La plus pire, ce sera meilleur

L’ex PS, celui qui possédait un modeste et plébéien hôtel particulier rue de Solférino (Paris 7ème) et dictait le Bon Goût et la Vraie Bonne Pensée aux Français via ses écrasants relais médiatiques, Feu le PS, donc, veut se donner un nouveau Chef ! quand les rats ont déserté le navire qui gîte et prend l’eau, reste, doit rester, demeurer, héroïque, debout, raide et impavide sur la passerelle de commandement, le capitaine. Adios, et glou glou glou…

Et devinez qui on est allé chercher pour faire le commandant / la commandante qui coule héroïquement ? madame Najat Vallaud-Belkacem. Excellent choix ! cette dame, disons NVB pour faire court, s’est fait bâcher aux dernières législatives, comme tant d’autres d’ailleurs, et cherche du boulot… elle a pu démontrer auparavant, aux manettes de l’Educ’Nat’, et après la défection éclair et courageuse de Benoît Hamon à ce poste peu tranquille, toute sa science dans l’évangile du PS, dont elle a décliné avec brio les divers credos confits en bonté béate, inefficaces voire délétères.

C’est le Figaro que je vous cite ici : un sondage des lecteurs  » Selon vous, NVB ferait-elle une bonne Première Secrétaire du PS ?  » donne 83 % de NON ! contre 17 % de OUI. Ce qui donne 100 %  de satisfaits, je vous traduis : 17 % répondent qu’elle excellera à couler efficacement ce qui reste du PS ; 83 % répondent qu’elle sera assez mauvaise pour couler corps et biens ce qui reste du PS – après la prestation conformiste, terne, prévisible et sans âme de monsieur Cambadélis.

Vous me direz, ouais mais c’est Le Figaro, ils sont de droite, alors forcément les réponses, gnagnagna… soit ! (*) soit. J’ai donc cherché ailleurs… dans Le Monde, que pouic ! rien, ou du moins, rien de visible. Silence radio au Monde, ça viendra sans doute plus tard.  Mais Le Parigot fait lui aussi un sondage ! aaaah… et alors ? le thème ?  » Le concours Miss-France est-il encore adapté à notre époque ?  » Vous voyez, finalement, tout bien considéré, en quelque sorte… c’est le même thème !

Tibert

(*)  » Soit  » ? OK, en français.

11 thoughts on “La plus pire, ce sera meilleur”

  1. « … cette dame, disons NVB pour faire court, s’est fait bâcher aux dernières législatives, »
    « S’est fait ? » tiens, moi j’aurais écrit « s’est FAITE »… Non ? Et puis j’ai pas bien suivi, de toute façon : qu’est-ce qu’elle vient faire au concours Miss France ?
    Ouais, mais c’est vrai aussi que j’ai pas encore avalé mon premier cahoua aujourd’hui, alors j’ai pas encore les troux-choux-cailloux-hiboux-joujoux devant les zyeus…
    Ahlàlà… ce que c’est de vieuzir…

    1. Buvez donc votre cahoua, ça ira tout de suite mieux !! Meuh non ce n’est pas la vieillerie, c’est l’orthographe du français qu’elle est pas toujours fastoche. Je cite, (voir ce lien ) :
      « Immédiatement suivi d’un infinitif, le participe passé du verbe « faire » est invariable :
      La fillette s’est fait gronder par son père.
      Les robes que la princesse a fait confectionner sont d’or et d’argent.

      Mais, bien sûr, quand il n’est pas suivi d’un infinitif, le participe passé du verbe « faire » suit les règles d’accord habituelles.

  2. … Enfin, de toute façon, la candidature de NVB au premier secrétariat du « PS-Titanic », j’ai l’impression que ça va être sa faite, si j’ai bien compris ? Y feraient mieux de demander un(e) intérimaire à (Wo)Manpower-Secrétariat, pass qu’après, quand y devront la licencier, ça va encore faire des zistouââres à n’en plus finir… (Tiens à propos, ça existe le Conseil des Prud’Femmes ? Pisqu’y y’a bien des mecs qui sont sage-femme… on s’y perd, à la fin.)
    Bon, avec tout ça et kwââh qu’il en soie (naturelle), de mon côté je crois qu’y vaut mieux que je retourne me couchir.
    AaaaAAAaaaââââhh pluche !!

