OK Corral

Il paraît que MM. J-M Ayrault, maire de Nantes, député d’un bout de Nantes (le cumul des mandats est une insulte à la démocratie, je ne le répèterai jamais assez) , président du groupe socialiste des députés, alias Buster Keaton car on ne l’a jamais vu rire, à peine sourire, et encore, et J. Lang, bien connu comme amateur de tags (mais pas sur la porte cochère de son domicile, eh oh ça c’est du vandalisme) sont en délicatesse. Ils s’engueulent, ils se tutoient mais ils s’engueulent car M. Lang a la faiblesse de tendre l’oreille à notre Président, qui lui parle d’ouverture, notamment sur un poste dans une commission chargée de moderniser nos institutions.

Pas bien du tout, ça ! lui dit M. Ayrault. Pas beau. « Il faut de la clarté » lui dit-il. De la clarté !!! c’est le moins qu’on puisse dire, s’agissant d’un PS où ça tire à hue et à dia et dans tous les sens. Bon courage M. Ayrault pour la clarté.

Pour le reste, et nonobstant ma peu de sympathie pour M. Lang, celui-ci a mille fois raison de ne pas rester crispé dans un anti-sarkozysme débile : on a besoin de toutes les bonnes volontés pour décoincer ce pays !

Beaucoup à gauche – et à droite itou – en sont encore au temps de la Guerre Froide et du tandem Kroutchev-Eisenhower : décoincez-vous, les gars, on en a marre de ces bras de fer contre-productifs façon Camillo-Peppone (*). Et, M. Ayrault, un p’tit sourire, allez, pour une fois…

(*) En fait, nombre de nos « politiques », droite/gauche confondues s’engueulent en façade pour le spectacle, mais se tapent sur le ventre et se font des bouffes en ville dès que les caméras de TF1 ont le dos tourné. Ils ont usé leurs fonds de culottes sur les mêmes bancs de l’ENA. Mais pas Mister Sarko!! ce qui explique bien des choses.

1992

Intéressante question abordée hier soir au JT de la 2 (ou de la 3 ? ou de la ?? bref on s’en fout) : la violence ad hominem (et aussi ad mulierem, of course) et son décollage, si l’on peut dire, dans les années passées. Un ex-flic bien au courant du sujet nous le dit tout cru, et assez précisément : c’est vers 1992 que cette violence « gratuite », exacerbée, injustifiée s’est développée, et ceci chez les jeunes, de plus en plus jeunes.

Ne cherchez pas : c’est aveuglant de clarté. Vous devinez ?

Tiens, une brève sur Le Monde qui n’a rien à voir, bien entendu. Micromou se bat pour rendre sa « XBox » utilisable sans panne. Une console de jeu. On doit pouvoir y jouer (quand ça marche, wouaf wouaf) à des trucs comme la guerre, la violence, le crime, plein de choses virtuelles et saignantes.

Il se trouve que ce genre de jeux ultra-violents (chéris des jeunes, qui s’y enferment) se sont développés à peu près il y a 15 ans. Vous voyez le topo ? je vous fais un dessin ?

Accroches

Un peu relâché ces temps-ci, monsieur le blogueur… eh nos billets, alors ? 3 jours sans produire, c’est regrettable ! tss tss…

Ouais, ça vient, ça vient, j’estois z’occupé ailleurs, oh eh faut pas pousser, je blogue d’acord, mais en amateur, alors, hein !!

« Let’s come together » : c’est le sujet du jour. Prenez une feuille de papier, interro écrite. En rosbif bien saignant ça donne « venons ensemble », ou « jouissons ensemble », les deux indifféremment ! évidemment, certes, et heureusement, ça dépend du contexte !! imaginez, si vous deviez traduire ça à l’aveugle !!

Eh bien, « Let’s come together » c’est dans le Figaraldus du jour , qui nous régale d’un petit clip bien enlevé ; ça a coûté 350 euros, et ça a été vu par 1.354.538 internautes (plus moi, of course). Ce petit bijou pas cher est mis en ligne sur « YouTube » par la Communauté Européenne pour vanter son engagement dans la production cinématographique.

A contrario, il paraît qu’un autre clip de cette collec’, traitant, lui, de la biodiversité, a été vu par 117 insomniaques maladroits ou distraits.

