Désespoirs routiers

En ces temps où les merdiques banlieues concoctées dans les années 60-70 par les urbanistes les plus nuls de la Planète sont sinistrement vides, juste animées par les incessantes rondes des cyclos trafiqués façon « mouches à merde », en ces temps de vacuité des cages d’escalier, les petits vieux se jettent par les fenêtres ou se flinguent, histoire d’abréger le rodéo, façon de ne plus le subir, de quitter le cirque dignement.

Il est vrai que l’exaltante perspective de voir augmenter rétroactivement les factures de gaz et préventivement les impôts et taxes divers, d’abord et essentiellement pour préserver le niveau de vie des élus et les dividendes des actionnaires, ça ne motive pas des masses à poursuivre. Il est donc des banlieues où les vieux se suicident en ce bel été 2012. Euthanasie vachement active, les enfants n’auront pas à se préoccuper d’une maison de retraite, l’équilibre budgétaire des caisses-retraite s’en trouvera amélioré : le self-cocotier, en quelque sorte, rien que du bon !… .

Parallèlement, ce terrible juillet 2012 a vu 13 personnes de plus mourir sur les routes françaises ; 13 de plus par rapport à juillet de l’an dernier ! terrible bilan (*),  qui comptabilise entre autres et bien évidemment les 2 piétonnes fauchées par un d’jeune désargenté mais lourdement chargé au volant d’une BMW (alcool + cannabis) sur la rue de Flandres, à Paris. Reste à en énumérer 11 autres, donc ?

Facile : les « séniors » ! tiens, les suicides de vieux, quoi… pour laisser la place proprement, le choix entre les veines des poignets dans la baignoire, la corde au lustre du living, les barbituriques à la louche, le grand saut dans le bac à sable et aux crottes de chiens de la « résidence » depuis le 7ème étage ? ou, pourquoi pas, le sprint rageur en ligne droite dans la Citron C3 modèle 2006, pied au plancher en 5ème, la main dans la main avec mémé pour se donner le courage, vers le virage prochain et le platane qui s’y profile ? si ça se trouve, au lieu d’assassins de la route, il s’agit de départs, sans au revoir ceux-là, la dernière ligne droite…

Et s’il s’y trouve un radar, dans la dernière ligne droite, pour sanctionner la survitesse létale du pépé… le flash, on l’envoie aux héritiers, bien évidemment. Il faut redresser le pays, ne l ‘oublions pas.

Tibert

(*) mais pendant ce même temps un nombre bien plus important s’est noyé, a dévissé de son rocher, s’est électrocuté avec la perçeuse, tombé du toit… vite, des radars de toits !

… marabout, bout d'ficelle, selle de ch'val… in FRENCH !!!

Yes, in FRENCH, you lots of english-speaking parasites of this blog. I will discard every comment in english, because it is a french-speaking blog, exclusively. IF you don’t write in french, THEN your comment –> trash, AUTOMATICALLY. Comprendo ? understand ?

Bon, ça fait du bien, de temps en temps, de recadrer les pendules. Hier, 23 commentaires anglophones à mon blog, juste pour faire ch… ou pour vendre ceci cela, ou pour critiquer connement mes choix éditoriaux. Mais revenons à nos moutons, ou plutôt au vide sidéral qui entoure les Jeuzolympiques, seul sujet brassé par la presse ces temps-ci. Et une merdaille par ci, et une de bronze par là, et les escrimeurs qui rentrent bredouilles la queue entre les jambes, et cocorico au judo, etc. Bon, le cirque habituel, quoi, qui consiste à tartiner vainement, noircir du papier sur des évènements futiles et passés. Les gars, au lieu de baver vos articles journalistiques et vains, allez donc trottiner ou jouer au foot, ça vous fera du bien.

A propos de merdailles, justement, notre verte ministresse du logement (social, le logement, forcément social), madame Duflot, a arrosé la promotion 2012 du 14 juillet de 30 Légions d’Honneur au titre de son ministère, très largement au bénéfice de ses potes et potesses. Naturellement elle s’est fait épingler par l’opposition, naturellement elle s’est défendue gnagnagna, mais je m’en fous qu’elle arrose ses amis de médailles plutôt que ses adversaires, la question est ailleurs : on la voit en blue-jeans sur les photos officielles, on la voit prendre le RER pour venir bosser, très bien, enfin quelqu’un qui se conduit de manière normale, mais la Légion d’Honneur, qu’est-ce que ça représente aujourd’hui ? il y a des centaines, des milliers de crapules qui l’ont reçue, cette médaille (et des gens très bien, aussi, soyons juste). Tout le monde sait que c’est pur bidon, de la poudre aux yeux. Au diable les médailles, madame Duflot ! ça, ce serait une position moderne et cohérente.

