Verts de peur

Il paraît que monsieur Bussereau, le malheureux adversaire régional de maâme Royal – on s’attend à ce qu’il prenne une belle veste dimanche prochain – craint l’arrivée des Verts (tendance Europe : Bové-DCB-Duflot-Joly, etc)  dans les instances de gouvernance régionales. Il s’inquiète pour de grands projets d’autoroutes, d’aéroports… je lui souhaite de s’inquiéter, et les bétonneurs fous z’avec.

Il est clair que monsieur Bussereau, sans trop le dire, craint aussi la veste électorale, dimanche prochain, pour lui et ses copains de l’UMP. Bon courage, monsieur Bussereau.

Il est clair également que ce truc, là, ce machin de dimanche prochain, la votation qui s’annonce, nous bouche le paysage. Ras le paysage, la casquette, et le bol en prime. A vous décourager d’écrire son blog, et c’est bien là ce qui m’inhibe, me gèle les neurones, me paralyse le bout des doigts. Vivement lundi, qu’on passe à autre chose !

Le lecteur avisé pourra utilement zapper la soirée électorale, les femmes-et-hommes politiques naviguant de plateau télé en plateau de petits fours, et leurs rengaines, engueulades factices, coups de gueule, tirades prévisibles, convenues, fatigantes des soirs d’élections.

Dégagez-nous l’horizon, que diable, du vent, de l’air ! un peu d’air pur, si ce n’est pas trop demander… chers futurs nouveaux élus, au boulot, puisque paraît-il vous ne demandez que ça… au turf ! verts ou pas. Et place au printemps : le printemps ! ouais ! youpee !

Tibert

Ail à deux drimes

Oui, yes : I had a dream, j’ai fait un rêve, que tous les industriels de la planète se résolvent enfin à standardiser leurs produits, ou du moins les interfaces de leurs produits avec le monde extérieur. Que je puisse brancher mon cellulaire – mon mobile, si vous voulez – à n’importe quel chargeur de mobile ; que les queues de casserole Dugenou s’enclenchent avec un petit “clic” douillet sur les casseroles Macheprot, que les capsules de café Nénesse aillent au petit poil dans les machines à kahoua Latasse-Lavasse.

Mais je rêve ! je rêve… tenez, un tribunal a eu le culot de condamner un site internet qui vend du café pour “dénigrement” contre la maison Nescafé. Et pourquoi ? pasque ! pasque ledit site internet ose dire que c’est bien dommage que les capsules Nespresso n’aillent nulle part ailleurs que dans les machines Nespresso, et inversement ; oui c’est très dommage, vu que pour trouver les  capsules Nespresso chères à monsieur “What Else” Clooney, faut se lever matin et arpenter les grandes villes, et que c’est largement plus cher que le bon vieil expresso fait avec du café en vrac. D’autres marques, d’ailleurs, sont dans le même cas, mais Nescafé semble plus chatouilleux.

Bon, c’est pas tout ça, je vais me faire un petit cahoua. Et je vous avouerai un truc : j’ai horreur des systèmes “fermés”, pas compatibles, prisonniers. Ma cafetière accepte tous les (bons) cafés moulus fin ; et je vous écris ce petit billet sur une machine ouverte, si si : ce n’est pas du Win-Micromachin, du Nespresso logiciel ou similaire, non madame, c’est du logiciel ouvert, ça s’aboute, Ubuntu, à quasiment tout (ça se Raboute, dirait-on pour en Rajouter).

Tibert

Casting

… ou distribution, en français traditionnel. Casting (anglais : distribution) : l’attribution des rôles dans une pièce, un film, une représentation quelconque, une structure d’entreprise, sociale… important, l’attribution des rôles.

Tenez, hier je revoyais, l’ayant emprunté à la médiathèque du coin, “La moustache”, un film bien fait mais peu crédible ; je l’avais vu il y a une paire d’années, puis lu récemment le livre éponyme – bien meilleur, car logique, fort, construit, quand la fin du film dérape en scénario absurde, en eau de boudin, sans queue ni tête. “La moustache”, donc : ma louloute critiquait le rôle féminin principal, jugeant madame Devos, Emmanuelle, irritante et peu crédible. Mais imaginez que le casting lui ait attribué le rôle de monsieur Lindon, Vincent, lequel se rase la moustache au début du film – comme dans le bouquin.

