Chouettes secrets enfouis

La marque de sous-vêtements féminins Victoria’s Secret annule son défilé de mode ! Le Monde (avec l’aide de l’AFP, heureusement, c’est assez dur à rédiger) nous le conte, liant cette décision « à l’aune de #metoo« , ce qui signifie que le mètre-étalon du bon goût et des bonnes manières en matière de sous-tifs, petites culottes etc… est désormais ce sigle revendicatif (hashtag pour les intimes, mot-clé pour les vieux schnocks comme moi) : #moi aussi ! Moi aussi, donc, je suis invité à protester, stigmatiser, ostraciser etc… (tacler ? ) ces dentelles aguicheuses, ces balconnets rebondis, ces échancrures coquines  ! car à quoi bon ? à quoi bon montrer ce qui, justement, ne doit pas être vu ? c’est inutile, limite pervers. D’ailleurs à quoi bon ces dentelles aguicheuses, ces balconnets gnagnagna… puisque la seule spectatrice licite en est la propriétaire ? auto-satisfaction devant sa glace ? fi donc ! Combien plus gratifiante serait la vision spéculaire d’une bonne vieille culotte en coton peigné, un interlock blanc, et puis un marcel de chez Darmat en rhovyl… ça c’est du #metoo ! Reste plus qu’à bâcher tout ça pour parfaire le truc, façon Afghane : #moi aussi, #moi aussi !

Tibert

One thought on “Chouettes secrets enfouis”

  1. … Zarbi(e) l’orientation que prend votre nouveau Blog, cher Tibuche ! Vous voilà contempteur de la fanfreluche affrivolante, maintenant ? J’avoue qu’à ma première lecture, je me suis inquiété pour vous : Crise de rigorisme avec l’âge ? Bon, faut dire aussi que je n’avais pas lu le papier du Monde ; depuis quelques lustres désormais, je ne fréquente plus ce canard dont mon père se défiait-méfiait rien moins que secrètement quand il était en activité : c’était le seul quotidien français qu’on trouvait en vente libre un peu partout en… URSS ! Un signe.
    Bref, je suis allé voir. Et j’ai failli en tomber de ma chaise : Ce ne serait pas en partie à cause de « # Me Too » que l’audience de ce festival mondial du mauvais goût façon « Nanas de Pirelli » serait en chute libre mais bel(le) et bien pour cause de désaffection de son public ordinaire. Voilà ce que c’est que d’encourager sans une seconde de scrupule les LGBT, les trans-genres et toute cette sorte de choses. Et je ne dis rien de l’enfoulardage jusqu’aux yeux des poules-pondeuses pour cause de provocation irréfléchie de la mâlitude sauvage, qui se voit ensuite réduite à un onanisme aussi forcené que désespérément stérile !
    Ouff ! on a eu chaud ; je voyais déjà la seconde moitié de ce foutu XXIème siècle embarquée dans un remake des plus sévères années de Sa Très Gracieuse Majesté Ze QuouïnnVictoria* ! Mais non ; la vraie raison c’est que le cul ne paie plus son homme… pardon, sa femme** !
    Entre-nous soit dit et pour l’expérience que j’en ai, je suis bien prêt à parier qu’aux Zuessa, l’audimat de ce genre de spectacle « série B » recrutait en priorité chez les ploucs du Middle-West … donc chez l’électorat préféré d’Onc’ Donald, dont nul n’a oublié par où il prétendait attraper les femmes.
    Quand même, quand même : vu comme ça, je comprends qu’il se fasse du mouron pour sa ré-élection el papy Troump’, pisque c’est visiblement la seule chose qui l’intéresse désormais. Faut dire aussi qu’au vu de ses bientôt 75 berges, de ses fanons de tortue sénile et de sa moumoute polychrome, son sesque-à-piles est désormais fort loin des performances de play-boy de celui du regretté JFK…
    Tempus mutantur. Et comme disait fort justement Oscar Wilde : « Le seul péché, c’est la bêtise. »
    T.O.

    (*) … pendant lesquelles on ne s’ennuyait pas tant que ça, pour tout dire ; j’avais lu, au début des seventies du siècle dernier, un gros bouquin des mémoires de la vie privée d’un lord anglais de l’époque – j’en ai tout oublié – qui ne manquait pas de sel…
    (**) Me semble bien que Tonton Georges avait déjà fait une fière chanson sur la chose… il y a fort longtemps !

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