Des moeurs ratières, ou ratesques

Vous le savez sûrement, cette fameuse attestation de déplacement dérogatoire, à imprimer en liasses sur sa bécane informatique, ou à remplir péniblement à la mimine… bien évidemment le gouvernement en tient le modèle à la disposition des citoyens. C’est gratuit, si si, et c’est bien normal. Mais des rats trouvent le moyen, sur la Toile, de réclamer aux naïfs, ou aux novices de la souris, du fric pour qu’ils puissent télécharger le document. Notez au passage, les moteurs de recherche, Bling, Gougueule… et compagnie sont complices, vu qu’ils dirigent sans scrupule sur les sites de ces flibustiers. Cependant que, par ci par là, on fracture les bagnoles des soignants pour y piller les masques de protection ou les flacons de gel désinfectant, ou bien on « casse » les armoires des hôpitaux aux mêmes fins. Pas pour se mettre huit masques empilés sur le museau, non : pour les revendre. Petit bizness de crapules.

Dans le même ordre de moches idées, tenez, ces petites industries qui turbinent, non pour sauver des vies, mais toujours pour le bizness : il s’agit de fabriquer, stocker, fourguer « au noir » des masques de perlin-pinpin et du faux gel désinfectant. Aux stations de métro, au lieu ou en plus des  faux parfums (le Numéro 5 de Chamel vient tout droit d’une cave du 9-3), des cibiches de contrebande… on va vous proposer du gel bidon et des masques, à un prix d’ami, évidemment. Paris avec sa couronne (sa couronne-à-virus) brille particulièrement dans ce type d’activité charognarde. Elle est pas belle, l’espèce humaine ?

Tibert, au vert

PS – Le professeur Didier Raoult, de Marseille,  claironne que, mais oui, voyons, on sait guérir du Coromachin : la chloroquine, voilà la potion salvatrice ! ses arguments ont l’air sérieux… alors qu’attend-on ? katanton ? mais sans la photo du professeur, ça ferait plus crédible. Je sais, c’est idiot… un préjugé ridicule… les grands savants, les Professeur Tournesol, n’ont que faire des apparences : Einstein, Grothendieck… ils sont au dessus de ça… mais tout de même…

5 thoughts on “Des moeurs ratières, ou ratesques”