Pour finir, lisez donc cet article du « Monde », « Il faut en finir avec cette caste fermée de représentants élus » : le monsieur qui l’a écrit, Olivier Nay, a repris point par point tout ce que j’argumente depuis des tas de billets, à croire qu’il m’a plagié ! mais c’est de bon coeur. Je goûte particulièrement cette conclusion, oh combien vraie  : « Un réel courage politique devra été mobilisé, car nombreux seront ceux qui, parmi les députés et les sénateurs, à droite comme à gauche, n’hésiteront pas à ferrailler pour faire échouer une réforme qui menace leur carrière. ».

Tibert

Délicats équilibres

Tâchons d’échapper à la glose sur les JeuxZolympiques, ça nous évitera de brasser encore et encore les mêmes informations fatigantes, qu’on lit et entend partout. Oui on a plein de médailles, oui c’est fantastique, bravo, on passe à autre chose.

J’ai lu avec effarement l’entrefilet (pas un filet mignon, celui-là) que le « Monde » et tous les autres titres majeurs de la Toile nous ont balancé sur cette mosquée profanée à Montauban, par des abrutis qui y ont déposé deux têtes de porcs et quelques litres de sang. Bien évidemment c’est d’abord débile, et puis c’est répréhensible et condamnable. Donc, le Monde condamne, l « Observatoire National contre l’Islamophobie » condamne, le CFCM condamne, etc. Recrudescence des actes islamophobes, mises en garde, tout ça, c’est chaque fois la même levée de protestations et d’indignations.

Bon, mais je constate que si la presse régionale – la Dépêche du Midi, les Dernières Nouvelles d’Alsace, etc… – se fait l’écho des profanations anti-chrétiennes, elle est peu relayée au niveau national. Que telle église d’Avignon – l’église Saint-Jean, pour être plus précis – se retrouve avec de la merde sur les murs et un début d’incendie, qu’on « taggue » pour la croisade de l’Islam une église de Strasbourg, et autres incivilités, comme on dit maintenant, événements qui n’émeuvent pas nos gros titres parisiens.

Curieux, je suis allé voir les statistiques sur les « profanations anti-religieuses » ; le défunt France-Soir nous donne ces chiffres pour l’an dernier : de janvier à fin octobre 2011, 509 profanations.

– anti-chrétiennes : 434

– anti-juives : 34

– anti-musulmanes : 41.

Bon, aux JeuxZolympiques de la profanation anti-religieuse, comme on dit, « y a pas photo« , la Médaille d’Or les doigts dans le nez !  souhaitons donc au « Monde », à « Libé » etc… la même dose d’indignation et le même traitement médiatique de tous les côtés, ça ferait semblant de faire plus objectif.

Tibert

Claudine Dupont-Royal

Madame Ségolène, jamais à l’abri d’une phrase brutale mais profondément juste – juste mais brutale – nous rappelle que la « discrimination positive » ça existe, et comment, et chez les Roses, donc ! car telle ministre nommée Najat Vallaud-Belkacem n’aurait probablement pas obtenu le chouette poste qu’elle occupe, si par malheur et hasard des naissances elle s’était appelée Claudine Dupont (et, ajoutons le, a fortiori si elle était mâle). On pourrait en dire autant de Rachida, Rama, et d’autres.

Madame Ségolène dit ici les choses crûment, sans prendre de gants, et ma foi c’est un trait de sa personnalité qui me plaît. Dans la même veine, je voudrais prolonger sa remarque par ce parallèle : si Ségolène Royal s’était nommée Josette Durand, le destin de ladite personne en aurait été changé, elle  n’aurait jamais été candidate à la Présidence de la république, n’aurait pas chanté Charentes-Poitou, Charentes-Poitou, pas visité la Muraille de Chine avec le buzz que nous savons (la bravitude, etc…) . Car « Ségolène » ça rivalise avec Najat tous les jours au hit-parade ; quant à Royal, alors là, Royal !! au pays qui a réinventé la République, ça le fait, et comment !

Mais, prolongeons, prolongeons, des problèmes qu’engendre le fait de s’appeler Roger Dugland si l’on fait de la politique, ça  fait un bout de temps que je réfléchis à un truc sur le malheur de s’appeler SARKOZY. Ce malheur qui a fait que de nombreux Français normalement posés, pondérés, réfléchis, au lieu d’approuver diversement, modérément, peu, voire pas du tout les initiatives et la politique de cet homme, se sont pris d’une HAINE insensée, extravagante à son égard. J’ai vu des gens péter littéralement les plombs à la seule évocation de ce nom, j’ai déjà eu l’occasion de vous le dire. Et je vous propose ici des pistes d’explication : pourquoi ?

