Retiens la nuit

Libé nous informe gravement que les noctambules parisiens se plaignent, pétitionnent, car selon eux les nuits parisiennes sont menacées. Vous avez ici à droite (un peu plus loin) encore un peu plus loin ) encore, encore ) allez un effort etc…)))))  le lien qui, le lien que, le lien vers l’article de Libé.

Personnellement, je me fous que des gens qui ne travaillent pas le matin passent leurs nuits à faire la fête. C’est leur droit le plus strict. Le hic c’est que ces mêmes « teuffeurs » nocturnes n’ont pas la même conception de la liberté que moi : moi je leur fous la paix, mon sommeil, mes tentatives de sommeil plutôt, ne les perturbent pas, je pense ; réciproquement, on ne peut pas en dire autant ! ce serait pourtant la moindre des politesses.

Tant qu’on n’aura pas assuré la réciprocité des égards – ils font la fête en liberté, moi je dors en paix – toute tentative de conciliation sera vaine. Pour mémoire, je passe régulièrement du côté de Chénerailles, dans la Creuse ; il y a une discothèque à quelques kilomètres du bourg. En rase campagne. Seuls les crapauds les chouettes et les criquets sont empêchés de dormir : moi ça me va très bien. Que les fêtards nocturnes parisiens aillent donc faire du bruit dans la Creuse, et loin des bourgs de préférence. Ca va devenir un département super-branchouille, la Creuse.

Tibert