  1. … Dormez, braves gens, le guet veille… »Tout va mal, tout va très mal ; la terre tourne sans nous… Oui mais nous-autres on s’en fout, on a le moral ! »
    Ca ne vous rappelle rien ? « les Parisiennes », à la fin des années 60 ?
    Bon, maintenant reculez-vous d’un mètre de votre écran : faut qu’j’ous cause un brin…
    Ceci posé, si jamais on avait encore besoin d’une preuve du triste dilettantisme généralisé des gens qui nous gouvernent, on l’a ! J’entendais tout à l’heure ce gros verrat puant de L’Archet abouler ses conneries sur l’inutilité de reporter le 1er tour des municipales. Mais caisse on a fait pour mériter de pareilles nullités sentencieuses ????????????? et aujourd’hui, il a complètement changé d’avis. En outre (avinée) paraît qu’il était véto dans le civil… donc les infections et autres pandémies, animales ou pas, ça devrait le coronaître, nâân ?
    Notez que les brésiliens sont pas mieux servis avec le Ras-le-Bolsonaro… et je ne dis rien d’Onc’ Donald.
    En tous cas, je ne sais pas si l’histoire de la chauve-souris chinoise est réellement pour qq chose dans cette triste calamité universelle, mais si oui, quelle vengeance elle aura eu, la bestiole !!!
    Je jure solennellement ici que je ne mangerai jamais plus de soupe à la chauve-souris. D’autant plus que ça ne m’a jamais tenté, je dois le reconnaître : je préfère de loin les rouleaux de printemps à la menthe et aux crivettes. Mais comme disait je ne sais plus qui : « Le chinois bouffe tout ce qui a quatre pattes. Sauf les tables et les chaises… »
    Mon souhait ? que les Mémaire, Blanc-qu’y-est et autre Jupitron le choppe, le virus, et qu’ils en crèvent lentement dans d’affreuses agonies en regrettant amèrement les coupes budgétaires qu’ils ont infligées aux services de santé : 800 millions d’euros en 2018 et 900 en 2019. Ça doit en faire des masques FFP2 et des flacons de gel hydro-alcoolique, tout ce pognon ! Et les petits malins du 9-3 qui en fauchent dans les réserves des hostos pour les revendre au marché noir ou en fabriquent des factices plus vrais que les vrais dans les caves de leur HLM… Perdent jamais le Nord, les crapules. Qu’ils (ou qu’elles) en crèvent aussi, et vite !
    Et toujours, bien entendu, des « Chances-pour-France » ! M’est aviss’ que la Fraonce ne sait pas le bonheur qu’elle a de les avoir ! Mais quand donc c’est-y qu’on va redescendre sur terre ??? Je rigolais (jaune…) de lire les instructions de Daech à leurs « valeureux » combattants : « Le virus est la punition d’Allah à ceux qui et que (…) ; bien fait pour leur gueule, ils l’ont mérité ! Toutefois, évitez de vous rendre en Europe, lavez-vous souvent les mains ; portez un masque, etc. etc. (fin de citation) »
    Voilà : c’est bien entendu Allah, mais enfin pas trop…
    À souligner au passage, l’échec fatal de l’E.N. là-dedans : quand j’étais gamin à l’Ecole Jean-Macé/Pasteur de Roubaix, on nous enseignait le respect de la République et de ses valeurs, le dévouement, le sens de l’entraide, le désintéressement, etc. etc. Aujourd’hui, les n’tits enfants des immigrés, y z’y apprennent quoi à l’école ? à rouler des pétards, à faire de fausses attestations, à bidonner les cartes VITAL, à siphonner le gazouèle dans les bagnoles des parking et à se brancher gratos sur le réseau EDF ? Ah, j’oubliais aussi : à utiliser son I-phone pour jouer à des jeux-vidéo débiles !
    Mon dieu, qu’il est loin ce temps de nos baby-foot et autres flippers !
    Bon, il fait plus de 23° dehors (!) ; après vous avoir affectueusement sapé le mo’al, je vais innocemment promener Ze Juju un n’tit moment avant la sieste. J’ai envie de le rebaptiser « Attestation », mon bully chéri : c’est mon justif de sortie à pattes !
    En plus, y fait chaud comme jamais. Et dire qu’on n’est pas encore passé les seins… pardon, les saints ! de glace… Vous voulez mon avis ? On peut plus croire en rien.
    Bises (Tout à fait virtuelles !!)
    T.O.

  2. … Une autre réflexion et… une chose (de plus !) dont on ne nous dit rien pendant qu’on nous amuse avec des futilités : tous ces territoires de non-droit où la police n’ose même plus s’aventurer. Vous croyez que leurs habitants vont être miraculeusement préservés de la pandémie avec la bénédiction du prophète grâce aux faux masques qu’ils fourguent contre monnaie sonnante et trébuchante au marché noir avec des bidons de gel hydro-alcoolique trafiqués ? Que nenni ! Ce qui veut dire quoi, en clair : que le virus va s’abattre sur eux comme la vérole sur le bas clergé breton ! Et comme ils ont l’intelligence de caillasser les forces de l’ordre ET les services de sécurité (comme les pompiers, par exemple) qui tentent d’y intervenir, bien inconscients les services sanitaires qui oseront s’y aventurer… s’il y en a !
    Donc, comme pour tout milieu biologique confiné, toxique ou non, tout ça va se mettre à fermenter jusqu’à ce que la pression soit suffisamment forte pour tout faire exploser ! Et alors, qu’est-ce qui se passera une fois le point de non-retour franchi ?
    Personnellement, je ne vois qu’un seul exutoire : l’intervention militaire… lourde. Et comment s’appelle la situation où l’armée d’un pays intervient contre sa population ? La guerre civile.
    Le drame, c’est qu’il fallait être totalement inconscient pour ne pas se rendre compte du risque depuis l’arrivée du Macrignol « aux affaires » : ce type a toujours pué la suffisance satisfaite d’elle-même – une spécialité du Touquet-Paris-Plage -, tout comme l’inaptitude absolue à la fonction, et ce dès le départ.
    « Malheur à la ville dont le prince est un enfant. »
    M’est aviss qu’on n’en est encore qu’au tout début du naufrage…
    T.O.

