Robert et roberts

( L’utile canard hebdomadaire “Que faire à Montpellier cette semaine” , alias La Gazette, 2 euros tous les jeudis, penche à gauche, ce n’est pas un scoop – sans doute pour tenter de faire contrepoids. Un bref article (1/5 ème de page) – avec une photo d’ oeuvre d’art : un mannequin de vitrine empaqueté dans un sac plastique – commente la nouvelle expo du MO.CO (MOntpellier COntemporain (*)) : “L’épreuve des corps” . Il s’agit du corps, donc… et, je cite le directeur dudit MO.CO, “…et la façon de le traiter dit beaucoup de nos sociétés” . Eh oui… extraits de l’article : “on montre donc le corps dans tous ses états : en transition de genre avec les sculptures de Michele Rizzo…” ; il est vrai que c’est très bien vu, très tendance, avant de devenir banalissime, et bientôt remboursé (sic) par la Sécu : on se fait maintenant raboter la zigounette comme on irait pisser, et ça participe grandement de la dénonciation du système macho-capitaliste. J’exagère ? je pousse le bouchon, là ? à peine. Tenez, la suite de l’article : “Surtout, les artistes dénoncent sa soumission (la soumission du corps, NDLR) par des diktats masculins (…) ou par une société capitaliste qui broie le travailleur insuffisamment productif (…). Encore une fois, le MO.CO montre ici comment l’art contemporain s’approprie des sujets sociétaux pour mieux les dénoncer” . Au MO.CO, donc, on dénonce (sic) les sujets sociétaux, au moyen de l’art ; et c’est le détestable diktat masculin, la malfaisante société capitaliste qui s’y collent – comme d’hab, ajouterais-je. )

Mais le Robert, le dico bien connu, dans son édition en-ligne, a introduit iel” : entre il et elle, mais en commençant par il, on lit de gauche à droite, nobody’s perfect ! Lu à l’envers, ça fait la monnaie roumaine, valide au Scrabble tout comme zyklons, avant que iel y fasse aussi son entrée victorieuse – c’est l’affaire de quelques semaines. Mais, cher Robert, il reste pas mal de pain militant sur la planche – à pain, justement, à propos de roberts ! car si le/la tout récent.e iel se revendique de genre résolument, fièrement indéterminé.e (**), notre langue sexiste renferme encore des tombereaux de termes hélas genrés ! de pluriels neutres donc masculins ! Il va falloir turbiner ferme, Robert, pédaler dans la BONNE direction, abonder la BONNE cause ! Sur le site du Robert, justement : “robert – nom masculin. Familier : sein” . Délicieusement ambigu.

Tibert

(*) Une lectrice de Nantes suggère l’ Art Comptant pour Rien.

(**) Quelle soupe !

Cynisme, mode d’emploi

Un titre du Monde sur les pressions mi-grattoires à la frontière polono-Biélorusse : “des milliers de migrants visés par des canons à eau et des gaz lacrymogènes” … : en somme, les militaires polonais sont venus les embêter, les migrants ? non mais, où on va, là, on peut même plus rentrer en Europe clandestinement comme on veut ! Notez, Le Monde persiste dans son parti-pris : “Un policier polonais a été grièvement blessé, vraisemblablement victime d’une fracture du crâne, dans les heurts, a annoncé la police.” . Sur d’autres sites, on n’a pas écrit “... a annoncé la police” : c’est donc vu comme un fait, pas comme un bobard de la police polonaise. Vous vous ferez votre opinion…

Il en est qui glosent, sarcastiques, sur le sujet. Les officiels russes, le ministre de l’étranger, Lavrov, ce boute-en-train ; Poutine, et d’autres. Tenez, les commentaires outrés de monsieur Lavrov : “« Le comportement de la partie polonaise est absolument inacceptable » ; et puis « Ils violent toutes les normes juridiques » . C’est dingue, non ? des gens qui osent protéger leurs frontières contre une invasion instrumentalisée ! où sont les Droits de l’homme ? les Bonnes Ames ? les Assoces ? je vais vous dire : monsieur Lavrov, il est vachement déçu du comportement des Polonais. Il les voyait mieux que ça. Normalement, c’était un plan salaud mais imparable, et ça risque de partir en quenouille…

