Une orange et un couteau de poche

Je l’entends à la radio, je le lis sur les canards, sur Toile ou sur papier pur papier : les Français, et même, tiens, les Européens – allons-y, carrément – vont se serrer les cordons de la bourse (des bourses, c’est idiot et ça fait mal) pour Noël. Tenez, j’en ai la preuve : ce lien.

Eh bien, c’est non seulement normal en ces temps de débine, mais ça devrait toujours être comme ça. Je sais que je vais me mettre à dos tous les rouages de la Distribution, les hypers-supers-moins supers et les petits commerces, mais tant pis. Noël c’est une fête chrétienne. Ah bon ? eh oui. Ah zut, ça change tout.

C’est une fête entre nous, en famille, tranquille ; si l’on croit au Petit Jésus on peut à la rigueur aller le lui dire, mais en tout cas ce n’est pas la fête des chéquiers. Les athées militants, les mécréants,  les Juifs (les Juifs, attendez donc Hanouka), les Musulmans, les agnostiques, ceux qui ne croient à rien, sauf au fait que rien ne mérite qu’on y croie, profitez de la trêve, ça n’engage justement à rien.  Faîtes-vous une petite bouffe, une soirée pizza-télé, etc, ad libitum. Mais au diable les crêpières électriques, les casseroles à fond spécial induction, les vaporisateurs de parfum, les gadgets stupides mais empaquetés pour faire jouli.

Si vous y tenez, une orange – une bonne, pour une fois ; un couteau de poche – robuste et qui servira, pas un truc à piles avec des femmes à poil ou qui joue la Cucaracha – ou un truc dont on a vraiment besoin, et basta. Et pour les gosses ? ben oui, faut marquer le coup… c’est Noël ; mais pas à coups de bidules en plastique à la con, et en plus avec des piles ! faut les désintoxiquer, ces petits.

Et tiens, pendant que j’y pense : pas de pub’ dans ma boîte à lettres, merci.

Tibert

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