Chouette vivrensemble

je pensais tartiner – j’en ai traité à maintes reprises dans ce blog – sur NDDL, le projet d’aéroport le plus controversé de tout l’Ouest, maintenant que l’écologie avec un grand E est prise en charge par monsieur Hulot. Mais ça se résume assez vite : lui (Hulot) est contre ; le Président est pour… à vos pronostics, donc ; on verra qui c’est qui gagne. Un voeu ? que le bon sens et la raison gagnent, pas le fric.

Mais je lis ça dans le Parigot :Paris : harcèlement- les femmes chassées des rues“. On vous rapporte comment un certain quartier de la capitale (La Chapelle-Pajol) est désormais sous la loi des hommes, comment les femmes y rasent les murs ou renoncent quasiment à sortir… le Parigot ne nous a pas habitués à ce genre de reportages consistants : eh bien justement ça mérite un coup d’oeil. Ce sera l’occasion de constater comme le “vivre ensemble” fonctionne bien, dès lors qu’on veut bien se soumettre à certaines lois qui ne sont pas celles de la république – qui lui tournent même carrément le dos. Madame Hidalgo, la maire du coin, pourra se vanter de ces progrès dans la perspective des accommodements raisonnables, comme on dit pudiquement pour signifier qu’on laisse faire, qu’on démissionne – bref, comme le titrait un bouquin remarqué, qu’on se soumet.

Tibert

Rosbif sauce Recomposition

Il m’est bien agréable, lecteurs-et-lectrices estimé(e)s (petite gâterie pour les adeptes politicards du putassier “celles-et-ceux“) de vous confier comme j’aime ce qui se passe en ce moment là-haut. Je me régale à voir les appareils à poil, le vent qui traîne quelques papiers gras dans les couloirs déserts de la Rue de Solférino – métonymie pour “le siège du PS” – et les vitupérations hargneuses, furibardes ou menaçantes de, en tas, J-L. Mélenchon, J-C. Cambadelis, B. Hamon, P. Laurent, F. Baroin et j’en oublie. Quel bonheur de voir se débander et tourner en bourrique tous ces appareils coûteux et pesants qui jusqu’ici et pendant des lustres nous ont bouché le paysage, accaparé les urnes, coincé avec leurs calculs mesquins les réformes oh combien urgentes et nécessaires, mis l’éteignoir. Bref, vous l’avez compris, je me réjouis du bordel ambiant, de ce paysage chamboulé. Je ne dis pas qu’il n’en sortira que du bon ; mais ce courant d’air frais fait un bien fou. Et de voir les extrêmistes de tous bords au bord, justement, de la crise de nerfs me remplit d’aise. On va peut-être, enfin, pouvoir avancer libérés du poids des dogmes jusqu’auboutistes et des chapelles psycho-rigides.

Ceci dit, je suis tombé sur un auto-pastiche de Madame-Figaro qui traite des à-côtés du Festival de Cannes qui va s’ouvrir. J’écris “auto-pastiche”, car je ne puis imaginer que ce torche-balle ait pu être écrit au premier degré : la journaleuse (Marion Galy-Ramounot) a forcément voulu ce ton de dérision, c’est du second degré, acceptons-en l’augure, sinon c’est à pleurer. Si ça vous amuse, parcourez donc ce joyau de la prose “Marie-Chantââl”, “soyez riche, ayez de l’argent” et rosbifiante à fond les manettes. Tenez, je vous ai réuni les termes anglais trouvés à la pelle, y a qu’à se baisser…

Dresscode, dressing, clubbing, do, don’t, le “DJ set au VIP Room”, overdressing, make-up, nude, “less is more”, selfies, postes, retweets, sleeping, “le high way”, room service, fooding, open buffet,  afterparties, “The spot to be en before.”, crew.

Et s’il vous en faut encore, cliquez donc à droite sur l’accroche “Quelle routine healthy est faite pour vous ?” Moi j’ai ma dose de prose  à gerber, je renonce.