Bien entendu, c’est de fesse bien chaude qu’il est question dans ce tube bien nommé, vous l’auriez parié. « Let’s come together » se contente en fait de rabouter des scènes de coïts piquées dans les films subventionnés par l’UE, d’où son coût fort modique : eh bien, vous l’avez donc déjà vu, bande d’hypocrites ! « Amélie Poulain », « Breaking the waves », tout ça, vous connaissez.

Donc, soyez sympas, pour compenser, allez voir sur YouTube le clip sur la Biodiversité, ils font grise mine.

En seigneur cherchant ? en chercheur saignant ?

Puisque l’Educ’Nat’ et les universités sont sur la sellette, enfonçons notre méchant clou.

Une expérience d’enseignement dans le Supérieur (tout petit Supérieur, hein, s minuscule, pas très haut, quoi) m’a fait cotoyer des « enseignants-chercheurs » ; à vrai dire, ils le sont tous !! Double casquette, obligatoire. Mais moi pas, car je n’étais pas là comme membre du sérail, mais « petite main » externe.

Et que cherchaient-ils, ces seigneurs ? des articles en amerloc’ sur les sujets dont au sujet desquels ils étaient suppposés bosser, et allez mon petit, copier-coller, quelques retouches, un « abstract » un peu décalé, et roule ma poule, une publication de plus.

Ils cherchaient aussi à assurer leurs cours, car, c’est là que c’est amusant, ils devaient donner des cours ; des cours d’ailleurs sans rapport aucun avec leurs recherches. Exemple : un cours sur les bases de données, et une recherche sur les algorithmes préemptifs dans les OS « temps réel » …

Et je me dis, et je vous soumets mes cogitations : c’est de la foutaise ! Car il y a de bons pédagos, de bons chercheurs, des têtes pointues, des savants Cosinus, de remarquables profs (j’en ai connus), mais scrogneugneu pourquoi faudrait-il que le flûtiste soit aussi plombier, ou, pour recadrer mon sujet, que le chercheur soit aussi enseignant ?

Il s’agit, à l’évidence, de deux métiers bien différents. Que toute l’activité universitaire française soit bâtie sur cette chimère « carpelapin », « encherseicheurgnant » (*) est pour le moins navrant, et relève de la pure imposture.

(*) phonétiquement, et notamment en auvergnat, « enseignant-chercheur », cha chuinte un max !

Zapotage

Conformément à ses annonces de campagne, notre Petit Nicolas fait annoncer par son ministre ad hoc (car c’est, avouons-le, un président tourbillon, il en fait vraiment beaucoup, tirant les ficelles partout, à l’opposé du Chichi morne, en retrait et pontifiant que nous avons subi) que 10.000 postes ne seront pas remplacés à l’Educ’Nat : excusez du peu, une boîte d’un million cinq-cent-mille salariés, une paille ! Aucun patron au monde ne pourrait d’ailleurs prétendre contrôler un tel mammouth, et – coup de chapeau à M. Allègre, honni des pédagos publics – il est évident qu’un volume comme ça, on le tronçonne en unités gérables, ou on va à la pêche. Mais là n’est pas mon propos !

Un, je continue à penser qu’il n’est pas nécessaire d’être fonctionnaire pour enseigner le prétérit de « can », ou le théorème de Jean de Ceva : le secteur privé le démontre tous les jours, avec des résultats en général meilleurs. Qu’il y ait là concurrence est révélateur et bien normal.

Deux, entendre le choeur des Penseurs-Uniques (LCR, PCF etc… la gôche, quoi) crier comme d’hab’ au sabotage et entonner le refrain de la « dégradation du service public » fait chaud au coeur ! S’il est un naufrage, c’est bien celui de l’Educ’Nat : elle fut excellente il il a 30 ans et plus, elle est devenue pitoyable. Et pas parce qu’on lui a scié les pattes (il y a eu plein de ministres socialistes bon teint aux manettes), mais bien parce qu’elle a proclamé et mis en pratique des monceaux de conneries, le Bac’ pour tous, l’école « lieu de vie », l’élève au centre du système, bref je résume : nous avons un enseignement public à la dérive idéologique, et qui nous sort tous les ans des fournées d’illettrés.

