Bailleurs et râleurs

( Les Césars du cinoche… le « Grand Bain » a fait quasiment plouf et c’est bien normal ; cette histoire de cabossés, de loques et d’épaves engagés dans une victorieuse thérapie de groupe grâce à la natation synchronisée est un remake de remake de remake de la toujours vieille même histoire – un exemple, nettement meilleur,  parmi des tonnes : « The full monthy » – et à la fin ils sont champions du monde, vous ne l’auriez pas cru ! d’ailleurs on n’y croit pas. Enfin, les acteurs sont bons, quoique caricaturaux pour certains, mais alors le scénario… pfff… )

Mais le Parigot (*) se fend de TROIS articles sur les locataires parisiens des HLM de luxe, là-bas à Paname. Les trois disent la même chose : il y a eu les bienheureux loyers très-très modérés dans des immeubles « à loyer modéré », justement ; rupins, bien propres et super bien situés à Paris (Place de la Catalogne, dans le 14ème, par exemple) pour une clientèle pas vraiment nécessiteuse, voire carrément aisée, et sacrément veinarde. Il n’y a plus ! c’est fini, paraît-il. Les locataires aisés vont devoir payer nettement plus : ils bénéficiaient de loyers « dérogatoires », et la loi Elan dit que c’est illégal, le loyer dérogatoire… alors…

On notera que dans l’article que je vous cite, il y a un hic : la dame interviouvée, qui habite son chouette petit nid HLM depuis perpette au prix de 1.115 euros/mois, et concède avoir une bonne retraite avec son mari, déclare ceci :  » le nouveau surloyer de 820 € de ce mois-ci (…) représente pile-poil 30 % de nos revenus » : alors 820 / 0,3 = 2.734 euros… c’est pas boucoup ! ça doit être autre chose… en revanche, si avec 820 euros de plus ça fait un loyer à 30 % des revenus, 1115 + 820 = 1935 = 0,3*X, ça donne X = 6.450 euros : c’est confortable et moëlleux pour deux, et l’on conçoit bien que 1.935 euros de loyer pour un 86 m2 avec terrasse dans le quartier Champerret, ce n’est pas délirant. La cote donne entre 22 et 44 euros du m2, moyenne 32 ; ici ça donne 22,5… le prix plancher, quoi, et avec la terrasse ! pas cadeau-cadeau, mais pas loin.

Reste une question, lancinante : les beaux immeubles HLM de Paname sont menacés, nous dit-on, de devenir glauques, pisse dans les ascenseurs – cassés, les ascenseurs – tags, détritus, mecs chelous etc… car le départ des « riches » bien polis et propres va amener les « pauvres » : les pauvres c’est mal-éduqué, c’est sale, ça braille, ça respecte pas le matériel etc. C’est en tout cas ce que je crois comprendre, à lire les articles. On en apprend de belles… si en plus la concierge –  portugaise, forcément – se plaint que ses étrennes c’est plus ça…

Tibert

(*) Le même Parisien se demandait, en UNE de vendredi matin, « A quoi va ressembler l’acte 15 des GJ ? « . Outre qu’il abandonne la noble et royale numérotation romaine qui sied à des Actes – XV en l’occurrence, ça devient trop compliqué – le Parigot cire les pompes et sert la soupe ! la soupe aux GJ : quelles brillantes initiatives vont-ils encore nous trouver ? on est tout émoustillés.

9 thoughts on “Bailleurs et râleurs”

