Le blues du DRH municipal

Il était une mairie – socialiste mais dissidente – à Mo…er, métropole du Sud, où un Chef de la “Direction des Services” (car les Services sont dirigés) annonça un jour de juin la suppression de 153 postes d’employés municipaux ; un plan social, forcément social, reconversions, départs en retraite etc… sur les 5 prochaines années, avec appel entre autres à la sous-traitance pour remplacer les partants si nécessaire. On appelle ça “projet d’optimisation de la fonction d’entretien” ; c’est d’une grande banalité, les raisons sont limpides, sureffectifs, coûts excessifs, mauvais résultats, etc. Et toc, tous les syndicats de la mairie, TOUS, déposent le 11 juin un préavis de grève pour le 18 juin, avec manif devant la mairie.

Que fait la Direction des Services ? eh bien elle retire son plan. Mais pour ne pas perdre la face – c’est important, ne pas sortir la queue entre les jambes – il est prévu que dans 4 écoles des agents d’entretien municipaux côtoieront des agents d’entretien itou, mais de sociétés privées. Aurait-on l’idée saugrenue de comparer leurs prestations ? inacceptable ! les agents d’entretien municipaux maintiennent leur grève (source La Gazette de Mo…er).

Voilà… c’est tout, on en est là. Ah non : l’Express, qui doit en avoir contre Mo…er, publie deux articles exempts de brosse à reluire :

a) Les fonctionnaires municipaux de Mo…er ont le record français d’absences par an : 40 jours ouvrés en moyenne, soit 14 jours de plus que la moyenne nationale. En gros, sur 4.100 salariés de la mairie, 750 restent à la maison chaque jour travaillé. Cool !

b) Mo…er est dans les plus chères des grandes villes pour les impôts locaux, un poil devant Ma…lle.

Bon, vous tournez ça comme vous voulez, mais tout ça fait sens, non ? Et demandez-vous donc où peuvent bien passer vos impôts locaux…

Tibert

N'y veau pas grand-chose

On se bat sur la réforme du collège, la dernière, là, avant la prochaine. Madame NVB la ministre de l’Educ’Nat’ est vilipendée ici, encensée là, mais au total un large consensus se dégage assez bien : c’est la médiocrité pour tous qui se profile à l’horizon. Défense de briller, ça fait de l’ombre aux plus faibles, ça les stigmatise, et il est interdit de stigmatiser.

Dans le Figaro, canard peu suspect de supporter les initiatives de Mme NVB, une “lettre ouverte” vient de paraître, et ma foi si vous vous intéressez au devenir de l’école de la République, mettez-y le nez ;  mais moi ce qui m’interpelle c’est le chapeau de l’article introduisant cette lettre ouverte, je cite :

76% des enseignants considèrent que la réforme du collège va niveler par le bas le niveau des élèves.

Le niveau baisse, vous vous en rendez bien compte, et notamment chez les journaleux, où l’on nivelle le niveau à qui mieux mieux. On va bientôt finir au niveau du caniveau.

Tibert

Enfreinte, eh oui

J’ai appris plein de choses et je m’en vais vous en faire profiter, car je suis assez partageux. Il se trouve que je lisais dans le Monde-sur-Toile un fort intéressant point-de-vue intitulé “Et si on payait pour Fesse-Bouc ?“, ébahi à découvrir que l’on passe 20 heures par mois en moyenne sur ce site www.fessebouc.com : je suppose que ça ne concerne que les gens qui fréquentent ce site ? parce que personnellement… d’ailleurs je n’utilise que le compte Fessebouc de ma louloute – ça fonctionne pareil, sauf que c’est un compte pour deux – pour y chercher de vieilles connaissances, en pure perte d’ailleurs : mes “petites amoureuses” façon Jean Eustache ont disparu du champ des radars, ayant sans doute changé de patronyme, et puis les autres… à quoi bon, hein ?