Tibert

 

Putain de tapis rouge

Bon, si vous ne le savez pas c’est que votre télé est en panne, la radio muette et vos journaux pas arrivés : monsieur Hollande est remplacé, ce jour même, par monsieur Macron.

Monsieur Hollande est content ! du moins il en a tout l’air : d’abord il nous sort, guilleret, “Je laisse un pays dans un état bien meilleur que celui que j’ai trouvé…“. Il y en a au moins un qui est content. Et nous sommes contents d’apprendre comme ça va mieux, surtout au vu des statistiques du chômage, de celles de la criminalité, et des augmentations assez méchantes de nos impôts… merci monsieur l’ex-président !! vous fûtes bien bon – du moins c’est votre sentiment.

Et puis on nous a montré les cérémoniaux… ah le tapis rouge qu’on déroule dans la cour de l’Elysée… beau moment. Légende de l’image : “Le tapis rouge est installé dans la cour de l’Elysée” : merci de l’info. Mais l’image d’après (c’est le Figaro qui écrit) : “Après avoir remonté le tapis rouge dans la cour de l’Elysée, Emmanuel Macron et François Hollande…“. Alors là je ne comprends plus ; il a été démonté ? quel est le con qui a démonté le tapis rouge ? bref il a fallu qu’ils le remontent. Moi si c’était de moi je virerais le préposé au tapis rouge.

Mais voyez comme ce Macron est curieux : on lui offre un château, on lui déroule le tapis rouge, musique, flonflons… mais, nous dit le Figaro, “Emmanuel Macron ne devrait pas passer sa première nuit en qualité de président de la République à l’Élysée. Le chef de l’État et sa compagne sont sur le point de donner leur préavis pour l’appartement qu’ils louaient à Paris…“. Ben tiens, je ferais pareil : il a payé son loyer jusqu’à fin mai, zut quoi ; il en profite jusqu’au bout, il a le droit. Imaginez que sa logeuse profite qu’il a le dos tourné pour changer les serrures et louer à un autre ? sage principe, ne jamais lâcher la rampe des deux mains !

Bon, c’est pas tout ça, mais demain il va voir Angela. Il va être crevé, la remontée des Champs-Elysées à pied, le remontage du tapis rouge, les chaussures vernies et les pieds qui gonflent… faut pas qu’il oublie de mettre son réveil, chez lui il n’aura pas d’huissier pour cogner à la porte de sa chambre. Au fait, Hollande, qui a connu ça plus souvent qu’à son tour, le réveil aux aurores pour aller à Berlin voir Angela, le lui a bien dit, à Macron : “Bon courage !“. Il sait de quoi il cause, il sait comme ça se passe : c’est pas de la tarte, Angela.

(de notre envoyé très spécial – Tibert)

Quand je serai grand je serai factcheckeur

On a connu les (dé)fèque-niouzes, c’est à dire des mensonges : le bon vieux mensonge de notre enfance, c’est pas beau de mentir, qui s’est ainsi fait relouquer façon rosbif-US ; des mensonges, des bobards, des vannes, des salades, de l’enfumage. Mais voilà, en rafale, il y en a de nouveaux tous les jours, ce sont des tirs nourris, voilà les factcheckeurs ( … à vos souhaits !).

“fact” ? fait. Un fait, donc. Fact, c’est un fait, en fait. Et check c’est contrôler, ou mieux, vérifier. fact-checker, donc, dans notre bel Hexagone ce pourrait être : vérifier une affirmation. Et un factcheckeur ? c’est un affreux bonhomme qui prétend faire un boulot abscons et complexe – et difficile à prononcer, déjà ça aide – mais qui en fait vérifie. Vérifie quoi ? une annonce, un truc, une photo possiblement bidouillée, bref qui vérifie. Tenez, la rubrique du Monde Tous #factcheckeurs” (avec un dièse pour faire du Twouiit, forcément, faut que ça circule, sinon à quoi bon ?), cette rubrique nous invite à vérifier une photo bidon…

On a connu au cinéma l’immortel Aldebert Brun, incarné avec son talent et son chapeau par Robert Vattier : “Monsieur Brun” (fort accent marseillais), un Lyonnais, du Nord, donc… il était Vérificateur des Douanes. Monsieur Brun serait flatté d’apprendre qu’il était en fait customcheckeur, ce qui a tout de suite plus de gueule, et mérite des points d’indice en plus.