    1. Cassandre, et miso-Macron par dessus… ! ce serait donc lui l’inventeur du virus ? Imaginez Normal-Moi faire face au même problème… Par ailleurs les cités ne sont pas les seuls lieux de résistance stupide ou hargneuse aux consignes de sécurité. Les « citadins » (les Parigots, pour l’essentiel) continuent de se frotter les uns aux autres sur les marchés, quand ils ne vont pas répandre le virus dans nos cambrousses en y allant, infectés, se réfugier dans leurs résidences secondaires, avec effet sur le voisinage et les structures hospitalières locales, largement sous-dimensionnées. Voir mon billet de ce jour, si j’ai le temps.

  3. S’il vous plaît, Tibuche, ne déformez pas à plaisir ce que j’ai dit, ou plutôt écrit ! D’abord, je n’ai jamais compris pourquoi la pauvre Cassandre était devenue un objet de dérision : après tout elle n’a qu’un défaut, c’est d’avoir eu raison avant tout le monde, alors que les Troyens se foutaient d’elle comme d’un oiseau de malheur. Ils l’ont amèrement regretté par la suite, mais c’était trop tard. Tiens, vous me rappelez un gag de potache hellénisant de troisième qui faisait à chaque fois écumer Mr Leconte, notre prof de français/latin/grec à Van der Meersch : traduire l’une des phrase de notre version grecque (Eschyle ? La fuite d’Enée portant son vieux papa sur son dos dans la guerre de Troie ? Me souvient plus exactement…) par « Le père d’Enée, juché sur un taureau, jouait du flutiau comme un ours… »
    Mon Dieu, quels élèves « ordinaires » de 3ème classique d’aujourd’hui font encore du grec ? Et lesquels seraient capables de pondre délibérément un tel contresens ?
    Quant à ma prétendue misomacronie, je vous rappelle que je vous avais déjà, ici même et pour vous donner une idée, conseillé la lecture des « Chiens ivres » de mon copain hélas DCD Raoul Mille, qui se déroule pour l’essentiel au Touquet dans les années 60 : entre 1958 et 1973, j’ai passé plus d’une fois les « petites vacances » ou des week-ends chez mes cousins Labbaeye, dans leur charmant cottage couvert en chaume au milieu des bois de pins derrière Le Touquet. Au début, il y avait même encore pas mal de villas en ruines du fait de la guerre ; notamment l’ancien palace « Le Westminster », aujourd’hui devenu l’Hôtel de Ville, si mes renseignement sont exacts. Plus snob que les riverains de la rue St Jean, tu meurs !
    Au fait, savez-vous quelle est la spécialité pâtissière d’Amiens, pour rester dans les macroneries ? (Non, je ne parle pas de l’abominable tour Perret…). Je vous le donne en mille (comme Raoul) :
    Les mac(a)rons !!! Si. Et c’est absolument authentique.
    On pourra pas dire qu’on n’était pas prévenus…
    T.O.

    1. Le Touquet serait-il le St-Trop’ des Ch’tis ? je ne fréquente ni l’un ni l’autre, leur préférant des lieux plus authentiques, moins mités… et plus abordables ! Idem, la ficelle picarde a l’échalote me va mieux que le macaron, certes amiénois, mais pas que ! Nancy y a droit aussi. Et n’oublions pas que macaron ? macaroni ! eh oui. Macron est à un ia de macaroni, ce qui vous / nous fait une belle jambe. Et ne nous rapproche pas du sujet.

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