Bref… je lis dans l’article sus-cité ce slogan superbe, que je vous conseille de marquer au feutre rouge sur la porte de votre frigo : “Si c’est gratuit, c’est vous le produit“. Eh oui, FesseBouc est gratuit, et c’est ma foi vrai : on vous connaît, on note tout, on sait vos coupables penchants pour les galettes au beurre salé ou les maillots de footballeurs, on connaît votre angoisse de grossir, et on vous marchandise, on vous markétise, vous êtes cerné !

Et je lis ça : “… les inquiétudes vont grandissantes sur les enfreintes à la vie privée qu’induit cet hyper-ciblage publicitaire“. Moi j’aurais écrit “grandissant”, pas “grandissantes”, s’agissant d’un participe présent, d’une progression. Mais bon, passons. Ce qui importe, c’est l’enfreinte ! enfreinte ? eh oui, enfreinte, ça existe, terme juridique qui désigne le fait d’enfreindre une règle – pas une loi. Et, notez bien, l’enfreinte est à l’infraction ce que l’incivilité est au délit : vilain pas beau, mais pas grave, véniel, quoi. Enfreinte aux règles du savoir-vivre, infraction au Code de la Route. Vous voyez le truc.

Ce billet jubilatoire témoigne donc du fait que j’ai appris un mot nouveau ; c’est très chouette et tiens, je vous le mets en pratique aussi sec : monsieur Valls est allé vite fait en avion de Poitiers (congrès du PS) à Berlin (match de foot) et retour : c’est un aficionado du Barcelone-Football Club. Il se dit que ce voyage était aux frais des contribuables. Devinette : si c’est avéré, est-ce une enfreinte ? une infraction ? une faute politique ? ou aucune des trois ?

Tibert

De la beauté

Hier je me promenais en des lieux que j’ai eu l’occasion de fréquenter assidûment il y a quelque temps : la bonne ville de Nantes, en basse-Loire. Je ne vous entretiendrai pas de ses ronds-points – elle est championne de France, donc du Monde, du nombre de ronds-points par habitant – ni de ses très très fréquentes bosses-ralentisseurs plus nombreuses que des criquets dans un champ de blé en Afrique australe ; encore moins de ses innombrables chicanes destinées à aider les ralentisseurs dans leur tâche dissuasive anti-“chauffards” (tout conducteur de voiture est un chauffard qui s’ignore) ; et puis surtout pas des bordures de trottoirs aiguisées comme des lames de couteaux afin de punir les conducteurs assez imprudents pour monter sur lesdits trottoirs (merci pour les marchands de pneus) ; non je ne vous en parlerai pas, mais bon voilà c’est fait : en résumé, la bagnole n’est pas à la fête à Nantes. Je vous parle d’autre chose : l’art.

Le Musée des Beaux-Arts de Nantes fait peau neuve et s’agrandit, travaux à l’appui, et puis vous l’annonce sur les bâches de protection des chantiers : ce sera désormais le “Musée d’Arts”. Vous le constaterez comme moi, “Beaux” s’est fait la malle. Des arts, oui, mais pas “beaux”,  ou alors pas tous… et alors ?

Et alors, il se trouve qu’il va y avoir au musée des Arts de Nantes des salles d’art contemporain. L’art contemporain aura sa pleine place au musée d’arts de Nantes, et je suis assez tordu pour me demander si l’arrivée de l’art contemporain n’est pas justement la cause de ce changement de dénomination, de cet escamotage du “beau”. Il me souvient avoir contemplé, dans un musée new-yorkais, un ensemble {tas de sable-pelle de maçon-brouette-seau à ciment} posé au milieu d’une salle vide ; je m’étais dit “tiens ils sont en chantier ici ? “, puis avais constaté, face à un panneau explicatif, qu’il s’agissait d’une installation : c’était une oeuvre d’art. Si ça se trouve, les bâches de chantier du futur Musée d’Arts de Nantes, c’est une Installation ?

Tibert

La raie euh… l'arrêt public ?

