remarquable équipe de Branleurs & C°, j’ai comme la sensation qu’elle a adopté un profil bas, ces temps derniers… on les entends pas beaucoup, nââân ?
    Alors que faire ? Ben, encore un anglicisme (c’est mon jour !) « Wait and see »
    À un de ces jours. Si y fait beau : pour le moment, ici ça semble pas parti pour. Mais comme disait le regretté Chichi : « les emmerdements, ça vole toujours en escadrille. »
    T.O.

    1. C’est facile de contempter (activité du contempteur) à tout propos les clampins et clampines qui nous gouvernent (d’ailleurs on ne peut contempter tout le monde et son père). Pour la réouverture des lieux de culte, je suis d’accord avec vous, y pas vraiment le feu au lac, d’autant que les lieux de culte ne m’ont point vu depuis de nombreux lustres, sauf quand ça se visitait pour le plaisir des yeux.
      Mais Macronious fait simplement son boulot en allant voir de visu : rien à critiquer là ; et ça n’est pas rigolo en ce moment, tout le monde est à cran. Et puis si CRS il y a, c’est le problème bien connu : que tous les hargneux anti-Macron déposent les armes et signent un pacte de non-agression, on pourra envisager en face de se déplacer sans escadre de protection. On peut rêver…

  3. « … on ne peut contempter tout le monde et son père… »
    Z’avez pas honte, là, Tibuche ??? Le malheureux Jean-Batiss’ Pocquelin doit en faire des bonds (pas « Corona », ceux-là !) dans sa tombe !
    Allez, ç’t’un peu tard pour l’apéro, mais je m’en vas tout de même m’en jeter un derrière le jabot à sa santé !
    … et à la bonne vot’ aussi !
    T.O.

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