Tous factcheckeurs : factcheckeurs de fake-news ! voilà où nous en sommes. A mettre en doute des bobards. Il reste à angliciser “tous” (everybody) et “de” (of), ce qui est peu. Du calme, ça viendra ! chaque avancée de l’anglais en son temps. En attendant, contentons-nous de mettre en doute, et puis de vérifier ces tombereaux de vannes, ces tas d’infos trop juteuses pour être honnêtes.

Bref : pratiquons le doute cartésien, le scepticisme scientifique ; doutons, mes frères ! montrons-nous circonspects.

Tibert, le wordcheckeur, tant qu’on y est.

PS – puisqu’il importe de se gargariser de mots laids, tenez… #touszététiciens ! c’est du grec ? ça en vient.

L’art du recyclage, ou comment rester en selle

Auraient-ils merdé dans leurs vies antérieures ? n’auraient-ils point pieusement et efficacement oeuvré aux Bonnes Causes qu’ils nous chantaient ? voilà que des Aubry, des Hidalgo, des Taubira – un “collectif” de 200 pointures – s’avisent soudain qu’il faut d’urgence créer un mouvement (appelons-le “En Mouvement“, ça fait moins statique * ) citoyen, écolo, social et tout et tout, près du peuple ça va de soi, au cul des manivelles et du cambouis, pour ainsi dire. Que ne s’en sont-ils avisés plus tôt, de cette urgente béance ou de cette urgence béante, de ce terrible déficit démocratique, de ce manque évident du Bon Mouvement qui va bien !

Voilà donc les vieux beaux en manoeuvres pour se cramponner aux ridelles : professionnels accomplis de l’Envolée Lyrique, de l’Avenir Radieux et des Lendemains qui Entonnent la Chanson des Blés d’Or, reines et rois de la posture et de la réélection itérative, et pour beaucoup n’ayant jamais gagné autrement leur croûte.

“En Mouvement”, donc : vers la sortie ! pour causes multiples, de démagogie, de retraite largement atteinte, de résultats minables ou carrément contre-productifs, et de vaine poursuite entêtée de vieilles lunes sociétales – et néfastes.

De l’air, donc, du vent ! du balai, et toutes ces sortes de choses.

Tibert

(*) Il m’apparaît que ce mouvement se nomme “Dès demain“. C’est trop mignon ! C’est quasiment la devise des coiffeurs… dès demain ? on rase gratis !

Poussez-vous donc un peu

Coucou ? coucou, absolument, le revoilou notre pénultième Premier Ministre Valls, sorti meurtri, ébouriffé, molesté mais vivant de la lessiveuse de la Primaire de la Belle Alliance (La Belle Alliance ! qu’ils disaient, sans rire), vivant et à la recherche d’un futur point d’ancrage.  Il l’a trouvé, ce nid douillet : la “République en Marche”. Juste un petit détail, il n’a pas été invité : Valls ? inconnu chez nous, répond monsieur Benjamin Griveaux, porte-parole du mouvement sus-nommé, mouvement vite fait bien fait créé au cul de l’élection victorieuse du jeune prodige.

A la différence du coucou, ce malotru, qui dégage tout ce qu’il a trouvé dans le nid où il s’installe, monsieur Valls veut juste “une petite place”, allez, un strapontin, quand y en a pour pour huit y en a pour neuf, etc.