Notez, nous ne savons toujours pas QUI, en Europe politique, QUI, à la Commission, au Parlement… ne veut pas qu’on aide les Polonais à mettre efficacement en échec la bidouille provocatrice de la bande Poutine-Loukachenko. Zut quoi, c’est normal, ce qui se passe ? les étonnants charters de touristes moyen-orientaux vers la riante, pittoresque Biélorussie, avec excursions récréatives aux frontières polonaise et lituanienne ? D’aucuns à Bruxelles, une fois, devraient rendre des comptes pour leur duplicité, leur mauvaise foi, leurs calculs malsains envers la Pologne, qui, “fait le job” , il faut le dire ici. Remarquez, la transparence, à Bruxelles…

Tibert

On va matcher la réconciliation

Triste collecte de galimatias ce matin. Il faut croire que le dimanche soir les correcteurs de langue jouent relâche ? mais pas que. Tenez, le Grand Chef des rugbymen français, après une victoire de notre équipe contre celle de Géorgie, et avant un match contre les Tout-en-Noir : “On va chercher à matcher avec les All Blacks, partout et tout le temps” … déjà que l’anglicisme matcher est utilisé abusivement (on a les bons verbes chez nous, et le local c’est tout de même mieux !) pour correspondre, coller ( “ça colle pile-poil” ), on le met maintenant à la sauce rivaliser, tenir tête. Encore un vague verbe flou et fourre-tout pour accompagner un “euh… et… voilà ! ” . Enfin… c’est du sport !

Mais plus grave, c’est une avocate qui cause, là, en argot une “baveuse” (j’ai hardiment féminisé baveux, je suppose que c’est politiquement correct, comme l’omelette du même métal), gens rompus au langage, à l’éloquence. C’est madame Raquel Garrido, du groupe politique mélenchonesque, qui causait sur un plateau télé. Verbatim, donc, l’extrait d’article du Fig’ragots, et c’est madame Garrido qui s’y colle : «Les familles ont fait des efforts incommensurables pour participer au procès, pour trouver en eux la force de témoigner, de rendre hommage à leur mort, de trouver le chemin vers la réconciliation, y compris avec les terroristes eux-mêmes et les personnes qui sont poursuivies». Bon, deux belles fautes à “… en eux” (en elles, les familles) ; et puis “… hommage à leur mort” : il y a eu plusieurs morts, possiblement dans chaque famille ; donc leurs morts, sinon on comprend que c’est la mort des familles ? elles y rendent hommage ? absurde. Ici, en fait, à l’oral il n’y a pas faute (*), c’est le canard qui l’écrit faussement comme ça, “leur mort” : c’était verbal, donc supposons que c’était la bonne formule, au pluriel.

En revanche, c’est assez énorme ce qu’elle nous sort là, l’avocate insoumise ! réconciliation, y compris avec les terroristes eux-mêmes ? Ils vont bientôt leur faire des guili-guilis, des fois que ça aiderait à voter LFI ? Non mais… avoir vu sur des vidéos, relayé par les RSP (**), le sieur Abbaoud traîner en blaguant des cadavres d’infidèles attachés au cul de son son pick-up (enfin, du pick-up affrêté par Daech) ; avoir connu, le procès du 13 novembre tirant à sa fin, le détail des massacres ignobles de gens pacifiques venus écouter de la musique, et se réconcilier avec ceux qui ont fait ça ? jamais ! La justice, oui ; le pardon, la réconciliation, jamais. Comme disait l’un des témoins de la tuerie du Bataclan, faisant le parallèle entre le terrorisme islamiste et un cancer (je cite de mémoire) : “on ne négocie pas avec son cancer, on le combat”. Je suis bien d’accord.