Vous vous récriez non mais ça va pas, c’est un rôle de mec, n’importe quoi… poussons le bouchon moins loin : dans “Le chat”, bonne production de monsieur Granier-Deferre, où le vieux couple de retraités Gabin-Signoret se tire la gueule pendant une heure trente, mettez, tenez, monsieur Clavier, Christian, à la place de Jean Gabin, ou madame Bouquet, Carole, dans la peau de Simone Signoret : ça ne passe pas, c’est nul, coco, trouve-moi autre chose.

Bon, pourquoi je vous dis tout ça ? hein ? vous me voyez venir ? encore le PS qui se trouve scandalisé, c’est fou ce que le PS se scandalise facilement, une vraie rosière ! Tenez, monsieur Longuet, sénateur et plein d’autres emplois, de droite sans aucun doute, à propos du remplacement de monsieur Schweitzer, Louis (*), à la tête de la Haute Autorité de Lutte Contre l’Exclusion et les Discriminations (HALDE), se fend d’un avis négatif sur le casting prévu – on pressent monsieur Boutih, Malek, né dans les années 60 à Levallois-Perret, et huile au PS.

Pour monsieur Longuet, monsieur Boutih ne fait pas partie du corps français traditionnel… y a-t-il d’ailleurs un corps français traditionnel ? expression floue, vieillote, rejetante, mal embouchée. On use généralement d’une autre expression, “français de souche“. Souche, vieille souche, forcément ! racines, enracinement, longue histoire, nombreuses générations, généalogie… bref, reformulons plus précisément, plus juste : monsieur Longuet aurait pu nous dire que la nomination de monsieur Boutih à la tête de la Halde serait une erreur de casting, de distribution. On n’en est pas à parler de madame Devos arborant une moustache – là c’est carrément de la provoc’ – mais de monsieur Clavier  s’essayant à jouer les vieux retraités désabusés… monsieur Lucchini en catcheur inculte…  voyez ? il peut le faire, il peut le faire, soit ! mais bon…

Tibert

(*) “Schweitzer, c’est parfait ! Un vieux protestant, parfait ! La vieille bourgeoisie protestante, parfait ! […] parce que il vaut mieux que ce soit le corps français traditionnel qui se sente responsable de l’accueil de tous nos compatriotes.”

Info ? un faux !

Hier soir je lisais mes canards à la lueur de mon écran TFT 1280 x 1024, et notamment cet article alarmant du Monde-on-the-Toile : “L’agence Fitch met en garde le Royaume-Uni, la France et l’Espagne“. Il s’agit des déficits publics de ces pays… vous connaissez le topo : les agences de notation, Fitch, Moody’s, Standard & Poors et quelques autres, tous grands gourous décrypteurs des arcanes économiques, à la myopie – ou la complaisance – légendaire. Ceux qui attribuaient des notes “AAA +++”  (un peu moins bon, donc, que nos andouillettes “AAAAA”, mais excellent quand même) aux emprunts immobiliers “subprimes” états-uniens pourris, juste  avant que ça pète.

Bref, nous dit Le Monde, aïe aïe aïe, notre cher Euro est très très menacé – ça fait des jours qu’ils nous jouent cette antienne – et tiens, la Livre Sterling aussi, la v’la qui baisse, voyez comme nous sommes vulnérables, mal barrés. Alarmiste, Le Monde !

Moi, hein, je me dis, bon, mais les USA aussi, nom d’un petit bonhomme, les USA aussi ont un déficit que je vous dis pas… et l’agence Fitch, qui nous remonte les bretelles, à nous autres, européens, qu’est-ce qu’elle en dit, hein, des USA ? hein ? bon… voyons voir, voyons voir… un coup de moteur de recherche, broum broum, mouline mouline…

Et je tombe là dessus, tout frais du jour, daté d’aujourd’hui – excusez, c’est en Rosbif, le canard “The Telegraph” ; je vous traduis après. “Fitch Ratings has issued the starkest warning to date that the US will lose its AAA credit rating unless acts to bring the budget deficit under control, citing a spiral in debt service cost and dependence on foreign lenders.”