Voilà : on a ici le scénario-type de moult prochains ralliements cocasses ou laborieux, voire surréalistes, à venir. Monsieur LeMaire, tiens – celui des LR, pas de la mairie – qui n’était pourtant pas spécialement pote avec messieurs Valls et Macron, et puis monsieur Estrosi, et puis Dugland et Dugenou, ces deux inamovibles vieux routiers de la politique, blanchis sous le harnois de la rude 😉 vie parlementaire. On joue les apporteurs de bras, les utilités, on propose ses services…

Et madame Duflot ? où se situe-t-elle, madame Duflot plus rouge que verte et qui trouvait tant de vertus à Benoît Hamon et sa flamboyante candidature ? et madame Hidalgo itou, tiens, qui tordait le nez sur la Macronite, pas assez à gauche à son goût ?

Bref, vous l’avez compris, les contorsionnistes utiles vont s’en donner à coeur-joie pour se glisser dans la bonne file. Si vous savez apprécier le spectacle, ça promet quelques moments savoureux.

Tibert

Dégâts collatéraux

… non pas que le résultat des élections me chagrinasse outre mesure : 1) je m’y attendais, 2) le canard belge, une fois, “Le Soir”, avait vendu la mèche sur le Houèbe vers 19 h 15, quarante-cinq minutes avant que les chiffres officiels ne tombent : tu parles d’une surprise !

Mais non, dommages collatéraux car, chers auditeurs, une nouvelle mouture du logiciel blogueux “WordPress” munie de son substrat-système idoine fraîchement installée démarre ici – espérons que les pannes épisodiques que vous pûtes (*) constater ne seront plus que de mauvais souvenirs – mais me casse ma mise en page, ah les sauvages !  moi qui avais placé dévotement ce blog sous le signe de l’inventivité hardie (Einstein) et de la rigueur logique (Göddel), immortalisés sous leurs bitos respectifs lors d’une déambulation amicale dans les allées de l’ Institute for Advanced Studies de Princeton. Au fait, vous saviez que Göddel, qui mourut quasi fou-dingue et squelettique, avait démontré (enfin, croyait avoir démontré…) l’existence de Dieu ? hélas il avait sur le tard, passez-moi l’expression, “pété une durite”, le pauvre Kurt G. : en fait y avait une erreur de calcul dans son propos, qui de toutes façons était voué à l’échec, car, je puis l’énoncer ici catégoriquement, Dieu n’existe pas plus que des poils sur un oeuf. J’espère d’ailleurs vous fournir ici même et très bientôt la primeur de cette démonstration.

Bon, c’est pas tout ça, je vais tâcher moyen de vous recréer pile-poil ou à peu près le louque de ce blog tibérien, tibertissime, que j’avais mis quand même pas mal de temps à fignoler. Soyez indulgents, y aura des effets de bord, ça va secouer dans les huniers.

Allez, à plus, votre dévoué…

Tibert, le Chat blogueur

(*) on dira ce qu’on voudra, mais l’accent circonflexe a parfois du bon.

Haine à tous les étages

(A l’heure où je mets sous presse, l’équipe marinienne était à dépouiller frénétiquement – va savoir, des fois que… – des tonnes de documents piratés par des pirates, justement, des pirates de l’Internet vraisemblablement plutôt Vladimir ou Volodia que Marcel ou Bob. Ils y cherchent – “attendez voir, juste  une seconde on va sûrement trouver un truc”  – de quoi jeter la merde, non au ventilateur, mais sur le candidat qui leur fait obstacle. Jolie campagne pestilentielle, euh, présidentielle.)

Mais au fait : la tribune – tronquée, hélas je ne suis pas abonné au Monde – de J-P Le Dantec en réponse à la diatribe de François Ruffin contre E. Macron m’a donné l’occasion de la lire, cette vitupération Ruffinesque : elle est en effet reproduite sur ce site. Et ma foi je rejoins pleinement Le Dantec – du moins sur la portion de son topo que Le Monde m’a chichement laissé lire ; après je ne sais pas 😉

J’ai pu voir à la télé F. Ruffin in vivo sur le site de l’usine Whirlpool lors de la journée de visite des deux candidats : quelle animosité ! quelle hargne ! on en était à conclure qu’il ramait fermement pour la Marine !! quand même bizarre pour un notable de “Nuit (gravement) Debout”…  on en vient à se dire que le populisme de gauche-extrême n’est pas plus ragoûtant que son pendant de l’autre bord : très schématique, taillé à la serpe, caricatural et pour tout dire putassier.