Les ex-UMP’istes se désignent eux-mêmes désormais comme “Les républicains”. C’est supposé chouette, “les républicains”, la république… “La ré-pu-bli-queu nous z’appèè-leu”, nous connaissons. Confiscation par la droite classique d’une noble idée ? d’aucuns s’indignent, ce serait un hold-up. Mais voyez comme la “république” est malléable, protéiforme :

La République de Weimar

La République de Salo

La République Démocratique du Congo

La République Populaire Démocratique de Corée (sic)

La République Démocratique Allemande (re-sic)

La république Socialiste Soviétique

La République Islamique d’Iran

La République Bananière de… (compléter).

Voyez, la république, petit-r ou grand-R, ça prend toutes les formes possibles ; la république c’est une page blanche, on y écrit ce qu’on veut. Le pire ou le meilleur.

Tibert

 

 

Opacité du référentiel

Le “référentiel bondissant” (éventuellement exocentré) serait, paraît-il, un canular. Une pure invention destinée à nuire aux doctes et précis pédagogues qui pondent de savants et abscons programmes de ludique décérébration pour nos chères et petites têtes blondes. Certes il est avéré que les “apprenants” (les élèves), le “champ lexical” (le vocabulaire, les termes employés : les champs lexicaux désespérés sont les plus beaux) et le “milieu aquatique profond standardisé” (toute étendue d’eau propre à la natation : les piscines, mais pas que) font partie du jargon Educ’Nat indispensable au sérieux des propos : impossible de prendre des Diafoirus de ce calibre pour des Charlots. Mais le référentiel bondissant n’existe hélas que dans les canulars, ou les cauchemars. C’est dommage, les profs de gym’ (d’Education Physique et Sportive, ça le fait mieux) nous auraient proposé là un joli terme pour shooter dedans.

Constatons-le une fois de plus : l’enflure règne dans le discours, de même que toute loi se doit d’être complexe, bourrée d’exceptions et amendements, sinon ce serait trop facile, vous auriez l’impression de, vous risqueriez de comprendre.

Lacan le disait en substance – et surtout le mettait en pratique – au long de ses séminaires, du moins c’est ce que j’ai cru vaguement percevoir à la tentative de lecture : plus on est opaque et indémerdable, plus on vous respecte ; l’opacité, l’abscons (*) c’est le pouvoir. Soyez abscons – restons poli : soyez opaque, on vous vénèrera.

Tibert

(*) j’ai vainement cherché le substantif d’abscons ; essayé absconsitude, très laid. Finalement je l’avais sous le nez : adjectif substantivé, l’abscons règne en maître à l’Educ’Nat, cet  amphigourique mammouth que donc nous vénérons.

C'est dur l'expression

Au Figaro ce sont les anglicismes, très chèère, qui fleurissent à tort et à travers, le (*) french riviera (cité deux fois, pas de mégotage) y avait sa petite page de pub’ il y a peu, et c’est teeellement plus clââsse que la Côte d’Azur ! Le Monde-sur-Toile fait aussi dans des tas d’anglicismes inutiles, voire toxiques, les journalistes fréquentant tous les mêmes écoles où l’on apprend à piétiner sa propre langue et mettre en valeur le rosbif. Mais ce samedi on se surpasse, on est dans la poilade du wiquinde, et en plus un wiquinde de trois jours ; le Monde, donc, se lâche et nous ressort un superbe marronnier, “Les perles du Bac‘”. Vous connaissez ? délicieux, vous allez vous marrer. Tenez, un échantillon, “On aurait pu inventer la télé avant, mais on n’avait pas l’électricité“. Eh oui, l’anachronisme, ça marche à tous les coups, ah ah. Et puis, tenez, mais là c’est une perle involontaire – comme toutes les belles perles d’ailleurs – ce titre : “Mexique – affrontement meurtier entre des hommes armés et la police. 42 suspects sont morts au cours d’une fusillade dans l’Etat du Michoacan, au centre de l’offensive militaire de lutte contre les cartels du président Calderon“.

