Des maths et des lieux de mémoire

( Allez, une perle journalistique pour bien commencer la journée : dans Le Rapisien, cet entrefilet, hier : « Frappée par de gigantesques incendies depuis plusieurs mois, l’Australie a connu ses derniers jours d’autres phénomènes météorologiques impressionnants. Le sud est du pays a ainsi été touchée par des inondations et Canberra, par exemple…« . L’Australie a connu ses derniers jours ! C’est la Fin du Monde qui arrive, les amis. A qui le tour ? )

Ceci dit, le Firagots s’interroge gravement : « Les actions violentes contre la réforme des retraites se multiplient (*), souvent dans des lieux en rapport avec Emmanuel Macron. Hasard ou action concertée ?« . Tenez, l’incendie criminel du restaurant La Rotonde (Paris, 6ème) ne serait-il pas lié à Macronious ? hein ? il y a été bouffer, entre les deux tours de la Présidentielle de 2017 : ça fait sens, non ? Comme les incendiaires ignoraient la table précise qu’il avait occupée à cette occasion, ils ont été obligés de faire large ; forcément il y a plus de dégâts, mais s’ils avaient été mieux renseignés, ils auraient fait dans la frappe chirurgicale.

Corrélativement, si j’étais les RG, je surveillerais tous les endroits où il a été poser ses fesses, le Macronibus, disons entre 2017 et maintenant. Du pain sur la planche… pour aider, je puis déjà signaler le bistrot en face de l’Elysée, où le patron avait déclaré au Président, qui avait juste traversé la rue pour se taper un café-calva au comptoir, qu’il cherchait  à embaucher. Manu-les-rouflaquettes avait décliné, il avait déjà du boulot, mais  avait obligeamment proposé d’en causer autour de lui, au cas où… Il est vrai que ce bistrot-là est déjà pas mal surveillé, éclaboussé, si je puis dire, par l’attention dont bénéficie son vis-à-vis.

Au fait : je lis que Macronious serait sous la protection d’une énorme brigade de protection (scandaleux ! Angela, elle, fait ses courses au Lidl du coin sans personne à sa suite). Sachant comment les militants « Macrondémission » sont friands d’aller haineusement lui pourrir la vie, je constate que c’est le serpent qui se mord la queue : si on lui lâchait les baskets, il pourrait peut-être envisager de réduire sa garde prétorienne.

Tibert

(*) Mais non, elles ne se multiplient pas, ce serait une fonction exponentielle de puissance > 1, donc rapidement ingérable, comme les millions de milliards de lire en Italie avant la monnaie unique. Plus modestement, elles s’additionnent, s’accumulent… mettons cette figure largement exagérée sur le compte du lyrisme journalistique, de l’hyperbole. L’exponentielle fait ainsi dans l’hyperbole, ce qui est mathématiquement nouveau…

2 thoughts on “Des maths et des lieux de mémoire”

  1. Ahlàlà, quel pinailleur !! Faut dire aussi que la malheureuse Australie rame plutôt dans le yaourt ces derniers temps…
    Bon, je passe sur l’incapacité absolue observée désormais chez nos chers « guignols de l’info odieuse-visuelle » – et ce d’une manière tout à fait générale, quelque soit le niveau ! – à effectuer une liaison correcte (ce qui donne long à penser sur leur connaissances en orthographe et en syntaxe…), mais si vous voulez vous gâcher le reste de la semaine, je vous conseille la lecture des quelques-uns des commentaires ordinaires du Net, en particulier sur Sputnik par exemple : y’a de quoi pleurer, sinon vomir. Encore ne dis-je rien des torrents de haine qui y sont à peine retenus ! Lors des tous premiers développements des réseaux sociaux, je me suis murmuré (en mon château-fort intérieur…) qu’on risquait passablement d’assister à un nivellement pas le bas comme on en avait peu vus jusque-là…
    J’avoue que j’ai péché par excès d’optimisme : c’est encore bien pis que ce que j’avais craint. Au point que certains de ces posts aussi véhéments que venimeux en deviennent complètement incompréhensibles… sinon abscons (« … s’emm…e ici », comme on chantait du temps de nos belles études. Si.)
    Paraît que ce serait la fôte à la « méthode globale ». Sic ! Je crois que c’est surtout le fait d’un j’m’en foutisme généralisé : c’est tellement facile de faire mine de mépriser ce qui est hors de portée ! Voir « le Renard et les raisins » par exemple. Et pourtant, c’est si élégant une belle période bien balancée…
    Tiens, j’emmène Juju pisser pour me consoler : j’ai les yeux pleins de larmes amères…
    Une charade, pour nous réconforter?
    – Mon premier est ce que disaient les Corses en voyant Napoléon.
    – Mon second est-ce que disait Napoléon en voyant des Corses.
    – Mon troisième est ce que disait l’Impératrice-Mère en berçant le petit Bonaparte (pas encore Napoléon)
    – Mon quatrième est ce que disait le petit Bonaparte dans les bras de sa mère.
    – Mon tout est une substance balsamique odorante, jadis utilisée en pharmacopée.
    Réponse au prochain blog, si vous n’avez pas trouvé.
    À plus : Cette fois, Juju insiste !
    T.O.

    1. Donc il y aurait un prochain blog ? je n’ai pas les idées très claires sur les onomatopées corses…

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