Tibert

PS – Tiens, une fausse nouvelle, une intox, infox, un bobard, une fable : il faut que ça s’appelle fake-news, sinon ça va avoir l’air vrai – enfin, pas vraiment faux, vous voyez ? et puis on bouffe, froid, du cold case à toutes les sauces figées, quand ce serait tellement plus digeste, à la mode affaire classée.

(*) Sauf si c’est prononcé façon Topaze dans sa fameuse dictée “Des moutonnssess paissai-eu-nnt dans un pré” ; mais je n’ai rien entendu de tel.

(**) Réseaux-Sociaux-Poubelles

Les charmes de l’Est

( On a encore vu et écouté Macronibus ces derniers jours, longuement : “Passe, acte II” et “Travail, travail” ont été les antiennes du Chef. Il a l’air de considérer qu’avec lui aux manivelles, ça roule impecc’… il a juste oublié de nous causer insécurité, politique anti-drogue absurde, quartiers interdits, immigration haute pression. Ah si, le Pouvoir d’Achat, ça va être son dada d’ici mai 2022 : il paraît qu’ il a augmenté ! vous apprécierez… les réactions ? les gourous de la Gauche Authentique ont diagnostiqué chez Manu-les-Rouflaquettes des “marqueurs de Droite” : il y a des mots, comme ça, hop, on sait automatiquement de quel côté c’est ; travail ? de Droite. Exercice : imaginez le marqueur symétrique, labellisé “de Gauche” )

Mais, causons de la frontière Biélorusso-polonaise ! Le Monde a sorti là un article circonstancié mais d’une pudeur, d’une prudence remarquables. Enfin, quoi, tout le monde sait que le moustachu de Minsk, le doudou de Poutine, veut forcer l’UE à supprimer les sanctions qu’elle a prises contre lui depuis qu’il a été réélu de manière totalement frauduleuse ; pour ce faire il prend en otages des êtres humains, qu’il coince devant la frontière polonaise, et défense de reculer. Il importe que l’UE fasse savoir Urbi et Orbi, là où l’on recrute des candidats au tourisme à Minsk, ce qui les attend. Et il importe que l’UE apporte son soutien ferme à la Pologne dans son véritable bras de fer frontalier : quand il y a le feu à la baraque on ne demande pas au pompier s’il a sa carte du Parti ! Il importe enfin qu’on sache clairement QUI à Bruxelles veut qu’on laisse les Polonais et les Lituaniens se démerder tout seuls : un peu de courage, levez le doigt et expliquez-nous ça, nous sommes tout ouïe.

Tibert

PS – Et pourquoi les “migrants” ne demandent-ils pas l’asile politique à la Biélorussie plutôt qu’à la Pologne ? c’est chouette, c’est accueillant, là-bas, démocratique, humain…. les icônes de la Vierge, les églises à coupole… les soupes à la betterave…

A gauche en sortant

( Marre des exploits de Tintin Pesquet dans la capsule ISS : quasi impossible d’échapper au concert des médias sur ce personnage flottant, devenu quasiment un marronnier des infos. On n’a pas pu échapper non plus au projet qu’il a de redescendre sur Terre ce mardi : vivement mercredi, qu’on passe à aut’chose ! )

Mais bon, on y survivra, à T. Pesquet ; du moins on va essayer. Autre chose : monsieur Montebourg veut faire Président à compter de juin 2022, et il propose des trucs qui décoiffent. Pour qu’enfin les 100.000 (c’est son chiffre, ce n’est pas moi) étrangers indésirables sur notre territoire – donc sous le coup d’une OQTF (*) – déguerpissent, et bonjour chez vous, il veut interdire les transferts d’argent, genre Houesterne Younion, vers les pays qui traînent les pieds à les récupérer. C’est évidemment “clivant” car on suppose que cet argent sert surtout à entretenir les proches restés au pays : ça lèsera les travailleurs immigrés, pour le coup, qui paieront pour les brebis galeuses…. ça paraît farferlu, ça l’est peut-être d’ailleurs… mais songez que les Africains envoient des sommes colossales au pays : 85 milliards de dollars environ pour l’ensemble du continent en 2019. Et puis il faut sortir de cette impuissance à exécuter des décisions de justice : on a l’air de quoi ?

