Tiens, j'avais pas remarqué

Titre dans “Le Monde” : Le prix du carburant baisse mais pas pour les passagers aériens“.

Extrait, si vous n’avez pas internet 😉 “Le prix du billet d’avion est composé de nombreuses taxes, dont la “YQ”, ou “surcharge carburant”, qui est la plus importante (jusqu’à 70%). Elle est destinée à compenser l’augmentation du prix du pétrole, ainsi que les dépenses de sûreté. 
Depuis le mois de juin 2014, les prix des carburants ont plongé.  Mais pas celui de cette taxe YQ”.

Eh oui, le pétrole brut a plongé de plus de 100 dollars le tonneau à moins de 50…  pas la taxe YQ, la bien nommée.

C’est juste une remarque, hein. N’allez pas en conclure je ne sais quoi de louche, il y a sûrement une explication… téléphonez à Air-France, ils vous diront bien, eux…

Et puis portez vous bien. La santé, surtout… important, la santé.

Tibert

Saint-Jacques flambées au whisky

Je me suis récemment intéressé – une soirée diapos « Retour de pélérinage à Compostelle » m’y incitait – à l’histoire de Jacques, le « patron » de la ville nommée Santiago en Galice. Quel Jacques ? Il y en a des palanquées dans l’histoire des disciples du Christ, dont les deux plus éminents, Jacques « le juste », le cousin de Jésus, mais ce n’est pas lui qui m’intéresse ici ; celui dont je vous cause, c’est Jacques de Zébédée, « Jacques le majeur », un des douze apôtres initiaux. Saint-Jacques, quoi. Soi-disant enterré à Santiago de Compostelle, mais c’est très probablement du flan… Le pélérinage de Compostelle, c’est d’abord une excellente façon de ne pas oublier qu’on a des pieds pour marcher, pas seulement pour aller rejoindre sa bagnole.

Mais bon… il se trouve que l’Espagne a été occupée très longtemps par les Maures, les Sarrasins, etc. Voyez l’Andalousie… et comme  Charles Martel chez nous vers Poitiers en 732, il y a eu des chefs espagnols qui ont combattu ces Maures, et les ont finalement virés, plus tard que par chez nous – ça a pris du temps.

Bref il se trouve que le Saint-Jacques de Zébédée et de Compostelle, là, serait apparu – il était mort et enterré depuis environ sept siècles – au cours d’une bataille, en l’an 834 à Clavijo, bataille où il se chargea lui-même de sabrer moult Maures, retourna le cours des choses et donna miraculeusement, on peut le supposer, la victoire aux Espagnols.

C’était Saint-Jacques le matamore : le mata-Maures (matar : tuer). Vous vous rendez compte ?

Et comment se fait-ce que ce terme, matamore, soit d’usage licite ? C’est clairement un terme insultant dont la Loi devrait proscrire et punir l’usage, ce me semble. Quant à se rendre à Compostelle, à pied, à cheval ou à bicyclette pour y honorer Santiago le matamore, franchement, c’est politiquement malvenu, on devrait déconseiller, pour ne pas heurter certaines sensibilités. D’ailleurs Poitiers, chez nous, c’est limite.

Au fait, en pianotant « Saint-Jacques » sur mon moteur de recherche favori – non ce n’est pas Gougueul – je ne tombe pas sur Zébédée et le matamore, je tombe invariablement sur des recettes de cuisine. Je vous recommande, c’est délicieux, comme indiqué dans le titre, juste farinées, avec un soupçon de crème fraîche pour lier. Ce qu’il faut, c’est du liant.

Tibert

Phobos et misos sont dans un bateau

Intéressant retour aux racines, grecques en l’occurrence, de certains termes très galvaudés, je vous cause ici d’une contribution d’Olivier Rolin dans le Monde d’il y a 48 heures – hélas ce lien, cher lecteur, vous conduira, si vous n’êtes pas abonné, à un court début suivi d’une injonction à raquer 2 euros pour acheter ledit document in extenso.

Titre du papier : « Ce que phobie veut dire ». Et O.R. de développer la thèse suivante : phobos, c’est la crainte, à la différence de misos, le ressentiment, la haine (voyez votre vieux dico Bailly grec-français). Et de développer conséquemment sur islamophobie : « Si ce mot a un sens, ce n’est donc pas celui de « haine des musulmans », qui serait déplorable en effet, mais celui de « crainte de l’islam ». Alors, ce serait une grande faute d’avoir peur de l’islam ? » Et O.R. justifie cette crainte par de nombreux faits récents, de Boko Haram à Daech, des égorgements aux massacres dans les écoles au Pakistan, etc. Il est vrai qu’il y a du choix dans l’horreur.

