Royal, le foot et l’aéronautique

« Royal tacle le bilan carbone de Roselyne Bachelot », pouvez-vous lire sur le Pariragots de ce jour. Eh oui, pauvre Bachelot, qui descendait à Nantes ventre à terre et balle au pied pour voir brûler la cathédrale – c’était the spot to be, l’endroit où se montrer  -, Roselyne B., donc, s’est vue privée du ballon, victime d’un tacle (*) glissé de Ségolène l’arrière-droite. Gare les tibias !

Bon, on le sait, le Parigot fait beaucoup dans le foot, et le langage spécialisé afférent lui colle aux crampons. Mais madame Royal taclant, faut voir ça avant de mourir ! Et puis je voulais prolonger le propos : certes un avion pour faire Paris-Nantes, rallier Orly, puis Orly-Château-Bougon, ensuite rejoindre le centre de Nantes en taxi, alors qu’en 2 heures de train Montparnasse-Cité des Ducs c’est plié… c’est du gaspillage, et de la perte de temps. Mais à ce propos : Macronious n’en veut plus, des trajets courts en avion, je le cite  « Partout où nous avons déployé du TGV dans notre pays et où telle ou telle ville est à deux heures de Paris, 2h15, est-ce que les lignes [aériennes] intérieures qui sont d’une heure, 1h10, se justifient encore ? Non ».

Hélas, not’maître, c’est là un consternant raisonnement de Parisien, indécrottable… que n’habitez-vous Clermont-Ferrand pour aller à Strasbourg, Vesoul pour vous rendre à Albi, Lyon pour visiter Bordeaux, etc. D’ailleurs la ligne de train Lyon-Bordeaux n’existe même plus : c’est au choix un car « Macron » – grâces vous soient rendues – ou l’avion, pour une heure environ sans compter les manoeuvres d’approche – et c’est cher ! ou enfin la bagnole, 7-8 heures par les routes que nous payons avec nos impôts, sans préjuger des lamentables 80 km/h, des prunes-radar et des points de permis, ou 5 heures par les autoroutes que nous avons payées avec nos impôts, et que nous continuons à payer la peau des fesses pour engraisser les concessionnaires à qui vous les avez vendues.

Certes tous nos Chefs sont à Paris, c’est plus pratique pour aller fissa-fissa voir les pyrotechnies sur les cathédrales provinciales, mais tout le monde ne va pas ou ne vient pas de Paris, et il existe d’autres contrées dans ce beau pays. Compteraient-elles pour du beurre ?

Tibert

(*) C’est de l’anglais, zut quoi, et rien d’autre, et pour du foot, oui, à la rigueur… mais vous voulez vous aligner Roselyne B. sur ses trajets en avion ? vous la critiquez, vous l’épinglez, vous la coincez, vous l’asticotez, vous vous la payez, bref vous lui faites plein de misères, mais pas un tacle ! d’ailleurs un tacle sans ballon c’est carton rouge.

One thought on “Royal, le foot et l’aéronautique”

  1. Je m’abstiendrai de tout commentaire : un « tacle, » ch’ais même pas ce’qu’c’est : j’ai toujours été totalement allergique au foot (Presqu’autant qu’au cyclisme, et pourtant Paris-Roubaix arrivait au bout de la rue où j’ai habité près de 25 ans… et mon popa était fôûtballeur-pro remplaçant au « CORT »…), quant à Z’Inédit d’Zidane, je croyais que c’était une maladie ex-zootique transmise par le Chicon-d’Bougnat ! Mais maintenant qu’on a des mosquitooz-taïger féroces planqués jusque sous les feuilles des innocents groseilliers d’ici, je me méfie… Pourquoi qu’on les oblige pas à porter le masque aussi à ces bestioles malfaisantes ? Déjà que la Marie-Roseline (la mort parfumée des poux) elle a oublié le sien pour aller se faire pixelliser pour l’éternité devant les ruines fumantes du grand orgue de Saint Piérépôl…
    Un gag pour affoler vos voisins : z’attrapez délicatement quelques « cousins » – vous savez, ces moustiques dégingandés aussi géants qu’inoffensifs qu’on voit fréquemment de sortie l’été – et vous leur taguez des rayures blanches à la bombe (au travers des dents d’une fourchette, par exemple) un peu partout. Et pis quand lesdits voisins vous font chier de nuit jusqu’à pas d’heure à coup de barb’à-cul-merguez-pastis-rosé-de-Provence-en-cubitainer-et-en-promo sous vos fenêtres, vous les lâchez discrètement…
    Et de rire !!
    Conclusion, l’actualité, de nos jours, c’est le grand nain-porte-croix. Et à partir de demain, je peux même plus aller faire mon shoppinge tranquille à Carrouf ! Mon vieux coeur ne supporte pas le max et mes voisines – qui avaient fort aimablement proposé de s’en charger – sont en vacances.
    Caisse j’vais dev’nir ? Mourir par inanimation ??? Y z’y ont pensé à ça, les princes-monseigneurs qui nous gouvernent depuis Pantruche ??? Ben je crois pas : y savent même pas qu’on existe ! Et quand y z’en recrutent un façon « Cachsex » d’arborigène*, franchement c’est pas la gloire ; lui qui croit que la Guyane est une île… C’est vrai aussi que Kourou, c’est bien loin de Prades. Comme le chantait jadis le grand Dario : « Ahhh Kourou-kouroooouuhhh… Méééchannteuhh ! »
    On a beau faire des efforts pour imaginer le pire, eh ben les politiques trouvent toujours plus fort !!!!!!!!!!!
    Allez : @ bientôt… si ch’uis pas mort de faim d’ici là !
    T.O.
    (*) Je sais ; y’a un « r » de trop. Mais par les temps de masqui-privations qui courent, justement on en manque d’R. Alors, un de trop, c’est toujours ça de pris à l’ennemi !

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