Bref, ça pourrait marcher : 1) Cet argent abonde largement l’économie des pays dits “pauvres” , qui en ont besoin ; 2) cette mesure peut faire bouger les lignes, et se révéler, on peut l’espérer, de très brève durée, quelques semaines tout au plus… le temps que ça se décoince dans les pays concernés.

Mis voilà, c’est catalogué “mesure de droite”, voire d’extrême-droite ! Monsieur Montebourg essuie donc – c’est automatique, quasiment presse-bouton – les critiques, horions et quolibets de ses ex-copains. Comme quoi tenter de mettre vraiment à exécution des décisions qui sont présentement des chiffons de papier, c’est de droite ! Le pompon à madame Sandrine Rousseau, typique modèle écolo “pastèque” (vert dehors, rouge dedans), qui suggère à Montebourg de “prendre à gauche en sortant du studio” . On attend avec espoir et intérêt 😉 les propositions de madame S. Rousseau pour faire enfin aboutir les OQTF en souffrance.

Tibert

(*) OQTF, Obligation de Quitter le Territoire Français. Moi j’ai une autre solution : dans l’attente de leur expulsion effective, on ouvre Biribi-2 pour y loger les personnes concernées.

Rites et opacité

Aujourd’hui, ça caille… bon, c’est normal, il faudra bien passer l’hiver, non ?

Mais autre chose : je vous ai déjà causé des abattoirs qui font du halal / casher ou pas : si vous n’êtes pas végétarien et voulez manger “profane” , “mécréant” , “athée” , vous avez deux solutions : a) du cochon (de bonne provenance, évidemment), là pas de problème ; b) de la viande en provenance d’un abattoir qui ne fait jamais d’abattage rituel. Pour ce faire il faut identifier l’abattoir sur l’étiquette, regarder s’il est dans la bonne liste… pffff ! pénible. Pénible ? c’est fait pour, pour qu’on laisse tomber.

Le truc, c’est qu’on (“on” , c’est la filière “viande” + le gouvernement, complice de cette magouille) ne veut pas que nous sachions si nous consommons du halal / casher ou pas : information “sensible” ! (*). Or la traçabilité fonctionne très bien : on est capable de rappeler des lots de steaks hachés défectueux, etc. Donc on pourrait nous informer, mais non : il faut que nous mangions dans l’ignorance.

Un article fort utile du Monde titre sur la nécessité de ne plus faire d’abattage rituel en France ! En Europe, je cite, “l’abattage rituel est aujourd’hui interdit en Autriche, en Suisse, en Norvège, en Slovénie, en Islande, au Danemark et en Belgique” (et en Grèce, il me semble, NDLR). Du coup, les enragés du “rituel” viennent faire abattre en France ! Ce qui favorise la filière idoine. Outre que l’étourdissement préalable à l’abattage garantit une fin plus douce aux animaux, l’abattage profane a le gros avantage de ne financer – encore heureux ! – ni les mosquées, ni les synagogues. Pour information (c’est très-très difficile de trouver des chiffres), on cite ici 8,5 centimes d’euro par kilo de viande. Manger halal sans le savoir, c’est financer à son insu le culte musulman : dans un pays qui se veut laïc, c’est assez scandaleux.