La fin de cet intéressante intervention manie le paradoxe : « Je voudrais bien savoir si les juifs de France n’ont pas peur de l’islam. Moi, en tout cas, j’ai peur d’un certain islam. Mais je n’ai pas peur de le dire ».

Olivier Rolin n’a donc pas peur, c’est sa conclusion, de dire qu’il a peur d’un certain islam – c’est de l’islamophobie au pied de la lettre grecque. Mes bien chers auditeurs, vous êtes vernis : si ce texte est hélas réservé aux abonnés, les commentaires – passionnants – sont en lecture libre : c’est un débat riche et plein d’enseignements. Je voudrais juste mettre l’accent sur certaines critiques violentes et récurrentes : O.R. fut maoïste dans les années 66-72… et on lui reproche en somme d’avoir là renié ses idées (ses idéaux), façon limpide de lui signifier que sa “peur d’un certain Islam” est bigrement à droite, voire, horreur et putréfaction, extrêmement à droite !

Quel dogmatisme ! Quelle étroitesse de vue ! En somme, il aurait dû, O.R., rester cramponné à son Petit Livre Rouge 40 ans plus tard, vouer sa vie au Grand Timonier quoi qu’il advienne, indifférent au monde qui bouge ? Et la réalité, les gars, les faits, nom d’une pipe !

Les faits, et l’analyse lucide des faits, les amis ? Ça vous dit quelque chose, la lucidité ? De luciditas, bas latin… voyez votre vieux Gaffiot. Hélas, la lucidité serait-elle de droite ?

Tibert

Serons nous tous folles ?

Les grandes causes ne manquent pas, et si vous avez pris goût aux manifs massives et consensuelles façon “Je suis Charlie“, “Nous sommes tous Charlie” (même le viaduc de Millau était Charlie dimanche dernier ) vous allez pouvoir fourbir vos petites pancartes “Je suis folle“, “Nous sommes tous trans” etc.

Sachez-le, en effet, la Russie interdit désormais aux homos, aux travestis et aux transsexuels de conduire en voiture. Je vous donne ici le lien vers cet article du Monde, hélas réservé aux heureux abonnés. Mais faites-moi confiance, c’est officiel. Si donc il plaît à monsieur Popov, citoyen russe, de porter sous son pantalon une petite culotte soyeuse et enrichie de dentelle, une guêpière, des bas et jarretelles ou autre délicieuse fantaisie, il lui est désormais fortement déconseillé de prendre le volant ; en cas de contrôle il sera puni.

Pourquoi cette disposition ? le Monde nous l’explique :

Défense à toute personne “présentant des « troubles mentaux et troubles du comportement » de prendre le volant. Parmi lesdits troubles, figurent ceux liés à « l’identité de genre et aux préférences sexuelles ». (…) Le législateur russe y ajoute les fétichistes, les pédophiles, les exhibitionnistes, les voyeurs et les sadomasochistes”. Comportement trouble, troubles du comportement, vous voyez le glissement sémantique ? Encore heureux que la masturbation ne soit pas considérée comme un signe de déséquilibre mental (ça rend sourd, c’est déjà assez grave) : les vendeurs de voitures pourraient fermer boutique – et les policiers patrouilleraient à pied.

Bref il faut vraiment être folle pour renoncer à conduire en Russie. Au  passage l’article du Monde nous cite les marques et modèles de voitures préférés des  LGBT (les malades mentaux dont je traite) : ouf, ma bagnole n’y est pas.

[ Remarque : en Arabie Saoudite, c’est carrément toute la gent féminine qui est interdite de conduire. Toutes folles ? pas toutes, mais toutes sous tutelle.]

Au fait, si l’on appliquait la loi russe à toutes les villes homophiles (gay-friendly, en français), comment qu’on circulerait mieux !  fluide, le trafic dans le Marais à Paris, et à Montpellier donc… tiens c’est une idée, pour remplacer la circulation alternée ; ça devrait plaire aux écolos.