Personnellement, gamin, j’ai sué et pâli sur les bancs des deux types d’établissements ; le système était le même, et simple : pour apprendre, on avait des profs, qu’on craignait (si, si), on bossait, on rabachait… et on nous contraignait à bosser. Et ça fonctionnait, quel que soit l’effectif des classes. Que nos pédago fonctionnaires, dont les plus anciens ont connu cette époque, osent se remettre en cause et évaluer leurs résultats.
Je sais, c’est un billet du style « de mon temps… » ! allez, pépé, va finir ta bouillie. Et lèsse nous faire des rédaks sur le dernié clip de Diam’s, elle est tro top.

Assiettes, sauces et nitrates

Allez, l’actualité nous asticote, mais un blog n’a pas pour vocation de remplacer votre quotidien favori : l’évènementiel est à prendre avec recul, voire avec parcimonie. Parlons bouffe ; en France ça paye.
Donc : assiettes d’abord – plus je visite de restos, plus j’assiste, triste, à la mise sous mon nez d’une assiette garnie ; parfois bien garnie, parfois peu, parfois mal. C’est navrant ! Chers amis, je vous recommande de privilégier, comme moi, le service au plat, pas à l’assiette ; et ça se fait rare… je connais plusieurs bons p’tits bistrots à Clermont-Ferrand, notamment autour de la place de la Rodade à Montferrand, qui continuent à servir au plat : comme quoi c’est faisable. La morue à l’auvergnate le vendredi y est une institution respectable ; si vous ne connaissez pas, allez-y.
* si l’on est plusieurs à prendre la même chose, le plat est bien évidemment plus rationnel et convivial. Chacun prend selon son appétit. Si le plat est chaud, le contenu reste chaud plus longtemps.

* Si l’on boude son assiette, eh bien le cuistot pourra sans vergogne remettre le contenu du plat dans la marmite : faisant la même chose avec le contenu de votre assiette chipotée, il se conduirait en gros cochon (et je l’ai vu faire, oui madame !).

* c’est plus hygiénique : le service à l’assiette nécessite des manipulations (mettre la rondelle de kiwi à droite des 2 haricots verts, disposer les 3 lamelles de viande en éventail… or le cuistot s’est peut-être gratté la tête juste avant !! tandis que mettre les ingrédients dans un plat n’a pas prétention à « faire joli », et c’est tant mieux !! On garnit le plat à la cuiller, et hop.

* ça fait plus de vaisselle ? Oui. Certes. Mais si c’est ça le critère numéro 1…

Sauces : enfin quoi, messieurs les restaurateurs, qu’est-ce que c’est que ces « vinaigrettes » blanchâtres, style giclée de sperme, dont vous nappez partout vos salades ? parfum peu engageant, au mieux quelconque, au pire fort goût écrasant de vinaigre d’alcool, décapant, raide, rebutant. Même les plus beaux mescluns s’en trouvent saccagés. Donc, si, vous, bistrotiers, êtes trop feignasses pour préparer de temps en temps de la vinaigrette normale et correcte (quel boulot !!), laissez-nous sur la table de quoi les faire nous-mêmes : du vinaigre de vin, de l’huile avouable (d’olive si possible, de noix, rêvons un peu, sinon de colza, de pépins de raisin, de tournesol), du sel, du poivre, et basta !! Ce sera bien meilleur que ces pommades masturbatoires, sans doute achetées par bidons de 5 litres chez un grossiste dont le nom commence par Me… et finit par …ro, en 5 lettres.

Nitrates : Bruxelles a la France à l’oeil sur ce sujet. Parcourant la Bretagne, vous y respirerez en effet à pleins poumons le lisier, délicieux effluent produit par ces innombrables et incontournables élevages industriels. Une institution, un « must », paraît-il que c’est le progrès, avec sa marée noire, un Amoco Cadiz de caca… et tout ça se retrouve bien entendu dans les nappes phréatiques tique-tique, et voilà pourquoi les bretons ne boivent, en dehors du Père Julien et du cidre bouché, que de l’eau en bouteilles !! Faudrait qu’ça change, n’est-il pas ? Allez, Bruxelles, encore un effort.