Voilà, ça vient, ça vient : Fitch vient de sortir un avertissement très fort, pointant le fait que les USA perdront leur notation AAA s’ils n’agissent pas pour garder sous contrôle leur déficit budgétaire, citant une spirale dans le coût du service de la dette et la dépendance vis à vis des prêteurs étrangers.”

Vous entrevoyez ce que je veux dire ici ? Fitch, on s’en fiche, certes ; ces Cassandre nous les cassent. Mais ce que disent ces Cassandre nous est resservi par le journal Le Monde tronqué (*), artistement boulangé, bref : déformé. Et comme disait le clown Grock : pooorqwwuua ? hein ? pourquoi ?

Tibert

(*) J’ai d’ailleurs utilisé le courrier des lecteurs pour leur faire part de ce dont je vous entretiens : que nibe ! ma petite remarque a été gentiment mise à la poubelle par le “modérateur”.

Le Styx ? à Narbonne !

Une révélation ! lisant ce matin une chronique nécrologique d’un ex-amuseur public oubliable, que nous oublierons rapidement et dont je ne vous impose donc pas la mémoire (chansonnettes façon “danse des canards”, bons mots, plateaux télé à paillettes avec échanges de flagorneries, talcs chauds, tout ça…), mais qui avait pile mon âge, donc quelque part ça marque, zut une crise cardiaque, comme ça, pffft, on est peu de chose ma brave dame… bref, je lis ça au courrier des lecteurs :

Après Roger Gicquel, c’est autour d’un compagnon radiophonique, de partir, pour l’aude-là! Adieu les amis, en attendant mon tour…“.

Ceci lève un mystère… où donc Orphée était-il allé repêcher son Eurydice ? où donc Charon fait-il traverser les âmes défuntes ? dans l’Aude, putainng conng, si j’ose cette orthographe phonétique. Le Styx, c’est sûrement le canal de la Robine… robine, robine…  ? la ruine, tiens, bon sang mais c’est bien sûr ! le corps en ruine, allez hop chez Charon.

Tous dans l’Aude, là, un jour ou l’autre… à bientôt, à Narbonne !

Tibert

Crépusculaires et matutinales

Tiens, au cours de ma lecture très très matinale des informations et non-informations, je lis ça…

1) Dans la rubrique “Brèves” ou “Dépêches”, “Toulouse punit Paris“. Ah ? enfin, la vengeance des “provinciaux” ? serait-ce pour la capitale le juste châtiment de sa suffisance, de son égo surdimensionné, de sa morgue, de sa monopolisation du spectacle ? Je clique : c’est une image, des types en shorts et maillots colorés qui se chamaillent pour un ballon ovale. Déception…

2) “… la tempête Xynthia (…) a fait au moins 51 morts et 8 disparus en France, l’ampleur de la catastrophe posant une nouvelle fois la question des règles de construction en zone inondable.” Ah… il y a des règles de construction en zones inondables… personnellement je pensais naïvement que la règle numéro 1, c’était de ne pas construire en zone inondable. Du moins pas autre chose que des cabines de plage et des cabanes de pêche. Mais on a changé tout ça… faut vous recycler, mon vieux(*). Y a du blé à faire.

Tibert

(*) on ne dit plus “vieux“, c’est grossier, incorrect… on dit “senior” ! si, senior. Les hispanophones l’avaient compris bien avant nous.

Un peu plus équilibré

Vous recevez, je reçois, nous recevons tous les jours des tas de mèls du style “get your rod engorged” (ayez une bite turgescente), que vous vous prénommiez Paul (Popaul pour les copines) ou Juliette. Evidemment, les envoyeurs de spam se foutent de filtrer proprement leurs saletés, dans le tas il y aura toujours quelques gogos pour se faire avoir. Heureusement il y a les filtres à spam, direct poubelle, et hop.