Tibert

 

tagada

A quoi ça sert que etc etc…

On ne va pas en rajouter inutilement des couches, mais là tout de même ça vaut la peine de le noter : madame la garde des Sceaux est restée bien taiseuse durant les 3 jours que nous venons de vivre, prises d’otages, les Charlie-Hebdo assassinés etc. Islamisme, fanatisme religieux mortifère… nombreuses et nombreux sont “celles et ceux” (je cause comme un politicien) qui ont exprimé leur horreur, leur indignation etc. J’ai peut-être mal vu, mal lu, pas assez écouté, mais madame Taubira, je l’ai peu entendue – pas entendue, en fait. Assez inaudible… c’est son droit, évidemment.

Tenez, prenez Amedy Coulibaly, “très défavorablement connu des services de police”, comme on dit gentiment. Il (je cite ) “a entamé un périple de délinquant en 2000. Sa première condamnation intervient en 2001 (trois ans de prison dont deux assortis de sursis mise à l’épreuve pour vol aggravé). Ensuite, ce n’est qu’une succession de peines pour vol, vol aggravé, cession et détention de stupéfiants…” ; avant sa dernière affaire (projet de faire évader Ali Belkacem) “… il avait été condamné à six reprises pour violences, vol ou trafics d’armes et stupéfiants“.

Des  précisions sur cette dernière affaire (Le Monde) : “Les forces de l’ordre procèdent à des interpellations, le 18 mai 2010. Lors des perquisitions, les policiers découvrent, dans un seau rangé à côté du linge, chez Amedy Coulibaly, un lot de 240 cartouches de calibre 7,62 destinées à des fusils d’assaut de type kalachnikov. Cet épisode vaut à Amedy Coulibaly une peine de cinq ans de prison en décembre 2013. Il est libéré en mai 2014″.

Petit calcul : Coulibaly, multirécidiviste, était en prison “préventive” depuis l’été 2010. La condamnation à 5 ans en tient normalement compte, et, notons-le, il est libéré au bout d’un peu moins de 4 ans. Il a sûrement été exemplaire, bon taulard, modèle de comportement correct, et donc, forcément, bon petit gars, il est libre en mai 2014 ; 7 mois plus tard  en janvier 2015 il arrose les clients d’une épicerie casher à la Kalachnikov. Et la Justice ? ah elle a fait son boulot, la Justice, vous auriez pu dormir tranquilles, la Loi a été appliquée avec humanité mais fermeté.

Outre la nécessaire prise en compte d’une possible rédemption des fautifs – on ne sait jamais  – la prison sert d’abord, faut-il le rappeler, à protéger les citoyens d’individus qui, en liberté, seraient susceptibles de faire des grosses bêtises, de leur faire du tort. C’est un truisme, ce que j’écris là, mais les truismes, ça a du bon de les rappeler de temps en temps.

Tibert

L'herbe pousse, bon, et puis ?

La future putative loi Macron serait, selon madame Duflot, la rouge Verte (la verge-route ?) un Grand Bond en Arrière. Laissons à madame Duflot ses références mao, ses effets de manches, ses anathèmes posturaux et son racolage chez les gauches extrêmes: l’écologie est bien loin. Mais je voudrais ici, cher lecteur, mettre l’accent sur un des termes de cette loi : les transports. Le reste ? le reste, on peut aussi en causer, mais là, je vous cause des autocars. Monsieur Macron veut faire sauter les verrous qui interdisent pratiquement les transports par autocars, car verrous il y a.

Que la SNCF hégémonique ait bloqué, interdit, verrouillé pendant des lustres, toute velléité de créer des lignes d’autocars intra-frontières, c’est déjà infâme. On aurait pu le comprendre si le Service Public était complet et irréprochable… mais bernique. Et, soulignons-le, TOUS les gouvernements, droite-gauche confondus se sont acommodés de cet abus monopolistique. Mais la réalité est ainsi :

1° les lignes ferroviaires font la peau de chagrin d’année en année, et sur les lignes non-TGV encore existantes les horaires rétrécissent, les trains de nuit disparaissent, etc… bref l’herbe pousse de plus en plus drue entre les traverses des voies ferrées.

2° les grèves SNCF sont proverbiales, emblématiques : quoi de plus banal qu’une grève SNCF ? du quotidien, de l’ordinaire, du non-évènement. Pour un pet de travers, allez hop, une grève SNCF. Le service public ? le public otage du Service.