Jambon, jambons

Un entrefilet du Figaro-en-ligne parle du possible rachat d’une marque de jambon industriel « haut de gamme » (celui à 15 euros chez Mammouth) par les jambons Aoste, premier fabricant européen etc…

Imaginez un truc : vous êtes un quelconque charcutier astucieux, ni pire ni meilleur que tous ceux qui font du jambon de cavalerie, et vous avez vent qu’il y a à Anglet (64) une ZAC qui acceuille les entreprises à bras z’ouverts : la « ZAC de Parme ». Pas con, vous vous y installez, vous embauchez 3 ou 4 CDD, et vous lancez le « véritable jambon de (la ZAC de) Parme » : un vague produit un peu mieux présenté, par exemple avec un colorant moins criard, en forçant moins sur le sel… En goupillant bien votre étiquette, les gens peu regardants liront « jambon de Parme », et hop, un hold-up sur une AOC italienne, et presque légal. Youpee.
Eh bien, c’est exactement ce que le groupe Sara Lee a fait il y a un petit bail, repérant un bled de l’Isère nommé Aoste, pas italien pour 2 ronds, et hop, en 2 coups les grosses, l’industriel « jambon Aoste » est partout sur les étals des grandes surfaces ! Ils n’ont pas le droit de l’appeler « jambon d’Aoste » (voir sur Wikipedia) mais bof, les vendeurs du rayon charcuterie de chez Mammouth (mon hyper préféré) font la confusion, et donc les acheteurs aussi !!!

Mes amis (je peux vous appeler mes amis ? merci) chaque fois que vous voyez une étiquette « jambon d’Aoste » sur un jambon chez un charcutier, faites-vous préciser : est-ce vraiment du « jambon d’Aoste », du jambon du Val d’Aoste, en Italie, ou du « jambon Aoste » ?? et demandez la rectification de l’étiquette si, comme c’est probable, il s’agit du second… au bout de 50 clients à l’emmerder, le charcutier finira bien par faire quelque chose… par exemple aller voir à quoi ressemble le VRAI jambon d’Aoste, que l’on ne trouve quasiment plus, hélas ; la faute à Sara Lee et aux con-sommateurs que nous sommes.

à se flinguer

Un bobard, une vanne, un canular ? une revue d’automobile (pas la plus recommandable, d’ailleurs) balance une info comme quoi « ILS » préparent le passage du niveau maxi d’alcoolémie au volant à 0,2 gr. par litre de sang, au lieu de 0,5 présentement. ILS : ceux qui avancent masqués, nos Ayatollahs de la route, grands investisseurs de rond-points (il y a des boîtes de Travaux Publics qui se font un max de blé avec ça), ralentisseurs, radars, limites parfois pertinentes mais souvent stupides, chicanes, zones « 30 » sans écoles, bumpers, bandes rugueuses (merci pour mes amortisseurs et mes vertèbres) et j’en passe.
Et ça ne suffit pas, l’objectif c’est tout le monde à souffler dans le ballon, Seigneur pardonnez-nous nos péchés, nous avons trop picolé (mea culpa mea culpa etc…), les viticulteurs en Enfer, les mariages au Vichy-fraise, le Tiramisu sans Amaretto, le baba au rhum sans rhum, le petit remontant à l’aqua simplex au robinet, le coq au Chambertin au jus de raisin, les pots de départ au Coca Léger (burp), la bière sans alcool, le petit coup derrière la cravate réservé au lavage des dents, le soir, une fois la voiture garée.
ILS vont faire plein de blé avec cette nouvelle mesure (prunes, retraits de points), et pas un mort de moins : à 0,5 g. on est tout à fait en bon état de conduite, et d’ailleurs la limite actuelle a été instaurée en connaissance de cause. Tandis que 0,2 c’est carrément même pas un verre, alors disons-le tout net : autant rester chez soi si l’on a bu 2 verres, pas plus, et qu’on est parfaitement en état de conduire.
Des mesures efficaces, ce serait d’améliorer le réseau, de traiter les endroits « accidentogènes » – là où y a de l’accidentogène y a pas de plaisir – de baisser drastiquement les tarifs des péages d’autoroutes pour qu’on n’hésite pas à les emprunter (sur les autoroutes il y a très peu d’accidents, preuve que LA RAISON NUMBER ONE des accidents, c’est la route, pas le conducteur) ; ensuite il faut faire respecter la législation actuelle, qui est largement assez contraignante !