Plus fort : on trouve des sites houèbe indiquant que, par commodité et “humanité” , on adoucit le rituel halal par électronarcose préalable sur les volailles (choc électrique, qui les étourdit avant l’égorgement) ; et de s’interroger gravement : est-ce encore halal, ma brave dame ? Bref, on nous cache la provenance de ce qu’on mange, on fait du “rituel” plus ou moins, on finance certaines religions de manière totalement opaque : il est urgent d’interdire en France l’abattage sans étourdissement préalable, comme en Autriche, en Suisse, en Norvège, en Slovénie, en Islande, au Danemark et en Belgique. Et, enfin, de nous dire si c’est de la viande profane ou pas : nous avons le droit de savoir.

Tibert

(*) Je fus récemment à déjeuner dans un restau de spécialités kurdes : c’était correct mais bof… ceci dit, RIEN n’indiquait, nulle part, que les produits étaient en fait halal. Il a fallu questionner la serveuse. Je n’y retournerai donc pas : on se moque de nous, là.

Dissolution d’un autre “machin”

Tenez (ici c’est un article du Monde), voilà ce qui a été diffusé, quelques heures, sur les médias européens, façon pub : des suites de visages de jeunes femmes vues de face, coupées verticalement au mitan, d’un côté en cheveux, et foulard-bâchées de l’autre, façon tchador, ou plutôt hidjab. Le hidjab, vous savez, cet ensemble de tissu front-occiput qui masque aux mâles – ces irrépressibles prédateurs – la chevelure des femmes, moyennant quoi ceux-ci sont supposés ne pas les solliciter (sinon, bien évidemment, ce sont des putes, what else ?).

Cette campagne de pub a donc, suite à de justes et véhémentes protestations, été retirée fissa. Il faut savoir que c’est le Conseil de l’Europe qui finance ces appels non dissimulés à prendre le voile… je vais y revenir. Mais, une brève analyse du contenu de cette campagne : “Beauty is in diversity as freedom is in hidjab” , est-il écrit. Sachons, au passage, que les deux langues officielles de ce Machin sont l’anglais et le français, comme au Canada. Je traduis donc 😉 : “la beauté est dans la diversité, de même que la liberté est dans le hidjab” . Nous allons, perversement, inverser le propos : en Afghanistan, au Pakistan, en Iran, Arabie Saoudite, Qatar, Yemen… liste non exhaustive, on INTERDIT aux femmes de ne pas porter de voile (sinon ce sont des putes, je l’ai déjà précisé). Chiche que ces pays de liberté abolissent cette obligation privatrice de liberté ! Eh bien, oui, la liberté, vue d’un point de vue étroitement égoïste, c’est de faire ce qu’on veut de sa chevelure – et pourquoi pas un entonnoir sur la tête, comme Michel Debré ? – mais en France, pays où l’athéisme et les diverses religions sont libres, on veille à ce que celles-ci n’envahissent pas la sphère publique, et l’on interdit dans certains lieux, notamment à l’école, les signes religieux ostentatoires, comme le hidjab ou la kippa, justement : pas de prosélytisme.

Mais ce Conseil de l’Europe, keskeçé ? malgré la ressemblance des termes, c’est autre chose que le Conseil Européen, organe de l’UE, présidé par monsieur Michel. Créé en 1947, cet espèce d’ONU-bis, biscornu et mal foutu, fédère 47 pays dont certains sont en Europe comme moi je suis soprano coloratura. Il y a des pays “observateurs”, comme les USA – qu’est-ce qu’ils foutent là ? – et même un candidat rigolo, s’agissant de veiller aux “droits de l’homme” : la Biélorussie ! On y trouve la Suisse, qui nonobstant sa fière neutralité se voit là européenne, mais aussi l’Azerbaïdjan, la Turquie, la Russie, le… voyez la page houèbe citée plus haut. Le budget – auquel nous participons – permet de financer des campagnes “pour la liberté, les droits de l’Homme” : vaste programme, comme disait MonGénéral. Nous avons donc partiellement financé, avec nos impôts, cette pub “de liberté” glorifiant le voile islamique, ce symbole de sujétion au mâle.

