Quand on est plus de quatre… (air connu)

Je regardais il y a peu les infos à la télé ; évidemment et immanquablement il y eut les deux séquences… a) Macronius faisant son show ; b) les Gilets-Bouton d’or regardant à la télé – comme moi, mais quelques heures avant – sur leur qui-vive et leurs ronds-points, le même Macronius faire son show.

Eééénorme surprise : ils n’appréciaient pas ! ça leur inspirait des commentaires négatifs ! vous le croyez, ça ? menteur, de la poudre aux yeux, du vent, bidon, rien de concret, on est déçus, du pipeau, démission, etc.

J’en suis resté sur le cul. Ces braves gens, lucides, sensés, mesurés, visiblement convives de paisibles barbecues palettes cramées-baguettes-merguez-pâté-Kro-calendos-rosé de Provence-gobelets plastique, agglutinés assis sur des cageots face au poste, et vitupérant le discours du Chef de l’Etat ? incroyable. Cerise sur le flan aux pruneaux, une belle voix féminine, visage de quadragénaire mature agrémenté de quelques gracieux piercings nasaux, entonnait a capella et debout l’hymne GJ : « On ne lâaache rien, on ne lâaache rien..« . Moment de communion émue dans une inébranlable détermination. Manu-les-rouflaquettes pouvait flûter, il n’avait aucune chance. A la rigueur, avec un très improbable « je démissionne« , ça aurait peut-être pu le faire, les ébranler, mais à mon avis ils n’y auraient pas cru ; ça les aurait déçus.

Tibert

3 thoughts on “Quand on est plus de quatre… (air connu)”

  1. … Et ça vous zétonne, Tibuchio mio ?? Quoi donc que vous attendiez du concours d’admission à la Comédie Françouaize de l’autre évoupantail à canaris ? Je trouve – il est infatigable, ce mec ! – qu’au lieu de « shower* » à tours de bras comme il vient de le faire une fois zencore avec un succès pour le moins douteux (Le succès d’un spectacle, ça dépend aussi et avant tout… du public ! Du temps que j’étais roubaisien, je me souviens que les spectacles itinérants – ah les Tournées Barrillet et Grédy… (orthographe ?) – se rodaient chez nous, au Colisée (plus de 3000 places et Kinopanorama avec son à 12 pistes !) ou au Casino (qu’avait pas grand chose de Royal, mais…) ; l’opinion commune restant que si ça marchait à Roubaix, ça ne pouvait pas foirer ailleurs ! Que ce soit pour les spectacles vivants ou… les films ! ; il aurait donc « bien meilleur temps » – comme on dit à Besac, dans le Doubs profond – d’adopter un « profil bas » pendant quelques temps et de se faire un chouïa oublier parce que là, franchement ON FATIGUE ! « Sempre la stessa cosa ! » comme disait je ne sais plus quel pape réputé pour son caractère irascible… Fin de la parenthèse.)
    Tiens, je vais faire une tournée d’inspection de nos DEUX rond-points d’ici, pour me changir les zydées : Juju s’est fait un copain jeune Labrador nwär à gilet jaune là-bas et il aimerait bien aller lui frotter la truffe.
    Ceci posé, là aussi ça serait bien qu’on change pour un peu aut’chose, ch’trouve… Les rond-points, c’est pas très varié comme paysage ; même quand, comme ici, on y a planté un olivier millénaire (Importé d’Espagne, le pauvre ! L’avait pas mérité ça, lui qu’attendait une retraite paisible bien garé des voitures !) pour faire joli.
    A ciao !
    T.O.
    (*) … écrit comme ça, ça signifie aussi « douche » en english. Des fois qu’elle serait froide, la douche…

    1. Passons pudiquement sur le « shower », infâme englishisme. Je discutais hier avec un mien parent, qui me disait fréquenter dans sa banlieue calme et assez propre un GJ avéré, un caucasien d’une quarantaine d’années et bien intégré dans notre belle société. Ce dernier lui confiait que les éruptions régulières du samedi étaient pour lui devenues « une drogue », je cite texto. On peut comprendre que ça soye chaleureux, fraternel et tout et tout. De là à prétendre maintenant foutre la république actuelle en l’air – après avoir bloqué le pays pour annuler des taxes sur les carburants, qui ont été annulées – il y a une marge.

  2. … Z’inquiétez pas, Tibuche : la République a le cuir dur ; elle a déjà survécu à pire et elle survivra encore un coup, allez ! Ça me rappelle une histoire des années 2000 : Michel doit aller dans la forêt après la classe. Il montre son couteau, avec lequel il pense se fabriquer un lance-pierre, à Jérôme…
    1969 : Le directeur voit son couteau et lui demande où il l’a acheté, pour aller s’en offrir un pareil.
    2019 : L’école ferme d’urgence ; le directeur appelle la gendarmerie ; Michel, plaqué au sol par les vigiles, est menotté mains dans le dos avant qu’on l’emmène en préventive. TF1 fait le buzz aux infos en direct depuis la porte de l’école…
    Allez : mieux vaut en rire ! Et dormez bien tout de même…
    T.O.

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