Et madame Duflot de nous entonner la pollution des autocars ! un autocar ça pollue ! mais pollue-ce autant que les 10 ou 15 voitures individuelles des occupants de l’autocar s’ils l’avaient boudé ? allons, madame Duflot, proposez-nous des trains qui roulent – qui re-roulent, devrais-je dire – des voies ferrées qui revivent (avec quel argent ?). Ou des autocars électriques, à hydrogène, à piles solaires, ou des tapis volants magiques, ce que vous voulez, mais la situation actuelle, hors les grandes agglomérations, c’est la voiture indispensable et obligatoire, car des autocars, il n’y en a pas actuellement, sauf les cars SNCF, évidemment !

Eh oui, pour aller d’Arlanc à Limoges ? de Clermont-Ferrand à Périgueux ? la voiture, ou la galère, ou la marche à pied. Je pourrais vous en citer d’autres. Malthusianisme imbécile.

Bon, bref, voilà, la loi Macron, pour les autocars au moins, je suis pour, violemment pour. Et tant pis pour notre belle SNCF que le monde nous envie, ça lui apprendra la concurrence.

Tibert

PS : j’apprends cet attentat ignoble contre Charlie-Hebdo… ma petite chronique plan-plan sur les autocars, c’est du pipi de chat. Que vive la liberté d’expression, en dépit des barbares.

Il était-t-un peu-tit navi-reu…

Oui je sais, je suis rare en ce moment ; c’est ce qui fait mon prix.

Au fait, si on ne vous l’a pas déjà souhaité : bonne année, hein ! et toutes ces sortes de choses. Et la santé ! ah ça c’est sûr, la santé, c’est ça qu’on vous souhaite.

Bon, passons aux choses sérieuses.

Tenez, en hors-d’oeuvre, vous devriez lire ça : c’est un gars qui vous explique comment, par quelle magie, les impôts ne vont pas augmenter en 2015 – parole de Président, juré craché – mais que vous allez encore un peu plus, justement,  cracher au bassinet, nolens volens. Quant à réformer les régimes spéciaux de fonctionnaires et assimilés, à restreindre le train de vie de l’Etat, vous pouvez flûter. Aux Calendes Grecques ! évitons les sujets qui fâchent.

Deuxièmo : c’est le dernier truc qui vient très fort, ça va être le must. Vous prenez un rafiot pourri, un cargo, un bananier, un porte-container… fourbu, hors d’âge, bon pour la casse. Il tient juste ensemble par les couches de peinture. Vous l’achetez une bouchée de pain, ou vous le louez, vous le volez, bref vous le prenez, vous y bourrez des centaines de “migrants” (les Syriens font très fort en ce moment, vu l’ambiance là-bas, ou les Somaliens, les Erythréens, les Lybiens, bref la moitié de l’Afrique et du Moyen-Orient) à 5.000 Dollars US chaque, payable en cash, vous les embarquez avec quelques packs d’eau minérale et des sandwiches pour quinze, direction grosso modo l’Italie – vers l’Ouest, quoi – vous abandonnez le navire à quelques encâblures des côtes visibles, et vous rentrez chez vous dans votre vedette rapide, les poches pleines.

Alors, évidemment, outre qu’on ne peut pas décemment couler le navire avec tous ses passagers à bord – ils ont payé, tout de même – et qu’il va bien falloir s’en occuper, on n’est pas des monstres, les héberger nourrir soigner etc, tout le monde clame qu’il faut poursuivre les salauds de “passeurs”, ces Tour Operators mafieux. Moi je pense que c’est assez facile, à supposer qu’on veuille le faire ! On ne largue pas un cargo dans la Grande Bleue comme un pédalo… les navires pourris, promis à la casse et au dernier voyage sont connus, répertoriés, on peut les suivre à la trace. Qu’est-ce qui empêche de le faire ? de surveiller les ventes de navires mal en point ? et les satellites-espions ? et si la NSA états-unienne surveillait ces gens-là, au lieu d’espionner mes emails douteux ?  bref, si l’on veut coincer et punir les coupables, ce n’est pas sorcier, ce me semble, c’est gros, un cargo.

Bon, c’est dimanche, faut que j’aille acheter mes croissants. Je vais en profiter pour sortir pisser le chien ; j’enfile mon survêt’, la laisse, des sous, la clé de l’appart’, je siffle le clebs, et à la prochaine.