Je vais vous dire, le nom n’est pas du tout neutre dans cette affaire. Il eût mieux valu à monsieur Nicolas S. qu’il se nommât Paul Dugenou. D’abord Sarkozy c’est hongrois. On groit que ça n’a pas d’importance, mon oeil !  encore un « estranger »… mais, plus fort, dans Sarkozy on peut entendre Sarc-asme, et puis il y a KO, et ce catastrophique K qui sonne cassant, dur comme tout.

Donc, SARKasme, bien évidemment, et, cerise sur le gâteau, tenez vous bien, SARC(ôme de kap)OZI. Quoi ? le Sarcôme de Kapozy, affreuse affection opportuniste  « invitée » du SIDA, constatée dès les premiers cas de cette épidémie naissante, à la fin  des années 80. Relisez vos notes, enfin quoi.

Bon, ça n’explique pas tout. Mais il y a de ça, je vous assure. Le nom n’est pas neutre. Ceci étant, je lui avais dit, dans un billet, à Nicolas, de passer la main pour 2012, que son image était désastreuse, qu’il avait toute la meute bavante de la journalisterie rose aux fesses. Je t’en fous, il a voulu y aller quand même, il m’a pas écouté  – avec le résultat que l’on  sait. Normal, normal…

Tibert

Ensablements et berceuses

Le Fig’Machin de ce matin tôt titre  « Un bateau italien attaqué au Niger« . Tiens, me dis-je en moi-même, ce doit être une blague, pourtant nous ne sommes pas le 1er avril ??  le Niger, steppique contrée enfouie au plus profond des terres africaines… serait-ce l’attaque d’une barcasse remontant le fleuve éponyme ? voyons voir, voyons voir… en développant l’article, on découvre qu’il s’agit du Nigeria !! ah bon. Effectivement, au Nigeria il y a des ports, de la mer, donc matière à piraterie maritime. Bof, me direz-vous, Niger, Nigeria, y a pas grande différence, c’est kif-kif, qu’est-ce que ça peut vous foutre ? hein ?

Effectivement, qu’est-ce que ça peut foutre ? on s’en fout, des dépêches rédigées à la va-comme-je-te-pousse par un scrivaillon ignare. Il y a bien plus important, c’est les Jeuzolympiques, mon gars, tout le reste on s’en tape ! On va pouvoir s’éclater à la Kro et aux pizzas surgelées sur le canapé devant la téloche. Heu-reux ! La planète peut bien péter, on a une chance de merdaille au bobsleigh sans les mains par équipes.

Bon, c’est pas tout ça, faut que j’aille m’échauffer, moi. Y a un programme chargé aujourd’hui.

Tibert

Guignol(s) au Luco

Le « Luco » ? le jardin du Luxembourg, à Paris, jardin qui jouxte le palais éponyme, palais où sont supposés travailler 348 sénateurs, élus des élus, élus pour 9 ans (putain ! 9 ans !) , assemblée traditionnellement à Droite, mais virée d’un poil à Gauche depuis cette année. Au « Luco » se tient un célèbre théâtre de Guignol, la joie des petits n’enfants.

D’autres guignols peuplent le très luxueux bâtiment voisin ; ils ont eu ces derniers jours l’occasion de nous donner un réjouissant spectacle, si ce n’était pas lamentable : on sait que les Roses Redresseurs de la France, dans une frénésie à trouver du fric frais, y compris en soulevant les cailloux, rabotent nos revenus avec ardeur, et même rétroactivement, tiens ! (un exemple récent : les livrets d’épargne libre, hausse rétroactive au 1 er juillet des prélèvements sociaux, à effet au 1 er janvier 2012 ! remarquez, on a échappé à la rétroactivité à la Libération, en 1945 : les fichiers sont inexploitables, et plein d’épargnants sont morts…

Bref, donc, les Roses du Sénat et leurs alliés Verts et moins verts étaient priés d’entériner – simple formalité – une hausse de plus, ou plutôt une baisse, celle de la franchise des droits d’héritage. Baisse de cette franchise de 37 %, pas de main morte, donc, de 159.000 à 100.000 euros (*). Mais 11 sénateurs Verts manquant à l’appel, patatras ! un amendement UMP passe au vote, car les UMP, eux, étaient à leurs postes (**), et hop, pas de réduction de la franchise en héritage. La baffe, quoi…

Scrogneugneu, ça  va pas se passer comme ça, et on revote le lendemain !! c’est chouette : une loi ne passe pas comme prévu ? pas de problème, on va chercher les élus au  bistro en face, on les rameute, on les remotive, et le lendemain ça passe.

