Décodages en vrille

Je lis un truc curieux dans le Monde, à la rubrique des décodeurs : là, ce me semble, ils déconnent, les décodeurs, ils se sont emmêlé les pinceaux dans les doubles négations… Il s’agissait pour eux – on sait leur ardent militantisme pour que les portes de notre beau et généreux pays soient largement ouvertes à toutes celles-et-ceux qui souhaitent y séjourner, en fraude ou pas – il s’agissait de démontrer le caractère falsifié d’une vidéo tournant sur nos délicieux « réseaux sociaux » et présentant une supposée invasion de la France par des « migrants » très peu caucasiens. Tenez, les propos des décodeurs :

« Les images reprises dans cette vidéo Facebook sont authentiques. Mais il est mensonger de les présenter comme une prétendue « invasion de migrants ». Ces images, tournées le 3 décembre 2017 dans la gare du Nord, à Paris, sont en réalité un extrait d’une vidéo gnagnagna… »

Voyons voir, voyons voir… qu’est-ce que le contraire de « prétendue invasion » ? une « invasion authentique », réelle, prouvée… et le contraire de « mensonger » ? véridique, sincère. Remplaçons les deux négations par leurs contraires, ça doit donner la même assertion : « Mais il est véridique de les présenter comme une authentique invasion de migrants« .

Reformulons : c’est un menteur, celui qui présente cette vidéo comme étant une invasion bidonnée ? alors elle est bien réelle.

Bon, on ne va pas en faire six caisses, c’est pas si grave, mais il convient, chers décodeurs, dans la fièvre de vos propos militants, de rester lucides syntaxiquement parlant : ça évite des contresens.

Et puis, tenez, à propos de réseaux sociaux : j’ai bien ri à cette blague fesse-bouquienne, je vous la soumets en PS. Portez-vous bien, avec ou mieux, sans Fesse-Bouc !

Tibert

Comme je n’ai pas « Fesse-bouc », j’essaie de me faire des amis en dehors du vrai Facebook, tout en appliquant les mêmes principes…

Alors tous les jours, je descends dans la rue et j’explique aux passants : ce que j’ai mangé, comment je me sens, ce que j’ai fait la veille, ce que je suis en train de faire, ce que je vais faire demain, je leur donne des photos, de mes enfants, du chien que j’ai déjà eu, de moi en train de laver ma voiture…
J’écoute aussi les conversations des gens et je leur dis « j’aime ! »

Et ça marche !… Actuellement j’ai déjà 4 personnes qui me suivent : 2 policiers, 1 psychiatre et 1 psychologue ! 

2 thoughts on “Décodages en vrille”

  1. … M’enfin, Tibert, caisse queue c’est que cette sodomisation d’innocent diptère ??? Face-bout-queue (bis), c’est pas fait pour vous apprendre couac que ce soie (naturelle) d’intéressant ou d’enrichissant… C’EST JUSS’ POUR CAUSER ; comme ça, et rien d’autre !!!
    Ca me rappelle une bonne histoire juive (transmise par mon neveu Hugo Z., lui-même orfèvre à Münich et breton, comme vous vous en doutez…) : Un marchand de fringues cherche la bonne occaz pour faire tourner son n’tit commerce. On lui propose un wagon complet de d’jean’s à un prix défiant tout concurrence… Il l’achète cash, ravi de l’aubaine…
    C’est à l’ouverture du wagon que ça se gâte : tous les djean’s n’ont qu’une seule jambe !
    Stupéfait, il appelle le fournisseur :
    – Mais qu’est-ce que tu veux que je foute de d’jeans qui n’ont qu’une jambe ??? à qui veux-tu que je vende ça ???
    – Mais, tu m’as jamais dit que c’était pour les revendre !!!
    – Tiens donc !?! Et si c’est pas pour les vendre, qu’est-ce tu veux que j’en fasse ???
    – Mais, ceux-là, c’est pas pour revendre…
    – Ahhh bon ??? Et alors, c’est pour quoi ?
    – Ben c’est pour le plaisir : j’achète, je vends, j’achète, je vends…
    Votre histoire de double négation, c’est un peu le même genre : peu importe que ça n’ait pas de sens si ça fait vendre du papier… ou du temps de connexion, aujourd’hui !

  2. … Petite coquille dans l’histoire juive ci-dessus : il faut lire
    – Mais ceux-là, c’est pas pour les mettre…
    – Ahhh bon ??? Et alors, c’est pour quoi ?
    … etc. etc.
    La faute à mon bully, qu’a pas arrêté de m’emm… pour sortir pendant que je pianotais. Maintenant, on sort avant que je ne me fâche sérieux. Et en plus, y fait grand soleil…

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