Mais voilà que ça devrait changer ! non que les spammeurs deviennent moins emmerdants, mais ils vont mieux répartir leurs envois. Car si toutes les Juliette, Claire, Rebecca, Cindy… de la planète peuvent aujourd’hui se plaindre de recevoir des messages inadaptés à leur morphologie, bientôt on va les envahir de courriers certes importuns, mais bien ciblés ! tenez, la pilule du plaisir féminin va débarquer. Et donc ses contrefaçons en plâtre, ses rabais à 79 % avec des bons d’achat, et ses spammeurs bien évidemment.

Aaaah tout de même ! c’était vexant toutes ces pub’s pour des pilules aussi bleues qu’inutiles – dans mon cas, hein, dans mon cas ! vous je sais pas.  Désormais je vais pouvoir recevoir des pub’s mal ciblées, moi aussi.

Tibert

Billard belge à trois bandes

On va traiter ici d’un système assez sophistiqué, belge, en l’occurrence…

Il est peut-être de votre souvenance, lectrices et lecteurs estimés, qu’un ex-premier ministre belge, Guy Verhofsdadt pour ne pas le nommer, avait commis dans les colonnes du Monde , le 12 février dernier, un billet – qui avait fait des vagues – intitulé “Quelque chose de pourri en République Française“. Il y traitait du fameux débat sur l’identité nationale… critiquait ce thème nauséabond, bref nous remontait les bretelles, on valait mieux que ça, un peu de hauteur d’esprit et d’universalisme ne nous ferait pas de mal etc…

Mais que lis-je, ce jour, dans un blog affilié à Libé-ration ? que ce billet, monsieur Verhofstadt (nous écrirons GV par la suite, c’est plus facile à orthographier) l’avait conçu comme un missile à tirer dans les coins : en fait, c’est la politique carrément xénophobe – pour ne pas dire plus : d’apartheid – de la Flandre belge qu’il entendait fustiger.  Ledit blog, clin d’oeil appuyé, titre d’ailleurs “Il y a quelque chose de pourri au royaume de Flandre“. Lisez ça, vous y verrez que parler français en pays flamand ne se fait pas impunément… pour ne pas vous attirer d’ennuis, portez un béret, tenez une baguette sous le bras, ayez une bagnole immatriculée “F”, ça peut vous sauver la mise.

Donc monsieur GV, en fait, paraît-il, pensons-nous comprendre, à travers la critique des travers français, entendait s’insurger contre cette politique d’apartheid (terme flamand / néerlandais) anti-francophones. Ah bon, voilà qui est plus clair !  En fait, nous devons ces éclaircissements lumineux à l’un des lecteurs de ce blog, qui écrit en commentaire, je cite :

Pour ma part j’avais compris la tribune de Verhofstadt dans Le Monde comme un message codé à la Flandre (entre 1940 et 1945 il fallait aller à Londres pour s’adresser librement aux Français, aujourd’hui il faut aller à Paris pour parler librement aux Flamands). C’était le maximum de ce qu’il pouvait faire. Je doute que le message ait été décodé.

Eh bien dites-donc… subtil, n’est-il pas ? fin politique, ce monsieur GV. Du coup, on lui pardonne son billet : c’était du billard, à trois bandes.

Tibert

Capitalisme à visage humain

Il y a des citations en latin, issues des célèbres pages roses du dico de ma jeunesse, du style “Non licet omnibus adire Corinthum” ( “il n’est pas permis à tout le monde d’aller à Corinthe” – en français du jour : tout le monde peut pas se payer un appart’ à Neuilly )… et puis des citations qu’on redécouvre avec bonheur, parce qu’elles font mouche, parce que c’est bien trouvé, que ça relaye la pensée… tenez, une coluchienne qu’elle est bonne :

Le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme…

le communisme, c’est l’inverse !

