Poubelle la vie, derechef

On en est tout retourné chez les profs du SNES-FSU, à la France-Insoumise et plus généralement chez  les professionnels de la contestation tous azimuts : on a osé sévir sur des incendiaires de poubelles, accessoirement bloqueurs de lycées. Des mineurs, en plus ! Trois mineurs en garde à vue !…  que l’on va condamner à des TGI, des travaux d’intérêt général. Pauvres enfants, qui ne faisaient que leur devoir de foutre le bordel, en toute impunité sinon rien.

Le SNES-Paris s’étrangle : « acharnement des forces de l’ordre ». Et estime que : « Pour nous, il y a une volonté de stopper net la mobilisation montante des lycéens ». Voilà le truc : on avait espoir, qui sait, enfin peut-être, après tant de tentatives et de déceptions, que cette fois-ci la mayonnaise – grève générale, soulèvement populaire, gnagnagna… – prendrait, que ce serait enfin le début du matin du Grand-Soir… la mobilisation montante… et patatras ! en face on ne joue pas le jeu comme d’hab, on ne laisse pas faire, on sévit ! ça change, et c’est inadmissible, en somme.

Voilà : prenant les choses objectivement et au regard des lois, il est au contraire très anormal que les incendies de poubelles, blocages illégaux, menaces sur les non-grévistes etc… ne soient quasiment jamais condamnés. On est très très loin de l’acharnement des forces de l’ordre, on a bien au contraire des lustres de laxisme et de laisser-faire derrière nous. Tenez, dans ma bonne ville comme dans plusieurs autres (dont Paris !) il y a maintenant une brigade anti-incivilités. De ma simple expérience de passant dans les rues, ces nouveaux flics devraient être littéralement débordés, entre les mégots et les détritus jetés à terre, les crachats sur le pavé, les merdes de chiens pas ramassées, lesdits chiens gambadant sur les aires de jeux des bambins, les sens interdits pris à l’envers – et pas que par des vélos ! – , les mobs trafiquées et hurlantes, les motards sans casque… on part de très très bas, là… la tâche est immense. J’attends les statistiques… doucement le matin, pas trop vite le soir.

Tibert

2 thoughts on “Poubelle la vie, derechef”

  1. Est-ce que ce n’est pas nous qui discutions hier de la non-appropriation des termes, de plus en plus courante chez les pisse-copie des grands média ?
    Ben y’a pas qu’eux. Dans l’article vers lequel vous avez mis un lien ce matin, je trouve : « … « la mise à feu d’une poubelle » »comme motif à une garde-à-vue de trois jeunes cons qui n’ont rien trouvé de mieux pour se faire remarquer. Ca devait être une poubelle de Kourou, endroit où se pratiquent couramment les « mises-à-feu », mais l’article ne précise pas si cette poubelle-là a décollé correctement pour sa mise en orbite. Le reste du mobilier urbain, en général, on se contente de l’enflammer, à défaut de deux termes (sans « h ») aujourd’hui quasi-disparus et que j’aimais bien : « cramer » ou mieux encore, « brouir »…
    Pour continuer dans le même genre, ces mômes sont accusés de « dégradation de biens d’autrui par un moyen dangereux ». En clair, s’ils avait cassé par des moyens inoffensifs pour la petite santé de leurs con-citoyens, ç’aurait pas été grave. Ben voyons. Alors désormais, vive la casse artisanale, toute faite main !
    Et les gens du SNE-SUP d’en tirer des conclusions définitives sur « l’acharnement des forces de l’ordre » :
    « Pour nous, il y a une volonté de stopper net la mobilisation montante des lycéens »
    La « mobilisation montante »* ? Vingt-dieux Léon, la belle église !!! En mai soixante-huit, quand votre serviteur faisait la nique aux CRS (= SS) sur les barricades du Boul-Mich, les syndicats d’enseignants (dont celui-là ? mais existait-il déjà ?) étaient considérés comme ridicules, voire inoffensifs ; en particulier devant les « casseurs » attitrés, surnommés « les Katangais » parce qu’ils comptaient de nombreux mercenaires de retour du Congo et qui se retrouvaient chômdus…
    Et là, les « Forces de l’Ordre » ne tenaient pas trop à s’y frotter, je puis vous l’assurer.
    Pauvre Maurice RAVEL, à propos… : il avait pas mérité ça !
    T.O.
    (*) … comme la garde du même nom chez M’âme Carmen Cita ?

  2. Bon, suite à ma remarque d’avant-hier à propos des noirs et outre celle de Londres, attaque au couteau tout à l’heure à Gand (« Gent », en néerlandais…)
    « Selon des témoins cités par le journal Het Laatste Nieuws (HLN)*, c’est une femme à la peau foncée qui a attaqué et blessé deux personnes à Gand. »
    En clair (si j’ose dire…), maintenant on n’est plus de telle ou telle ethnie mais simplement on est de peau « foncée ou claire ». C’est pas beau ça ? Attention aux ceusses qui abuseraient du bronzage arfiticiel aux U.V. … À partir de quelle foncitude épidermique est-on susceptible d’acquérir un couteau de cuisine pour autre chose que l’épluchage des patates ? La question reste entière. On devrait la poser à Onc’ Donald ; lui qu’a tendance à abuser des sunlights artificiels avec ses bernicles en rondelle de blanc d’œuf dur sur fond de flan « caramel au lait » bien cuit.
    En attendant, la vente des couteaux de cuisine devrait désormais n’être plus autorisée que sur ordonnance. Et aux adultes majeurs et vaccinés.
    On vit une époque vermeilleuse !
    Comment ça, je l’ai déjà dit ???
    T.O.
    (*) « Les Dernières Nouvelles », mais pas d’Alsace celles-là.

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