  1. « Mais que peut bien attendre l’Abbé Pierre et son Emmaüs..? Ç’t’affreux, cette crise du logement chez les riches..! obligés, des fois, de s’entasser à des plus de deux cents/trois-cent cinquante sur le même yacht dès qu’on annonce un buffet garni à discrétion à St Trop (pour ne parler que de ça !). On n’y pense pas forcément avec notre bon cœur naturel, mais c’est facile de s’occuper des pauvres ; ça demande pas grand-chose un pauvre : une vieille boîte de cassoulet périmée, un calendos à vous dresser les cheveux sur la tête, un litron de jaja 13°5 bien décapant, deux Parisiennes juste un peu aplaties* ou tordues et c’est content… Les soucis de pauvres, c’est gros, c’est brut, c’est massif ; ça suffit – à l’aise… – à procurer de l’occupation pour toute une vie de philanthrope dilettante.
    Sauf que ça manque totalement de raffinement.
    Et quid de la malédiction des riches ?? Plus les comptes-en-banque engraissent, plus les soucis deviennent riquiquis… et un souci minuscule, c’est comme un brillant : le travail !! Faut le tailler avec plein de facettes et le monter en épingle, pour qu’il ait l’air plus gros et qu’y soye présentable ; sinon, je vous dis pas le ridicule !!
    Alors, qui c’est qui pense à leur faire la charité, aux riches, hein ? hein ?? hein ???
    Qui c’est qui pense aux malheureux qui sont riches EN PLUS ? Les ceusses qu’ont qu’un seul garage pour ranger les deux Rolls à la queue-leuleu – sans parler de la Jag, obligée de coucher dehors… – ; qu’après, quand il faut sortir celle du fond d’abord, c’est toute une histoire ?? Là, on fait moins l’apôtre, hein l’AbbéMmaüs, quand on a les vrais problèmes en face !? Et encore, je parle pas du prix du mètre carré en front-de-mer qu’arrête pas d’augmenter, à Roquebrune-Cap Martin où à Menton, au jour d’aujourd’hui… »*
    Y’ de quoi se découragir, par moment !
    T.O.

    (*) Ça existe encore, les « Parisiennes » ? Ces balayures des ateliers de la Seita vendues en paquets de quatre pour les cas de troubles urgents de sevrage maintenant que les étagères des débitants de tabacs évoquent plus un musée Dupuytrin que le réconfort cordial de deux ou trois bonnes taffs entre SDF ?
    (**) C’est drôle : c’est un extrait d’un bouquin de votre serviteur (« Conte de la journée d’un petit garçon sage », a.m. prouvost-debonneville) commis dans le courant des seventies et qui est censé se dérouler à Nice en 58. Comme quoi, nul n’est prophète en son pays ! Toutefois…

  2. … Tiens, vous parliez des « brillantes « initiatives des « GJ » pour l’édition du XVème ? Moi j’en vois qqs unes. Par exemple, à Toulouse, un GJ a été obligé de s’interposer entre deux CRS qui en étaient venus aux mains… entre eux : l’un a foutu un coup de boule (casquée !) à l’autre ! Cherchez la femme… ou règlement de comptes ?
    Pendant ce temps-là, à Pantruche, un autre CRS s’est retrouvé tout seul face aux redoutables sexagénaires déguisés en bouquets de jonquilles, loin de la meute de ses copains… Il a préféré sauter une clôture et foutre le camp pour aller rejoindre les mecs de sa bande : Courage, fuyons !
    Enfin, puisqu’on en est toujours au comique troupier, après qu’un retraité ruiné s’est effondré en larmes dans ses bras avant de se moucher à son revers, dans le canapé de sa Légion d’Honneur, les bergers de la crèche ont offert un agneau (depuis des millénaire symbole de paix. Hum.) à notre président honoré, qu’osait plus sortir du Salon de l’Agriculture sans se faire accompagner (Le bouclier-ovin. De 8h et des du matin à passé 11h du soir ! pas loin de 16 h d’affilée ! Il a donc rien d’autre à foutre, notre premier magistrat ??).
    Donc, ledit bestiau répond au doux nom de « Désiré ». Nooon ??? Si. Et il rejoindra la paire* de poule de l’année précédente dans les bergeries du Palais. Encore une fois deux poids deux mesures : on doute fort que celui-là finisse en gigot sur la table présidentielle, comme, hélas, la majorité de ses frères et sœurs : il mourra de vieillesse mignoté, frisotté au petit fer et enrubanné de partout par Brigitte-Antoinette. Le favoritisme a encore joué. Moi, je l’aurais baptisé « Benalla », l’offrande au chef. Aucun rapport, je sais.
    Paraît aussi que ça commence à faire de sérieuses vagues chez nos chères « Forces de l’Ordre », réquisitionnées tous les samedis et auxquelles on n’a toujours pas payé leurs heures sup au taf. Si le Ministre de l’Intérieur commence de se conduire comme n’importe quel patron d’Amazone (bleue ?) et de corvéer (néologisme, je sais aussi) son personnel à tours de bras sans contrepartie, ça va mal finir ; le sens du devoir, je veux bien, mais là encore arrêtons de prendre les gens pour des imbéciles : les CRS aussi sont des citoyens. Même s’ils ont juste le droit de la fermer et de se défouler discrètement sur tout ce qui est jaune !
    Si-si.
    Bon : c’est dimanche, je retourne à ma sieste. Quelle veine d’être retraité, des fois !
    T.O.

