Plombards

Un parent me confie ses difficultés à trouver un plombier à Paris … il a fini par obtenir un devis surréaliste de presque 800 euros pour un travail qu’il estime – il s’y connait assez bien – à environ 3 heures et 50 euros de fournitures.

Un autre me citait – trop heureux d’avoir pu faire faire ses travaux ! – une importante facture pour un remplacement de vidage de douche, incluant 105 euros de « petites fournitures » (joints, filasse, pâte d’étanchéité) : on peut en acheter, de la pâte à joint à ce tarif-là !

Moi-même, je me souviens avoir été invité par un plombier à citer des personnes pouvant me recommander pour qu’il accepte de me soumettre un devis ; il s’agissait, non d’un robinet défectueux, mais du remplacement de ma chaudière à gaz. Hélas, ne faisant pas partie du Fan Club dudit plombard, j’ai dû aller chercher ailleurs.

Tout ça pour rappeler le vieil adage : « quand le bâtiment va … » ; mais ce que l’adage aurait pu ajouter, c’est que quand le bâtiment est en panne, rien ne va. Et le célèbre M. Bolkestein aurait eu fichtrement raison de vouloir chercher du côté des plombiers polonais. Rayon d’espoir : les néo-européens Roumains z’ou Bulgares seraient-ils portés sur la plomberie ? il y a du blé à faire, et celui-là n’a rien à voir avec les céréaliers.

Place de Grève

Nous voilà revenus au bon vieux temps – pas si loin – où l’échafaud était un lieu d’attraction populaire. Bon, effectivement dans « Casque d’or » Simone Signoret doit louer une fenêtre bien placée pour assister furtivement au raccourcissement de son Reggiani préféré ; ce n’était déjà plus la Place de Grève … mais de nos jours c’est plus facile, un téléphone mobile (un mobile, quoi, voir mon n’article dans les précédents), un petit coup de vidéo, vite sur Internet, et hop le monde entier peut assister à des évènements excitants au plus haut point ! Des centaines de milliers de badauds sont allés voir Saddam se faire tuer. Rhaaa lovely !!

Du pain et des jeux, bien saignants, comme au temps des Romains.

Quads

Dans une cité à Limoges on canarde les quads. Un jeune en meurt.

Il est vrai que les vidéos prises sur les mobiles des « quadeurs » (à pas d’heures) montrent qu’il s’agit d’un rodéo de plusieurs quads plutôt que du trajet innocent de quelqu’un se rendant d’un point A à un point B avec sa très bruyante monture.

Depuis quand durait le rodéo en question, l’histoire ne le dit pas. Pourquoi des jeunes dans les cités font du quad en rond au point d’indisposer (sans s’en douter, hein …) le voisinage, ça c’est un mystère.

Comment un voisin a pété une durite à force d’entendre les rugissements des bécanes, ça on peut facilement se l’imaginer. Le problème c’est que ledit péteur de durite était armé.

Correct ?

Les Anglais, jamais à la bourre, nous précèdent – pas trop loin , rassurez-vous – dans la correction politique vis à vis des minorités potentiellement méchantes. Donc là-bas des tas de municipalités ont « gommé » Christmas pour ne pas choquer … qui ? sûrement pas les Juifs, puisque ceux-ci sont là-bas depuis des décennies, voire des siècles, et n’ont jamais fait un fromage de voir Hanoukah omis par la majorité chrétienne ; non non rassurez-vous ce sont les musulmans qu’il faut ne pas choquer. Et on vous sort des « fêtes de fin d’année », « de la lumière », « d’hiver » … qui ne trompent personne.

Premio : Noël a perdu depuis longtemps son caractère de fête sacrée : tas d’hypocrites, c’est celle des fines gueules et du porte-monnaie – ça dépend de quel côté du comptoir on se trouve.
Deuxio : je demande à ce que le Ramadan soit rebaptisé « jeûne annuel » – y compris en Arabie Sa’aoudite, oui oui, y a pas de raison – pour ne pas me choquer. J’exige que Yom Kippour soit renommé « journée de pardon » , que l’Aït soit changé dare-dare pour faire un peu profil bas (disons : la fête aux moutons » ? ). Non mais … c’est vachement choquant, ces fêtes de pas ma religion !!

Des siècles de traditions ne pèsent pas lourd devant les gesticulations envisageables, peut-être prévisibles, hypothétiques mais va savoir … de quelques fanatiques supposés.

Minable.

Johnny s'évade, et alors ?

Ségo la royale vitupère M. Halliday pour se soustraire au Fisc (allez, une majuscule pour le Fisc, parce qu’il le vaut bien !) : c’est dingue, il y a des tas de Français qui ont déjà franchi la frontière, tels les Huguenots ou les ci-devant en d’autres temps : Aznavour, Prost, Loeb, Delon et je vous épargne la suite. Ségo perd là une occasion de faire de bonnes remarques sur la contre-productivité des impôts trop élevés chez nous … On l’a pourtant abondamment entendue, cette maxime, mais c’est une maxime non importable chez nous : trop d’impôt tue l’impôt.
Ce qui nous sauve (collectivement, hein, car nos impôts profitent à tous les Français, c’est bien connu) c’est que les pauvres cadres moyens, employés, petits chefs, chefs moyens-gros etc … n’ont aucune chance de pouvoir aller poser leurs valises en Suisse : c’est trop cher. Chez les Belges à la rigueur, mais c’est moins classe … donc en gros, population captive, nos Grands argentiers peuvent se rassurer.
Puis-je suggérer une solution : barricadons les frontières, empêchons Johnny de passer, coinçons-le tel Louis XVI à Varenne ! Les Suisses n’auront pas notre rocker national.