L’honneur et l’équilibre des Finances de la Nation 😉 sont donc saufs. Sauf que… sauf que, une fois de plus, nous voilà placés devant le spectacle lamentable de ces délibérations bidon, de l’absentéisme récurrent, du jemenfoutisme chronique de nos élus – ce coup-ci, ce sont les Verts qui étaient au vert, ou en voyage d’études, ou en journée cohésion, ou au baptême du petit, ou… mais pas à leur boulot.

Tibert

(*) au lieu de transmettre nos économies aux gosses, ce qui va en fait engraisser un peu plus nos gouvernants, consommons, consommons, mes amis.

(**) ne soyons pas naïfs, les UMP savent aussi se servir de la technique permettant de voter pour les copains absents ; apparemment ils la maîtrisent mieux.

Arnaqu' airport

Un superbe article du « Parigot » sur les nouvelles « technologies » destinées 1°) à décourager les gens qui tentent d’échapper au parking payant à Orly (et Roissy, même punef’) en stationnant quelque temps devant les portes d’accès… 2°) à obliger tout le monde à se rabattre sur les parcs à voitures, nolens volens. Les poulets, bien au chaud dans leurs cabines, n’ont qu’à verbaliser à distance, sans conflit, sans états d’âme.

J’y étais, moi, môssieur, à Roissy, donc, et fus contraint, devant une meute de rabatteurs comminatoires, de ne point stationner du tout (pas même 10 secondes !)  devant les portes d’accès du terminal Machin-Truc. De grands panneaux annonçaient « parking tout proche… 20 minutes gratos… » . Bon, que faire d’autre ? aller se garer en sous-sol, prendre un ticket gnagnagna… noter l’heure précise d’arrivée.

En fait il est IMPOSSIBLE (à Roissy ; Orly je ne sais pas) de ne stationner que 19 minutes 45 secondes si l’on doit se garer pour accompagner quelqu’un à son vol, ou Lycée-de-Versailles. Les parkings sont énormes, on y erre longuement ; il faut poireauter des plombes devant des cages d’ascenseurs surbookées et envahies de caddies croulant sous les valoches, s’orienter au pif et vaille que vaille dans les immenses halls surpeuplés, slalomer entre les mêmes caddies surchargés, faire la bise, une grande claque dans le dos, tourner les talons, refaire le chemin inverse – prenez l’escalier, ça ira plus vite ! – et découvrir, une fois rendu en un sprint dément à sa bagnole, qu’il faut aller valider son ticket de parking… la borne de paiement est juste à côté, à environ 160 mètres. Crac ! 21 minutes 19 secondes et 32 centièmes. Raquez 4 euros 50 l’heure de parking, mon bon monsieur. Prix d’ami, les aéroports de Paris se méritent. Vous ferez mieux la prochaine fois… vous laisserez la nièce, le copain, la soeur, votre femme… au cul de l’ascenseur  dans le parking, ou bien vous vous résignerez à raquer 4 euros cinquante, le prix du bisou face à la porte d’embarquement.

Tibert

Faveurs

Question de vocabulaire… à propos d’un meurtre à la BMW – deux piétonnes, une femme et sa fille, tuées ce wikinde sur l’Avenue de Flandres, à Paris, au passage rugissant d’une bagnole – on nous rapporte que le conducteur de la grosse allemande a été appréhendé, peu de temps après avoir pris la fuite : il se trouve qu’il était « défavorablement connu des services de Police« .

Bien… on comprend là que la Police avait déjà eu l’occasion de rencontrer ce monsieur – appelons-le monsieur Z. –  et dans des circonstances où il n’était pas « blanc-bleu », c’est ça ? on avait eu des motifs de reproches à son égard, donc… on avait noté quelque part des remarques négatives sur monsieur Z.  Bon. Mais, juste une question :  supposons qu’à l’inverse, la Police puisse noter combien notre conduite est exemplaire, citoyenne, c’est le mot à la mode, la tarte à la crème – nous ne crachons pas par terre dans la rue, ne jetons pas nos mégots ou des papiers gras sur le trottoir, ne bousillons pas les rétroviseurs des bagnoles garées dans le coin aux seules fins de nous défouler, n’arrachons pas les sacs à main des petites vieilles, ramassons les crocrottes de nos chienchiens… bref on est bien !

