Poussez-vous donc un peu

Coucou ? coucou, absolument, le revoilou notre pénultième Premier Ministre Valls, sorti meurtri, ébouriffé, molesté mais vivant de la lessiveuse de la Primaire de la Belle Alliance (La Belle Alliance ! qu’ils disaient, sans rire), vivant et à la recherche d’un futur point d’ancrage.  Il l’a trouvé, ce nid douillet : la « République en Marche ». Juste un petit détail, il n’a pas été invité : Valls ? inconnu chez nous, répond monsieur Benjamin Griveaux, porte-parole du mouvement sus-nommé, mouvement vite fait bien fait créé au cul de l’élection victorieuse du jeune prodige.

A la différence du coucou, ce malotru, qui dégage tout ce qu’il a trouvé dans le nid où il s’installe, monsieur Valls veut juste « une petite place », allez, un strapontin, quand y en a pour pour huit y en a pour neuf, etc.

Voilà : on a ici le scénario-type de moult prochains ralliements cocasses ou laborieux, voire surréalistes, à venir. Monsieur LeMaire, tiens – celui des LR, pas de la mairie – qui n’était pourtant pas spécialement pote avec messieurs Valls et Macron, et puis monsieur Estrosi, et puis Dugland et Dugenou, ces deux inamovibles vieux routiers de la politique, blanchis sous le harnois de la rude 😉 vie parlementaire. On joue les apporteurs de bras, les utilités, on propose ses services…

Et madame Duflot ? où se situe-t-elle, madame Duflot plus rouge que verte et qui trouvait tant de vertus à Benoît Hamon et sa flamboyante candidature ? et madame Hidalgo itou, tiens, qui tordait le nez sur la Macronite, pas assez à gauche à son goût ?

Bref, vous l’avez compris, les contorsionnistes utiles vont s’en donner à coeur-joie pour se glisser dans la bonne file. Si vous savez apprécier le spectacle, ça promet quelques moments savoureux.

Tibert

2 thoughts on “Poussez-vous donc un peu”

  1. … Ben, heureux de vous revoir Tibert, même si c’est pas gai-gai votre nouvelle présentation ! Et puis je vous voyais pas si jeune, tout de même… et pourquoi que vous avez pas un joli chapeau, comme Einstein et son copain illuminé sur le blog d’avant ?
    Maintenant, peut-être que nous n’en sommes encore qu’au « work in progress », puisque désormais tout est en américain ici ?
    Enfin, en attendant, la bise et bon courage : pour les cinq ans qui viennent, comme me le disait hier un correspondant grec, « vous allez en avoir besoin ! »
    Eux, y savent. Depuis 7 ans !!! mais ils ont le soleil, en plus, et comme le chantait jadis Aznavour « … il me sembleuh que ma misèèèèreuhh serait moins pénible au soleil… »
    Il me souvient l’avoir vu arriver un été au casino de Valras-Plage il y a… hum… des années de ça çui-là ; un convoi de trois Rolls : une pour lui (Je veux bien. Encore que…) et les deux autres… pour ses costumes et son matos accessoire. Les techniciens, eux, n’avaient droit qu’à une fourgonnette. Qui disait « La misère est dans l’oeil de celui qui regarde ! » Bon, il parlait de la beauté, bien sûr, mais caisse ça change ?
    Allez : A ciao !!!

    1. Vous êtes dur, toud’même : il y a une partie des libellés qui est en français (si, si, regardez bien !), c’est déjà ça… et puis cette putain de photo des deux fadas aux chapeaux qui ne veut pas se caser à l’endroit oùsque je veux la poser, bien qu’il y ait largement la place. Le wysiwyg sous WordPress, on oublie…
      Au fait, ma photo ? c’était au CM2, la photo de classe, avec le prof devant, en blouse grise (et nous aussi !). Tout une époque !

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