PS : De belles statistiques nationales sont sorties : la Gironde se distingue par ses taux de prunes et de retraits de permis : ont-ils des conducteurs plus dangereux, ou c’est-y que les z’autorités là-bas feraient du zèle ?? ils s’en défendent ; mais moi j’ai fait mon expérience, basta cosi, comme ils disent, et maintenant je contourne la Gironde, si je peux.

Redéploiement

Notre actualité, quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle (ce n’est pas de moi) ne prête guère à se marrer, donc soyons légers, ça aidera. Yahoo, qui donne parfois de bonnes infos, et d’autres, évidemment, traitent des difficultés attendues sur la réforme de la carte des tribunaux -cours d’appel, TGI… réforme qui, il est vrai, et chacun le sait, n’attaque pas de front LE problème de notre justice : des moyens, des investissements, du renfort et des picaillons !

Il est en effet archi-évident que nous sommes à la ramasse ; dossiers traités avec des retards aberrants – 3 ans pour une misérable affaire qui devrait être jugée en 6 mois maxi ; prisons débordant de partout et vétustes, donc des prisons qui ne font que du gardiennage, et fabriquent des irrécupérables… bref la Justice ne suit pas.

N’allons pas supposer que les juges, les greffiers, les avocats… soient des feignasses : comme tout un chacun ils bossent, certains plus, d’autres moins. Des hommes et des femmes normaux, quoi.

Des initiatives sont donc nécessaires.

Un de mes derniers billets traitait des retraites prématurées des conducteurs de TGV, de rames RATP, des agents EDF : la wouala la solution !! et heureusement que je suis là pour faire avancer le débat ! Et ça ne va pas nous coûter un radis, peut-être même nous faire faire des économies.

– On décrète que la retraite des SNCF EDF RATP… (j’en oublie) c’est dorénavant 60 balais, comme tout le monde, y a pas de raison, non mais ! (*)

* On prend tous ces gars-là, du moins ceux qui ne sont pas trop usés, il doit bien y en avoir, et on les envoie 6 mois en stage,

* On en fait des greffiers, des juges, des procureurs, des substituts de procureurs, des gardiens de prisons.

* On les paye à bosser, au lieu de les payer à sarcler leurs salades : tout bénèf’, pas de surcoût, et vu qu’un conducteur de TGV a une retraite supérieure à un greffier en fin de carrière, on fait même des économies !

* Ceux qui ne sont pas recyclables en intellectuels, on les forme aux techniques du bâtiment, et on leur fait construire des prisons 4 étoiles !!

* Et ça résout du même coup la crise du bâtiment, vu que ça met sur le marché des maçons en veux-tu en voilà.

Brillant, non ?

(*) en plus, c’est vrai, y a pas de raison.

Vodka-lemon ou lavasse

J’ai tenté de regarder hier soir sur Direct 8 un truc soi-disant super extra (dixit Téléramuche et plusieurs autres) : « l’impasse », avec un De Niro en lunettes noires et qui en fait des tonnes, une histoire de gangsters comme d’hab’. Fatigant, sans intérêt, une histoire de plus, qui n’apporte rien. J’ai arrêté les frais au bout de 20 minutes : à quoi ça sert de regarder ça ??

Et aujourd’hui je zieute un magazine télé de merde, gence « TV-accro » ou « Débil’Télé » qui m’est tombé sous la main, et que vois-je, ciel ? By Jove !! Arte nous sort « Vodka Lemon » à une heure où même les ménagères de moins de 50 ans saturent avec les feuilletons amerlocs mal doublés et la pub’ : 14 h 55, n’importe quoi, avouez.

Et vous le croyez, vous ? les critiques z’autorisés chez Télérama se fendent d’un vague entrefilet, du genre ouais, pas mal, un peu lent, désordonné… sympatoche, mais bof.

Moi je vous le dis les gars, la télé c’est vraiment que des traine-savates et des globuleux. Si vous voulez voir une oeuvre, une belle histoire, un souffle d’air frais, un témoignage qui a du sens et de la portée, arrêtez-vous et regardez « Vodka-Lemon » : c’est un beau film.