« Les portes du pénitencier

Bientôt vont se refermer,

Et c’est là (à Neuilly sur Seine) que je finirai ma vie

Comme Ségo l’avait dit. » (air connu)

Trajets SNCF

Sur le site Web SNCF voyages, d’où qu’on aille et où qu’on aille, on passe par Paris !! Obligatoire.

On a pourtant ce qu’ils appellent maintenant « Corail Intercités » : eh bien cherchez braves gens. Introuvable.

Exemple je veux aller de Nantes à Clermont-Ferrand : logique, Tours, Vierzon, Bourges, Moulins, St Germain des Fossés (changement !) … et Clermont ?? Que nenni. Par Paris !!! pourtant faut voir le superbe tortillard qui fait paris-Clermont … sans parler du changement de gare à Paris (le bus 91, car en métro il faut changer à Place d’Italie, avec armes et bagages). Trop faciiiile !

« A nous de vous faire préférer la bagnole », comme ils pourraient dire. La SNCF se fout de nous.

Tiens, un excellent article sur le sujet : http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=817

Couloirs de bus

Merci à la municipalité de Nantes (Clermont-Fd, Lyon, Marseille, Paris etc … ) : on bouchonne à qui mieux mieux en bagnole le matin et le soir, cependant que sur le couloir de bus voisin le désert règne. Un bus toutes les 1/2 heures au mieux : les hérissons pourraient traverser tranquillement. Mais la bande blanche sadique est là : c’est un couloir de bus (quand il y en a) et pour rien d’autre, sauf les hérissons.

Un poil d’idées ? A défaut d’avoir vraiment des bus fréquents (ce serait idéal …), une gestion astucieuse des couloirs de bus (on sait prédire quand ils vont arriver, merci le GPS) permettrait de libérer lesdits couloirs pour les voitures quand il n’y a pas de bus, soit 95 % du temps.

Les trains utilisent déjà ce truc depuis longtemps : ça s’appelle le « cantonnement ».

Si ça pouvait donner des idées … mais les municipalités n’ont-elles pas juré d’avoir la peau des voitures ? (sauf pour les élus, eh oh, eux ont des véhicules de fonction !!).

Un p'tit café dans un bistrot à Paris

Un matin de semaine, une chaude journée qui démarre dans le tintamarre des avenues -ici le début de l’avenue d’Italie, des arcades presque italiennes, justement, des terrasses de bistrots acceuillantes et agréablement ombragées …

Un café ? on s’assoit, on commande « deux noisettes ». La télé hurle -c’est les infos LCI – les voitures passent à 10 mètres en fanfare ; à part ça on est pas mal.

On a droit à un petit pot de lait avec nos 2 petits noirs … bon, une noisette c’est juste un trait de lait et basta, non ? Bof, va pour le luxe. Petit pot de lait froid, donc.

Mais l’addition ? 4,80 euros, mesdames-messieurs !! soit 2,40 euros la noisette.
Si les bistrotiers se plaignent de ne pas boucler leurs fins de mois, moi je ne les plains pas.

En passant, le fameux tableau des tarifs, bien planqué en haut d’un mur derrière la porte. On peut en effet y lire, après s’être tordu le cou, que le noir en salle c’est 1,80 euros, et que le petit crème est à 2,50 … donc la noisette, c’est une cote mal taillée, bien entendu. Donc disons, euh … 2,40 ??

Il y aurait bien une méthode, consistant – comme pour tout achat avisé – à comparer les prix avant d’acheter. Donc, imaginons-nous le nez levé dans x troquets, relevant les tarifs plus ou moins illisibles, caviardés ou pas de chiures de mouches, demandant au mastroquet « je n’arrive pas à lire, là … le demi, c’est combien au comptoir ?? – 2,30 ? merci, je vais réfléchir. » Et de nous décider pour le meilleur rapport prix/qualité/agrément/ amabilité. Vous voyez ça ?

Eh bien non, ça ne se fait pas. Autant il est normal de voir un peu partout les prix avant d’acheter, autant si je demande « combien c’est, un demi au comptoir ?  » en entrant dans un rade je vais me faire fusiller à l’aube. Les bistrots c’est spécial, on boit sans savoir, quitte à s’esbaudir ensuite devant l’addition.

Y a quèque chose qui cloch’ lad’dans !!

Sur ZZ après le Mondial de foot

Et donc ZZ est tombé dans le panneau. Materazzi, dûment mandaté par ses pairs, a permis par sa provoc’ l’expulsion du gars qui à lui seul pouvait faire la différence, que ce soit dans les 10 minutes restantes (les italiens étaient bien pâles alors) ou dans l’exercice des tirs au but, où ZZ est à peu près infaillible.

On connait la suite.

Donc provoquez, provoquez, ça risque de rapporter gros.