L’armée lutte contre les cartels du président ? c’est dingue, c’est le chaos mexicain, où va-t-on ? Meeuuh non, à la relecture, c’est une offensive militaire voulue par le président Calderon contre les cartels ; on l’avait dans le désordre, le lecteur aura rectifié de lui-même, etc etc.

Ne pas faire la différence entre les deux formulations : “Les précautions du chat contre la teigne” et “les précautions contre la teigne du chat”… du temps du “Monde” exclusivement sur papier on aurait viré le journaleux fautif à coups de pompes dans le fion pour moins que ça. Mais avec le wiquinde, les 35 heures et les RTT, que voulez-vous, on a du mal à trouver des intérimaires. Ou des correcteurs…

Tibert

(*) tout objet est “it”, neutre en anglais. La french riviera ? le french riviera ? euh… dans le doute, mettez-en deux, “les rivieras”, ça colle. Et puis ça fait plus riche.

Retour sur une nana phore

Tenez, fautes d’orthographe et de syntaxe rectifiées (manière de vous régaler d’un ablatif absolu), je vous livre un commentaire de lecteur, perle trouvée dans un article du Monde intitulé “Au PS, les militants s’en vont” :

…eh bien moi je vais adhérer et j’en suis fier. Je pense que le PS est en voie de devenir un rempart contre le FN et ses idées. Et contrairement à la grosse majorité de vos lecteurs,  je pense que François Hollande est mille fois plus honnête que Sarkozy par exemple. Il a fait des erreurs, mais il a essayé de réformer et de garder un peu de social. Quand on gouverne on n’est pas seul, il y a la mondialisation“.

Eh oui, pauvre brave et honnête homme ! il fait ce qu’il peut, mais il peut peu… et la mondialisation, peuchère !

Mais revenons là où tout a commencé, en Avril 2012, avec l’anaphore fondatrice du quinquennat : “Moi Président de la République, je… blablabla… moi, Président de etc etc…” : c’est là qu’il a gagné. Comment se fait-ce ?

J’y pensais cette nuit, me disant que c’était bien évidemment un texte très préparé, mûri, peaufiné. Une anaphore de cette taille, ça ne se sort pas comme  ça… et je la comparais rien de moins qu’à cette autre, célèbrissime, tirée de “L’aiglon” d’Edmond Rostang. C’est l’Aiglon qui parle : “Je ne suis pas prisonnier, mais…” … “je suis un Pas-prisonnier-mais“. Célébrissime, il faut nuancer, sur mon moteur de recherche j’ai eu peine à en trouver UNE référence ; Rostang est passé à la trappe…

Mais bon… j’ignore qui a écrit le superbe texte anaphoresque (…rique ?) pour Normal-Moi, qui en était “la plume” ; ce que je vois très bien, en revanche, c’est  le nom du répétiteur – de la répétitrice, en fait. Supposons : si cette actrice assez connue et révélée au grand public des tabloïds au détour d’une fin de nuit à scooter, casque non bouclé, donnait déjà, au printemps 2012, des leçons de diction, des indications de gestuelle, de postures, de phrasé ? hein ? J’imagine assez bien, dans son “gueuloir” à la Flaubert, fenêtres closes, elle attentive, en retrait, lui calé sur sa chaise, attablé face à un mannequin au nez chaussé de Ray-Ban et lardé d’aiguilles à tricoter, lançant ses phrases et ses effets de manchettes : “… moi Président de la République, je… moi, gnagnagna… “, et puis se retournant, soucieux, interrogatif : ça allait la voix ? j’étais mieux, là ?

Voilà, ça a dû  se passer comme ça. Mais les tabloïds n’y étaient pas, forcément. Au printemps 2012, rue du Cirque, sans doute. C’est là que le destin du pays s’est ficelé. Grand moment.