Bref, il est urgent qu’on quitte ou saborde ce navire pourri, travaillé en douce et savamment par des influenceurs délétères.

Tibert

PS – Gros titre de Ouest-France : “« Ça m’a détruit » : cette assistante maternelle a été accusée de viol.

Certes, une accusation de viol, à tort, c’est épouvantable. C’est un vrai coup de massue ; ça l’a détruite, féminin, l’assistance maternelle. Elle va se faire engueuler par les activistes de l’écriture inclusive, l’assistante maternelle. Et le canard, donc, qui laisse passer des verbatim comme ça !

Le crime de craindre

On n’en finit pas de border légalement la parole et l’écrit – enfin, en théorie ! parce que dans la réalité, rien qu’à surveiller les horreurs qui se disent sur les réseaux sociaux-poubelles, ça demanderait des armées de modérateurs-délateurs. On borde, on circonscrit, on encadre : il est désormais puni par la loi de dire que… il est criminel d’inciter à la haine de… de nier que… de prétendre que… : on ne pourra bientôt plus rien dire en public, à part d’inoffensives considérations sur la qualité d’un pinard ou sur le temps qu’il fait.

Tenez, la MachinTruc-phobie a encore tenté de sévir, de museler : en Italie, selon un article de France-Info à la rubrique “Vu d’Europe – a european perspective” , on lit ceci : “ITALIE : Des applaudissements éclatent au Sénat italien après un vote bloquant le projet de loi anti-homophobie“. C’est un test de QI, on a superposé deux négations… traduisons donc : les sénateurs italiens ont rejeté – ils ont bien fait – la proposition de loi Zan (du nom du député de centre-gauche Alessandro Zan) qui date de mai 2018 ; cette loi aurait fait de la discrimination et de la violence à l’égard des personnes LGBTQ+, des femmes et des personnes vivant avec un handicap, un crime de haine.

Là je m’interroge : bien évidemment, discrimination, violence, aucune hésitation : c’est condamnable. Condamnable envers tout être humain, d’ailleurs, pas que les LGBT++ etc. Mais pourquoi une loi spécifiquement pour eux ? (elles et eux, comme ils disent). Pourquoi la discrimination envers les albinos, les petits, les rouquins, la violence envers les gros, les moches, les chauves, les qui ne vous plaisent pas… coulerait des jours paisibles, quand envers les LGBT++, les femmes et les handicapés, ce serait très vilain, condamnable ?

Et ce crime de haine ?! c’est clairement du délire. Haïr (sans agresser, évidemment) n’est pas un crime, c’est un sentiment. Moi, personnellement, tenez, je hais, eh oui. Par exemple, entre autres, je hais le rap, le heavy-metal, “Perles de cristal” à l’accordéon-musette, les ziziques sirupeuses de Clayderman, les romans de… ne vexons personne, les sonos à donf’ qui font vibrer la peau du ventre, les retransmissions du Tour de France, et un certain nombre d’artistes ou prétendus tels. Et puis, si j’aime ou hais plein de choses, je crains (phobie, donc) un tas de trucs. Et alors ? j’en ai le droit, c’est MON choix, comme ils disent. En quoi cela perturbe-t-il la société ? Alors, comme ça, il serait interdit d’éprouver de la haine ? de la crainte ? on va où, là ?