Et alors ? alors, rien, justement ! on n’est pas connu favorablement des services de Police ! Ils s’en foutent, les services de Police, si vous faites tout bon. Ils s’en tapent, ils ne notent rien sur leurs carnets. Il n’y a pas de connaissance favorable… les journaleux pourraient nous épargner le « défavorablement », ça marcherait tout pareil.

Je résume : soit la Police vous connaît, et alors ne vous bilez pas, c’est défavorablement ! défavorablement, obligatoire. Ou alors elle ne vous connaît pas. A la réflexion, c’est peut-être mieux comme ça.

Tibert

Fortunes diverses et variées

Les Roses, appliqués à détricoter tout ce qui, valable ou pas, vient de la Sarkozerie, détricotent donc l’exonération fiscale des heures sup’, etc etc… selon le principe « tout ce qui vient de mes ennemis est mauvais ».

Dans la même veine, et tournant le dos aux initiatives Sarkozyennes  de réduction de l’ISF, on va en remettre une belle couche sur les « plus riches », ces pelés, ces galeux, d’où venait tout le mal. Vous pourrez lire de plus amples détails ici.

Juste un  détail, justement : cette « contribution exceptionnelle sur la fortune » me paraît très mal intitulée.

Une – « exceptionnelle »  mon oeil : ça va revenir l’an prochain, etc… tant ces gens-là aux manivelles, ces messieurs-dames qui nous gouvernent sont totalement incapables de restreindre LEUR train de vie, leurs dépenses. Il leur en faudra toujours plus.

Deusse – « sur la fortune » ? elle est bien bonne. Il y en a, évidemment, qui n’ont eu qu’à naître pour être fortunés. Il y en a plein d’autres qui ont tout simplement bâti une épargne, ont trimé et moins dépensé qu’ils n’ont gagné. On les punit d’avoir peu consommé, de n’avoir point fréquenté Laurent et ses salades à la truffe blanche, au bénéfice du « Bon coin » avec son menu fixe à 12,50 pinard compris.

Décidément, on « n’aime pas les riches » en haut lieu, du côté de la Normalitude. Surtout si l’on est soi-même juste juste sous la barre du seuil de l’ISF, eh eh eh.

Tibert

Normalitude et vieux coucous

Plus la politique rétro-pédale, plus on a l’impression de revoir les vieux films délavés qui ont fait les jingles des années-Tonton, avec leur aréopage d’ex-ministres ressortis de la naphtaline. Ils nous auront tout de même épargné Jack’-le-retour, mais, tenez, nous voilà derechef affublés d’un avatar de Jospin, néo-rétro-Président d’une opportune Commission sur la Moralisation de la Vie Publique ! nous qui le croyions définitivement retiré des voitures, et à juste titre, et comme il l’avait annoncé Urbi et Orbi, jouissant d’une retraite bien méritée dans sa datcha de l’Ile de Ré… mais voici l’éternel retour-bis, notre Pénible Disponible revient, tel le matou de la chanson.

Et pour quoi faire ? la « Moralisation de la Vie Publique » est une commission de plus pour enterrer inlassablement les mêmes cadavres, c’est-à-dire une très forte surpopulation d’élus (2 fois trop, en gros), le cumul infâme des mandats électifs, la quasi professionnalisation des carrières politiques, l’excès et l’opacité des indemnités, frais de fonctionnement et autres dépenses soi-disant nécessaires au train de vie des élus, les retraites somptueuses, le laxisme et le jemenfoutisme de parlementaires qui ne sont pas souvent à leur poste, et j’en oublie sûrement.

Quelle légitimité ont donc les « ex » qui ont mariné avec délice, des années durant, dans le marigot parlementariste, pour le réformer, justement, ce marigot ? autant demander à un boucher de promouvoir la bouffe végétarienne. Les députés n’ont aucune envie de raboter leurs indemnités opaques et jamais questionnées, non plus que les sénateurs la volonté de ramener le montant de leur cagnotte à un niveau décent, etc.

Des « je vais tout faire pour… » nous en avons jusque là, et nous en aurons d’autres, hélas. RIEN ne peut changer potablement dans un pays qui s’aplatit devant les chauffeurs de taxis, les aiguilleurs du ciel, les agents de conduite du RER-B  et la Formule d’Augmentation Automatique du Prix du Gaz. Et surtout pas si l’on demande poliment aux élus de se réformer.

Tibert

PS – Parcourant ici la liste des membres de la Commission Jospin dont auquel je vous cause, je constate une large majorité de profs – fonctionnaires, of course, what else ?… et en fait, à part madame Bachelot, ils sont tous fonctionnaires. Soit les Français non-fonctionnaires sont trop cons, soit ils n’ont pas assez de temps libre, c’est ça ?