Mais je reviens à cette tribune de F. Ruffin : la haine y figure et y suinte de partout – bien que des arguments sensés soient aussi développés, tout de même. Comme un mantra, une invocation, une danse de la pluie, haï, haï, haï. Cette haine ? j’y retrouve pile-poil le climat infect qui a pourri le quinquennat de N. Sarkozy. Climat – alimenté à plaisir par la presse “dans la bonne ligne”  – qui a tenu lieu de fond d’analyse à tout ce que le président 2007-2012 a pu entreprendre – ou ne pas entreprendre. Loin de moi l’idée de défendre mordicus le bilan Sarkozien ; mais “haï, haï, haï” ?  c’est une analyse politique lucide, ça ? Le but apparaît clairement, de prolonger et perpétuer – après N. Sarkozy puis F. Fillon – cette détestation aveugle. D’un côté la haine obtuse, de l’autre l’adulation béate pour une figure providentielle, un lider : voilà le Populisme.

Tibert

Taïaut taïaut haro haro

“Vos propositions pour la sécurité, madame Le Pen ?

Franchement Macron vous avez été très très mauvais. Et cette petite fiesta à La Rotonde, vraiment…

“Mais, madame Le Pen, votre programme pour l’économie ?

Ah là là monsieur Macron, vous avez été lamentable. Et puis cette petite fête à La Rotonde (bis)…

“Soit, mais encore, madame Le Pen, quid de votre plan pour l’Education ?

Ce Macron, quel nul, Hollande-Junior, banquier, grands groupes etc etc…

pcc : Un spectateur du pugilat.

La politire du pique

… ou la troisième mi-temps dans la rue ?

On le sait, le Lider Maximo Mélenchon, à la différence de l’état-major du PCF ou de ce qu’il en reste, ne veut pas appeler à voter Macron… mais ne pourra évidemment pas voter Marine. Ouais… et ses groupies le suivent plutôt pas mal, se partageant en trois, comme le Picon-Grenadine (pas celui de Marius) : un tiers pour Macron, un petit tiers pour l’abstention, un bon tiers pour le vote blanc.

Voilà où en est le pays : les aficionados “insoumis” du Bolivarien-Chaviste JLM misent, en douce, en fait et en définitive sur la rue, la rue qui n’a que faire du résultat des urnes. Les urnes ? cékoissa ? Supposez que Marine passe, grâce entre autres à la bienveillante neutralité de tas d’ Insoumis   : elle trouvera la rue en face d’elle, c’est le message, et il est à peine plus nuancé envers le Marcheur-en-Marche. C’est d’ailleurs le jingle des quelques commandos lycéens jusqu’auboutistes et radicalisés à gauche-gauche, rustique et simplet : ni le banquier ni la fâchiste !

Voilà… en somme, après nous avoir volé une élection qui aurait pu être démocratique et politiquement claire en la sabotant avec le bazar moche des “affaires” bien touillées, on pourrait tout aussi bien nous voler la démocratie tout court : tenez, les débordements violents – lamentables de connerie, mais si prévisibles, si ritualisés – des défilés du 1er Mai nous ont donné un avant-goût de la suite ; les vitres des abribus parisiens, les grilles des platanes, les pavés des rues… tous ces symboles haïssables du capitalisme honni – honni de quelques maigres pour-cents de la population – n’ont qu’à bien se tenir. J’aimerais me tromper, mais hélas la troisième mi-temps, quel que soit le résultat du scrutin, s’annonce chaude, grâce, si j’ose dire, aux irresponsables parieurs du pire.

Cassandre-Tibert