Tibert

L’intransitif et la fierté

( Grave question, qui est posée à la Justice… on sait qu’en Alençon, pour protester contre l’interpellation d’un dealer – “Qu’est-ce ? on ose déranger notre trafic ?!” – des djeunes ont mis il y a quelques jours un quartier à feu et à sang, tiré au mortier sur des flics, etc (air connu, scène rabâchée). Le lien entre les deux séries de faits est patent, a été énoncé fort et clair par les fauteurs de troubles eux-mêmes. Et je lis ça sur France-Info : “Alençon : une enquête de flagrance ouverte pour établir le lien entre deux interpellations et les violences de la nuit de mardi – Des violences urbaines avaient éclatées dans la nuit de mardi…” . On va donc réinventer l’eau tiède, s’efforcer d’établir des corrélations qui sont connues de tous. Remarquez, ça occupe… au passage, suggérons aux journaleux de France-Info de réviser les particularités des verbes intransitifs, dont fait partie éclater dans le sens où ils l’ont utilisé : des violences (…) avaient éclaté ! )

Et puis des amis de Montpellier, voyageant (verbe intransitif) hier dans un tram de cette ville, me disent avoir croisé une rame entièrement habillée aux couleurs arc-en-ciel, et affichant un grand bandeau “Montpellier t’aime (2 fois) – Marche des fiertés” . Des recherches sur mon moteur, de recherche justement (eh non ce n’est pas Gougueule, je n’ai pas googlé, et toc !), montrent en effet cette curiosité. Que les LGBTQ++ et leurs amis fassent la fête, c’est bien normal s’ils en ont envie, dans le respect des lois. S’ils sont fiers, eh bien qu’ils clament leur fierté, du moment qu’ils admettent qu’on puisse ne pas partager leur façon de voir et de vivre. Que la mairie de Montpellier leur fasse de la pub à ciel ouvert et aux frais de… aux frais de qui, au fait ? (tenez, voyez ça), là en revanche ça questionne ! et mes amis de réclamer, la semaine prochaine, une campagne de pub sur le tram montpelliérain, pour la bonne vieille union traditionnelle battue en brèche et dont ils se disent fiers : un homme, une femme (*), ou vice-versa si vous préférez.

Tibert

(*) Chabadbada, chabadabada…

Délivraisons

( Le Firagots nous révèle partiellement (pour la révélation totale, c’est payant) que le fameux laboratoire de Wuhan, en Chine, dédié aux études sur les virus a commis des imprudences avec des Coronavirus… on est abasourdis ! quiconque sait additionner 2 et 2 a déjà constaté depuis des mois que cette pandémie vient manifestement de Wuhan, pas très loin dudit labo, et en a tiré des conclusions simples et lumineuses. Egalement, et à notre grande stupéfaction, les autorités chinoises s’obstinent à nier mordicus que ça se soit passé comme ça. Incroyable, non ? )

Mais je lis ça sur France-Info : “L’IHU de Marseille a continué de délivrer des traitements contre la tuberculose malgré les réserves de l’autorité du médicament ». Soyons précis : si ce sont des réserves, ce ne sont pas des interdictions ! car si je dis “vous ne devriez pas faire ceci-cela” , c’est différent de “je vous interdis de…” . Bien… ceci étant, je ne suis pas en train de prétendre que l’ IHU de Marseille a bien fait, et je n’en sais rien : je pointe une incohérence, un discours flou. Et quand c’est flou, y a un loup, madame Aubry l’aurait dit comme moi.

ET puis l’IHU qui délivre des traitements, là c’est du charabia journaleux clairement anglomane, et ridicule. Que l’IHU administre des traitements, qu’il les applique, oui… qu’il les procure, les impose, bon… qu’il les inflige, sans doute ; qu’il les livre, ces traitements (à vélo avec une sacoche isotherme dans le dos, comme Déliveuroue ? ), bof, à la rigueur – bien qu’à l’évidence ce soit nettement plus qu’un boulot de livreur. Mais délivrer ? deliver, en rosbif = livrer, fournir, pile-poil mais en plus long, inutilement plus long, et anglais… et ambigu avec ça ! on pourrait comprendre “délivrer des traitements” = libérer (les patients) de traitements inadaptés ou pénibles, ce que chacun peut concevoir : l’hôpital n’est pas une partie de plaisir. Mais qui nous délivrera de délivrer ?

Tibert