    (*) … et non pas « la chaire » de poule. Vive l’Université aux Champs (Zélysées…) !!!

    1. Oui, enfin… vous allez bientôt rêver les CRS enfilant des chasubles amarillo. Et puis Birgitt en gardienne de troupeau au fond du parc du château… faudrait voir à mollir sur les hallucinogènes. Et puis TOUS les présidents se farcissent le salon de l’agriculture ; Macronious ne fait pas exception, mais lui a une vessie d’exception ( et pas encore de problème de prostate impérieuse), et une endurance hors du commun : la jeunesse ! et oui, la jeunesse.

  3. … Mmmouiiii… Généralement, je ne prends pas les vessies (des autres) pour des lanternes ! Tout ça était imaginaire, bien entendu ! Cependant les faits sont là. Effectivement, les capacités urinaires du Président ne peuvent, hélas, que laisser rêveur un vieillard de 75 ans.
    Mais ça lui passera, croyez-moi !
    Et puisqu’on en est au stade défécation & C°, avez-vous entendu parler du cocktail « Cacatov » récemment mis en œuvre par les GJ? Amusant, n’est-il pas ? En outre j’ai sous la main quotidiennement avec mon Juju un producteur dont je vais peut-être enfin mettre en valeur les denrées… de quoi monter une petite affaire en auto-entreprenariat, non ? Et avec un peu d’audace, en « appellation contrôlée » : un must ! En enrichissant un chouïa la production en staphylocoques, on peut d’ores et déjà engager la première guerre civilo-bactériologique, histoire de rappeler que, comme d’hab, en matière d’armes efficaces et quoi qu’on en dise, la France est toujours en tête !

    1. On en est au caca-boudin, là. On régresse… la vieillesse, ce naufrage, disait le grand Charles. Je vais essayer de prendre de la hauteur…

  4. … et d’ailleurs, voilà le lien pour si que vous me croiriez pas :
    https://fr.sputniknews.com/france/201902251040156393-cacatov-excrements-manifestations-france-armes/
    Une remarque : enrichi aux staphylos antibio-résistants, le Cacatov, c’est encore plus pire ! surtout en période de grippe endémique (et mahousse). Vespasien n’a qu’à bien se tenir, ce petit joueur. En outre et au lieu de réclamer leur 32.000.000 d’heures sup. impayées jusqu’ici, les CRS vont pouvoir se faire porter pâle en grappes… puisque c’est de staphylos qu’il s’agit, ça tombe bien !*
    T.O.

    (*) Pour les non-hellénistes, rappelons que « staphylo » signifie « raisin » en grec… Làlà, ç’que c’est que la Koultourr, quand même ! Et maintenant, rengainez vos revolvers, S.V.P. .