  3. « La plus pire, ce sera meilleur » : tel est le titre que je peux lire en haut. Et entre les pages qui défilent, je vois Gödel le Logicien qui me dit qu’il n’est pas d’accord à propos de ce titre, il pense plutôt que le plus pire c’est la mort.
    Eh oui, comment ne pas penser à la rencontre entre un car et un TER. Ce qui m’ennuie c’est que personne ne dit comment éviter ce genre d’accidents compte tenu de la quantité de ceux-ci tous les ans. C’est très simple : il suffit d’opérer comme dans les carrefours, on passe quand on peut !
    Ceci est vrai pour tous les accidents, par exemple le phishing dont pas mal d’internautes ont fait les frais récemment : visitez le site avant de donner naïvement des informations personnelles … l’inertie, le manque d’initiatives et de courage font qu’accidents et arnaques ont encore, si j’ose dire, la vie devant eux.

    1. Le plus pire c’est la mort ? la mort de jeunes écoliers, ça c’est sûr ; la mort de d’Ormesson à plus de 90 piges c’est en quelque sorte normal. Toutes les morts ne se valent pas, comme disait je ne sais plus qui – en fait ils sont nombreux à l’avoir dit : c’est quasiment un lieu commun.

  4. En attendant Gödel (orthographe incertaine…), en attendant, Gödel, dis-je, n’est toujours pas revenu nous dire si le plus pire c’est la mort. Voilà donc bien une proposition qu’elle reste indécidable et je crains que ce soit pour les siècles des siècles. Alleluia !

    1. Ce que vous avancez est décidément indéniable. Kürt G. avait d’ailleurs lui-même quelques certitudes.

  5. Merci de m’avoir fait dépasser la simple provocation et, par suite, consulter mon petit oui-qui. Voilà donc Kurt G. identifié comme hypocondriaque à tendance paranoïaque. D’autres pipeuls célèbres sont morts après des délires liés à la chtouille ‒ pardon, au stade d’atteinte neurologique de la syphilis ‒ sans que l’on prenne en compte pour autant l’influence de leur maladie sur le cours de leur pensée…
    Voilà quelques siècles, un certain philosophe considérait qu’il était impossible à un mathématicien de raisonner juste s’il n’avait la foi en Dieu pour ancrage. Nos penseurs et moralistes contemporains nous donnent plutôt à penser que la foi dans « le divin » nous empêcherait d’appréhender la réalité du monde perceptible.
    Pourtant, cahin-caha, la science s’est déployée. Un pas en avant, une chausse-trappe à l’occasion… et, pendant qu’on en (re)parle : « Citius, Altius, Fortius ».
    Heureux ceux qui ancrent leurs certitudes dans la réfutabilité de la Méthode ! Est-il possible de sortir de la conscience malheureuse ?

    J’vous laisse là, j’ai du repassage (j’adore re-pas-sage) qui m’attend, moi…

  6. … Le repassage m’a toujours paru une occupation hautement philosophique.
    Quant à Gödel, j’ai des doutes ; le fait que sa « pensée » ait été abondamment commentée par des gens comme J. Lacan et/ou R. Debray m’incline à penser (si-si, ça m’arrive !) qu’on n’est pas loin de la pataphysique : le fuligineux est fréquemment synonyme d’indigence de l’entendement et par suite, de carence de la conscience… Par ailleurs et comme le disaient fort justement les Shadocks : « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? »

    1. Monsieur Gödel était un matheux rigoureux – c’est normal pour un matheux – et puis un génie de la logique. Ses travaux les plus connus, couronnés par le théorème d’incomplétude, n’émanent pas d’une pensée fumeuse… du moins tant qu’il n’a pas été bouffé par sa parano, qui l’a tué. Bon, à la fin il disait avoir démontré l’existence de Dieu, comme quoi il s’était mis à sérieusement dérailler. Nulle pataphysique, mais la maladie mentale.

  7. Ne confondez jamais la « logique » – à laquelle on peut faire dire n’importe quoi, puisqu’il y en a plusieurs, dont… la logique sentimentale – et la « ratio », la raison (ou plutôt « l’entendement »), beaucoup plus exigeante et/ou rigoureuse, cher Tibert…
    Quant à la maladie mentale, elle nous a déjà dotés de pas mal de mauvais génies et, que je sache, nul n’est encore capable de dire/déceler à partir de quel moment elle fait réellement « dérailler » la logique dans son propre système « induction/ déduction » : les fous sont la plupart du temps des gens qui restent à jamais prisonniers de leur propre logique, qui n’a rien à voir avec LA logique (pour peu qu’elle existât vraiment en tant que telle) et que l’on confond là encore avec la raison ; notamment lorsqu’on professe que « le fou est celui qui a tout perdu, sauf la raison ».
    Mais creuser plus avant ce paradoxe – sinon ce contresens, malheureusement trop répandu – nous emmènerait vraiment trop loin…
    Don’t act.

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