Tibert

OK ce que je veux

On me vante tous les jours les merveilleux services de Gougueul. Gougueul par ci, Gougueul par là… on en a fait un nom commun, c’est dire ! Fermeture-Eclair, Frigidaire, Delco, Gougueul. Gougler : lancer une recherche à partir d’un certain nombre de mots-clés à l’aide d’un butineur et du moteur de recherche Gougueul. Sur mon bel ordiphone (*), il paraît qu’on peut poser des questions orales à monsieur Gougueul, après l’avoir hélé pour le réveiller. Hier, démonstration, on m’a traduit oralement une température Farenheit en Celsius, après avoir claironné “OK Gougueul”. Moi, tout bêtement, j’allais soustraire 32, puis diviser par 9 et enfin multiplier par 5 ; mais ce n’est plus la peine maintenant de savoir que la conversion Celsius-Farenheit est une fonction affine, de la forme Y=aX+b ; ce pourrait être une fonction hyperbolique, un développement en série, que sais-je ? un truc mystérieux, requérant pour toute traduction la magie opaque OK-Gougueul ou la lecture laborieuse d’une table de conversion enfouie au fin fond d’une bibliothèque poussiéreuse, telles les regrettées tables de logarithmes Bouvard-et-Ratinet de ma jeunesse.

Moi je vous le dis : pas OK-Gougueul. La moindre des choses serait qu’on puisse choisir son interjection, lancer à son ordiphone “Oh Jules””, ou “Vas-y Machin”, bref ce qu’on veut. On est tous là à faire les hommes-sandwiches pour la maison Gougueul, et c’est 1) pénible, 2) on peut s’en passer, et ça entretient les neurones.

Tibert

(*) Smartphone semble gagner sur  toute autre appellation -pourtant c’est très mauvais, tant la fonction téléphone de ces bidules envahissants est devenue secondaire.  Ordiphone a peu de chances de percer, je sais ; c’est juste pour montrer que l’anglais n’est pas une fatalité.

Bis repetita si tout va bien

Je ne l’avais pas écrit, mais voilà,  c’est fait : j’ouvre un blog sur LeMonde.fr. Quoi ? encore un blog ?

Eh non ce sera le même – en principe du moins – et vous allez pouvoir le vérifier de visu, chers lecteurs, en vous rendant sur le site…

http://tibertlechat.blog.lemonde.fr/

Si différence il y aura, ce sera,

– soit que j’ai oublié de reporter mes billets d’ici sur le blog “mondain”, ce qui ne devrait pas m’arriver, ou si ppeu, ou par autocensure, pas que j’aime ça, mais bon…

– soit que les modérateurs “moderato cantabile” du Monde, munis de leurs grands ciseaux, auront jugé ma prose impropre à la saine publication. L’hypothèse n’est pas si farfelue, et, tiens nous verrons bien.

Au fait, bonne fin d’année !

Tibert

Plus rien

Comme le gueulait le cher vieux Léo, cette graine d’ananar, “Il n’y a plus rien”. Plus plus rien. Tentant de trouver une information pertinente et de quelque épaisseur ce matin, je constate que c’est le grand désert. Ah si, la municipalité d’Angoulême retire des grillages anti-SDF qu’elle avait installés autour des bancs publics. Ahh enfin diront les SDF du coin, on va pouvoir coucher au chaud sur ces douillets bancs, depuis le temps qu’on en rêvait.

Voilà, c’est à peu près tout, à part, ah si, une Femen dépoitraillée avec slogans aux nichons et en anglais, sur la place Saint-Pierre, à Rome donc, où pourtant la langue officielle est l’italien. Puis-je suggérer aux Femen moyen-orientales, dans la même logique anti-obscurantisme, de parcourir pareillement dépoitraillées et peinturlurées en anglais les rues des villes placées sous l’administration débonnaire de Daech, du côté de l’Irak-Syrie ? là aussi il y a des curetons et des dévôts, comme à Rome, à la Kalachnikov près. Elles gagneront ainsi toute mon estime.

Il ne se passe décidément rien… mais bon sang, les journaleux seraient en congé que ça ne m’étonnerait pas plus que ça. Quand les journaleux sont en congé, vous n’êtes pas sans l’avoir remarqué (*), l’actualité retient son souffle et se tient à carreau.

Tibert

(*) façon alambiquée et ampoulée – où l’alambic rejoint l’ampoule – d’exprimer que vous l’avez sûrement remarqué. Mais écrit comme ça c’est quelconque, tandis que “…pas sans…” ça le fait.