Tibert

 

Raretés

Tout ce qui est rare est cher, c’est bien connu – surtout ce qui est bon marché, chose assez rare. Je me fais rare, donc je vous suis cher, car je trime sur ma déclaration d’impôts : on ne peut pas écrire des billets sur son blog tout en remplissant très soigneusement le 2042C fourni gracieusement en ligne par www.impots.gouv.fr ; il faut choisir. Je vous le dis : j’ai vite choisi, je ne suis pas du genre indécis à balancer longtemps, tel le bourricot de Buridan qui laissa péricliter son blog et se vit infliger 10 % de majoration d’impôts pour n’avoir pas su choisir. Donc comme vous le voyez, j’ai choisi de privilégier mon Trésor Public, à votre détriment. Faites-vous une raison, ce n’est que provisoire… patientez… tiens, si vous vous ennuyez, remplissez-vous une petite 2042C vite fait, ça occupe… et vous en aurez, de mes billets, mais si mais si.

A ce propos, je lisais hier dans le Fig’haro et aussi dans le Monde, avec la même photo et le même texte, un article sur des soupçons de fraude à la transparence (fraude à la transparence… c’est dingue ce qu’on fait maintenant !) de monsieur Patrick Balkany, homme politique cumulard maire-député et inversement. Je vous donne le lien vers le Figaro, je boycotte aujourd’hui celui du Monde car les modérateurs de ce canard m’ont saqué deux commentaires hier soir. Et donc, à propos de monsieur Balkany, il aurait sous-évalué ses biens dans ses déclarations ! montres de grand prix, baraques, tout ça… minoré, vous vous rendez compte ? pour se faire plus pauvre qu’il n’est, en quelque sorte. Et je m’interroge : quelle mentalité est-ce là,  comment peut-on sous-déclarer la valeur de ses biens ? c’est confondant. Peut-être une mauvaise interprétation du terme “micro-foncier” ?

Bon, donc, comme je vous l’écrivais, je vous délaisse, allez, c’est pas de gaieté de coeur, vous vous en doutez.

Tibert-2042C

C'est nous, c'est pas eux, nananèè-re

Grave sujet, le sigle UMP (Union Moisie et Périmée) va partir à la poubelle après le RPF l’UDR le RPR… et j’en oublie peut-être. Et allez hop, ils (les têtes pensantes, les décideurs) de feu l’UMP – vont se parer du titre des “Républicains”. Paf, pensent-ils, d’abord ça ne se sigle pas, “Les républicains”, ça ne s’abrège pas, ça ne s’acronyme pas, on va être obligés de dire et prononcer “Les républicains” en parlant de nous, et ça sera nous qu’on sera les républicains ! Les autres ? eh ben les autres tant pis pour eux. Ce sont pas des républicains, ils ont pas cotisé.

Evidemment le PS, parti ci-devant socialiste, jauressien dirais-je, conscient que son socialisme a besoin d’un sérieux ravalement de façade, va répliquer en se rebaptisant “Les démocrates“. On dirait que ça commence à ressembler aux formations états-uniennes….

Il  y a bien quelques micro-formations annexes, le FN (un quart des votants récemment), qui songe sérieusement à se bombarder “Les patriotes” ; et puis les rognures de partis, les chapelles, les cénacles pour partisans du Matin du Grand Soir ou de la Décroissance Verte, les officines opportunistes et girouettesques façon Radicaux de Gauche, Valoisiens, ou autres nuances de radicaux divers  et variés… des queues de cerises.

Ah oui au fait j’oubliais le Modem ! comment pourrait se renommer le Modem ? c’est un acronyme, pas qu’un sigle, le Modem, mais personne sait ce que ça veut dire…  rebaptisons, il y a urgence. Il y aurait bien “Le milieu“, c’est à peu près ça, mais ça veut dire autre chose, ça va pas le faire. Quoi encore ? tiens, un truc qui leur irait bien : “les Cent Tristes“.

Tibert