  5. … Eh, oh : c’est pas moi qui régresse ! ce sont les acteurs des actualités… actuelles ! Bon, mais sans doute cette fin-de-régime a-t-elle tout simplement le châtiment qu’elle mérite. Et encore : il n’y a pas que la France dans ce cas ! Non content de se conduire en gamin capricieux qui se croit super-champion au poker-menteur* (pour ne parler que de lui, mais y’a pas mal d’autres exemples et il serait trop long de les citer tous…) , Onc’ Donald est en train de foutre la merde aussi au Venezuela, qu’avait vraiment pas besoin de ça ! Et en plus, comme c’est un pervers, il le fait sous prétexte d’aide humanitaire ! Quand donc les américains comprendront-ils que TOUTES leurs initiatives guerrières depuis la 53 et la Corée se sont soldées par des catastrophes pour eux… ou leurs alliés ! Leur dernier échec en date : la Syrie et l’EI… et on n’a pas encore tout vu, m’est aviss ! Comment peuvent-ils affirmer mordicus que l’EI est vaincu alors qu’il ne peut y avoir aucune victoire stratégique sur le terrain contre une idéologie virale qui ronge d’abord et avant tout les cervelles ??? Faut vraiment être con pour ne pas comprendre ça. Ou nous prendre pour des, ce qui revient au même. En outre, il doit bien tout de même en être conscient qq part puisqu’il nous demande instamment de reprendre les « jihadistes » français, à juste titre jugés toxiques… Aucune vergogne chez les débiles en question, qui après nous avoir roulés dans la M….e (on y revient) pleurnichent maintenant pour que « la patrie » les récupère, sinon qu’on les réhabilite ! Et quoi encore ? Une pension de retraite d’ancien combattant, peut-être ? Ben voyons…
    Des fois, je me retirerais bien au Mont Athos pour n’être plus que spectateur de tout cette cacalamité annoncée. Mais hélas, là aussi il n’y a pas que des gens raisonnables.
    Quant aux génies…
    Soupîîîîîîrrrr. Un de plus.
    T.O

    (*) Regardez la Corée du Nord : depuis combien de temps nous assomme-t-il avec ses « succès diplomatiques » inouïs, le guignol à la perruque versicolore !? En attendant, rien de réellement positif ; la Corée dispose toujours de son réacteur et de son arsenal atomique en parfait état de marche et, à défaut de le mener en bateau, Kim Machin-Truc se paie sa gueule en train blindé…
    On croit rêver. Ou plutôt cauchemarder, ouais !

    1. Comment savez-vous que le train de Kim est blindé ? c’est louche…
      Venezuela, le truc « humanitaire » n’est pas si débile : refoulant les « secours », les militaires de Maduro démontrent par A+B qu’ils se foutent totalement du bien-être des citoyens de ce pauvre pays. A suivre… ce n’est pas gagné, ni pour Maduro, ni pour son rival. Il vaut mieux somme toute être Français, même GJ, que Vénézuelien : chez eux, le frigo est vide le 5 du mois au lieu du 15 !

  6. … Je sais qu’il est blindé parce que c’est le train de son pôpa, made in Korea dans les années 50 et des. Du solide ; pas de la camelote d’aujourd’hui. Et s’il a choisi le train au lieu de l’avion, ce n’est pas parce qu’il a peur de l’avion (encore que…) ni pour faire du tourisme, mais pour montrer tout au long de la route aux ti’Viets qu’il est là et bien là et que jusqu’à l’US-President en personne n’hésite pas à faire le déplacement pour venir le voir… même si la ville en question ne rappelle pas que de bons souvenirs aux américains* ! En plus Hanoï, c’est la dernière grande ville du Nord-Vietnam et la plus proche de la frontière avec la Chine. Hasard, avez-vous dit ? Hitler aussi adorait arpenter les territoires plus ou moins occupés en train blindé. Et ne me dites pas que c’était parce que l’aviation n’était pas encore très développée : lors de ses campagnes d’intox, on le retrouvait partout en Allemagne dans la même journée, et ce grâce à son avion personnel.
    Zut, ça y est, je l’ai mon point Godwin !

    (*) Mais pas à Donald, qui était parvenu à se faire porter pâle, lui, pour une vague histoire d’épine dans la godasse. Courageux, mais pas téméraire…

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