Tout ça pour introduire – c’est le fameux opening joke des anglo-saxons, blague liminaire pour disposer favorablement mon lectorat –  un article fort intéressant du Monde-sur-Toile sur les relais de la Banque (la vraie, avec un “B” comme “Beaucoup de fric”) dans les allées du pouvoir, que ce soit chez monsieur Obama aux USA, en Europe auprès des institutions de Bruxelles, en Grèce là oùsqu’y fallait être pour monter le délicieux mécanisme permettant aux Grecs de maquiller leur déficit, et à la banque Goldman-Sachs, puisque c’est elle qui est nommément citée, de se faire pas mal de picaillon tout de suite – tout en “remontant” un mécanisme destiné plus tard à lui en procurer encore bien plus : le beurre et l’argent du beurre !

On sait en effet depuis quelque temps que cette banque, qui est bien placée pour connaître la situation financière de la Grèce, a misé, comme d’autres gros fonds financiers domiciliés par exemple aux Iles Caïman ou aux Iles Vierges (*)  –  le sang attire les requins – des billes espérées juteuses dans des “paris” sur l’Euro à la baisse. Et tiens, justement, l’Euro baisse.

Je cite, tenez, cette petite manip’ :

“Pour Goldman Sachs, l’un des avantages de ce réseau est de pouvoir avancer masqué. Ainsi, dans le Financial Times du 15 février, Omar Issing signe un texte hostile à l’opération de sauvetage de la Grèce par l’Union européenne. L’intéressé signe cette tribune en omettant de préciser que, depuis 2006, il est conseiller international de Goldman Sachs. Et que le département négoce de la banque, qui a spéculé contre la monnaie unique, a tout à perdre d’une intervention européenne.

De fait, ce monsieur Issing était anciennement économiste en chef de la Banque centrale européenne. Et le voilà chez Goldman-Sachs. Il se trouve qu’il est assez facile pour un banquier de recruter d’ex-hauts fonctionnaires bien introduits et bien documentés pour profiter de leur carnet d’adresses et de leurs informations. Suffit de payer…

On me demandait il y a peu de rédiger un billet sur la cupidité : eh bien voilà qui est fait.

Tibert

(*) la suppression des paradi$ bancaire$ ? quoi, les paradi$ bancaire$ ? où ça ?

Buster chez les Gaulois

On connaît sans doute ce “cameraman” écrit et réalisé par le grand Buster Keaton – si vous ne le connaissez pas, louez le DVD, c’est un bijou, hélas presque jamais reprogrammé au cinoche  – mais ce qu’on a découvert cette fin de semaine c’est l’engouement des Français pour la vidéo façon “reporter du risque”, impavides Buster(s) filmant la tempête. Les canards sur Toile abondent de  titres du style “Vos photos de la tempête”, “Vidéos de Xynthia” etc.

Tiens, sur “Le Post” (voir ce lien sur votre moteur de recherche, je suis fatigué de vous mâcher le boulot) , extrait du témoignage d’une internaute, dont le toit de l’immeuble se barre sous les coups de boutoir du vent (pointes à 160 km/h, tout de même) :

Alors que les tôles métalliques se détachent du toit menaçant d’emporter d’autres cheminées, les habitants sont agglutinés en bas…

Téléphone, caméscope ou appareil photos à la main : ils veulent immortaliser cet instant de chaosNon décidé.

Qu’ils veuillent prendre le risque de se faire décapiter par une tôle, assommer par une pierre, heurter par une branche, après tout, pourquoi pas ?

Mais, ce qui m’a mise encore plus en colère, c’est que la plupart étaient descendus avec leur progéniture pour admirer ce désolant spectacle.”

… et environ une quarantaine de morts. La météo françouaise avait largement prévenu : alerte rouge !! pas bouger. Coucouche panier, limiter ses déplacements, c’est sérieux. Tu parles ! rien que pour pouvoir faire passer son petit clip vidéo amateur sur YouYouT’entube, on se sentait une âme de héros. Tintin, reporter ! THE cameraman !

Bon, y a des claques qui se perdent, vous en conviendrez.

Au fait, avec les quarante morts, catastrophe nationale, etc… autre titre ce matin, en aussi gros : Marseille écrase le PSG 3-0 !! vous vous rendez compte ?  c’est ça l’info, coco.

Tibert