( Du rab’ sur mon billet précédent : a) Comme prévu, les titres un peu partout sur le député RN De Fournas sont du style “Propos racistes : sanction gnagnagna…” : pur mensonge, ladite sanction vaut pour des “tumultes” – tumultes des LFI – et rien d’autre. Mais, calomniez, calomniez… b) Le Monde infléchit prudemment son discours : de raciste, ce député est devenu xénophobe – ce que la loi ne punit pas. On peut effectivement le taxer de xénophobie, ce n’est pas absurde ; c’est un sentiment négatif mais banal, parfois justifié selon les voisinages et les arrivages ; les Japonais y ont tous droit, et plein d’autres ! On apprend également qu’il serait autoritaire et sexiste : le voilà habillé pour l’hiver. )
Et puis j’ai trouvé cet article du Parigot sur les recommandations du HCE – Haut Conseil à l’Egalité – et si j’étais grossier, j’écrirais que je leur urine aux fesses, aux membres du HCE, pour ces recommandations. Non que leurs objectifs soient vains, l’égalité hommes-femmes dans la Cité est une cause juste, qui mérite qu’on s’y attache (notons que le HCE a été créé sous l’égide de Flamby-Hollande en 2013). Mais voilà, pour commencer à me hérisser le poil, le HCE pratique l’infecte l’écriture inclusive ! “Les membres du Haut Conseil ne sont pas rémunéré.e.s” . Ce monstre grammatical… Et puis le contenu de l’article cité est carrément navrant. On nous assène d’entrée une prémisse vicieuse : ce qui n’est pas nommé n’existe pas. C’est un excellent sujet de philo au Bac, mais c’est archi-faux. Commençons… le nom commun existence signifie d’être vivant, d’avoir une réalité. Bien… et quand je dis “mes collègues” (ah zut c’est épicène…) je ne cite ni Dugenou, ni Schmurtz, ni Labézul, encore moins Crafouilloux : j’emploie un terme ensembliste. Lesdits collègues ont néanmoins une réalité, ils existent, et bigrement, et celzéçeux 😉 qui connaissent mes collègues sont à même, in petto, d’en reconstituer la liste. C’est idem pour “les employés” : c’est un terme synthétique, c’est du NEUTRE, ça existe le neutre, voyez la grammaire, et s’il y a des femmes dans cet ensemble, eh bien elles y sont ! Le français est une langue qui utilise des termes synthétiques : la capacité à synthétiser est un gros plus, ça fonctionne efficacement, c’est très bien comme ça. J’ajoute que le HCE n’a aucune légitimité pour réformer notre langue, et de manière aussi débile ; d’autres en sont chargés. On subit déjà des tombereaux de “les femmes et les hommes” , “celles et ceux” , c’est lourd et inutile. Et quoi encore ?
Mais je m’énerve… j’arrête là. C’est dimanche, on ne va pas se mettre la rate au court-bouillon, c’est mauvais pour la tension.
Tibert