Mais sénat rien à voir !

( Sur le massacre dans les mosquées de Christchurch (les mosquées de l’église du Christ !! ) : c’est bien que les  citoyens de là-bas aient massivement condamné clairement le terrorisme, affirmé leur empathie et leur solidarité avec la communauté musulmane meurtrie. Mais plein de femmes l’ont marqué concrètement en se voilant la tête… se conformant ainsi explicitement à l’équation femme musulmane = femme voilée. Eh non, l’équation c’est femme voilée = femme soumise (au mâle, ça va sans dire !). Et la transitivité (*) se démontre aisément. Et les féministes néo-zélandaises, qu’en pensent-elles ? )

Mais, au fait : le sénat balance une grosse boule  dans les papattes de l’Elysée, étirant tel un inter-minable chewing-gum le filandreux et subalterne feuilleton Benalla : c’est trop d’honneur ! Qu’en dire ? que ça semble assez clair. Trois importants sbires de la structure élyséenne sont visés : c’est le lanceur de poignards qui encercle ainsi la figure au centre du plateau, le Macronious. Le Macronibus qui  a énoncé clairement qu’il y a trop de parlementaires et qui veut y remédier – là dessus, tout le monde dans ce pays est bien d’accord, sauf les parlementaires, justement ! et tout particulièrement le sénat, poussiéreux et affligeant reflet de la France très Profonde et très plan-plan – et d’une utilité qui ne saute pas aux yeux. Un tiers de sénateurs en moins… non mais, vous vous rendez compte ? et le sénat d’entrer en résistance, se saisissant de tout projectile contondant à sa portée. C’est le feuilleton Benalla, le projectile contondant, en l’espèce.

Tibert

(*) Vieux rappel de maths : transitivité…  A°B et B°C –> A°C. Exercice : appliquer aux deux équations énoncées plus haut.

10 thoughts on “Mais sénat rien à voir !”

  1. … Ouhhhhlàlà, les références mathématiques !!! Quel rapport avec le Sénat ?
    J’ai toujours été absolument rétif aux maths (ce qui ne m’a pas empêcher d’avoir le bac – grâce à mes notes ailleurs et à la compréhension d’un examinateur de math sympathique justement, qui au vu desdites notes sur mon livret m’a dit : « Je ne peux pas vous mettre un zéro éliminatoire avec ces scores en matières littéraires… Vous vous souvenez de la formule du discriminant d’une équation du second degré ?  » Ce que j’ai fait in extenso : la mémoire, c’est l’intelligence des ânes ! Il m’a collé la note « 1,5/20 » : c’était pas la gloire, mais ça m’a évité d’être viré sans appel !)
    Par la suite, les maths se sont avérés indispensables dans ma formation d’archi et j’ai découvert que ça pouvait être autre chose qu’une masturbation intellectuelle tout juste apte à l’autosatisfaction ; notamment avec les calculs de résistance des matériaux ou de la granulométrie du béton…
    Je me demande si, avec l’informatique et les cabinets d’ingénieurs, les étudiants en archi font aujourd’hui encore ce genre d’opération ! Nous, c’était de l’artisanat : tout à la force du poignet… et à la règle à calcul !
    Ahlàlà… et après on s’étonne que de nos jours, des ponts s’effondrent et que les barrages cèdent sous la pression des eaux ! La méthode de notre prof, c’était : « Vous calculez la poussée maximum à affronter et après, vous multipliez par trois. Ça devrait tenir… »
    Aujourd’hui, c’est : « Vous calculez la résistance maximum à affronter. Et puis vous mettez les 3/4 : ça serait bien le diable si… »
    Ben justement : le diable adore ce genre de forfait !
    T.O.

    (… Et pendant ce temps-là, France Musique nous diffuse un passionnant reportage à propos de l’effet de la musique sur la maturation des fromages ; en particulier le Morbier. Et après, la musique de Harry Potter. Ça devient un vrai cauchemar ç’te station !)

    1. Le Morbier ? bof. Peu de goût.
      Mais rectifions : la ReDeMe, la résistance des matériaux, c’est de la physique, pas des maths. Et c’est effectivement très utile en architecture. les maths ? c’est nettement plus épuré et sans filet : on n’applique pas de coefficient de sécurité, c’est juste juste, ou faux. Pas de « ça devrait tenir ».
      Mais vous ne dites rien de ma théorie sur le sénat entré en résistance à la débine…

  2. … Bon. le Sénat, le sénat… Certes, si j’étais Pdt de la Ripouxblique – ce qu’à Dieu ne plaise ! -, je crois que je commencerais par un sérieux coup de plumeau sur l’hémicycle du Luxembourg. Juste après la dissolution de l’ENA. Mais quant à le supprimer purement et simplement… faudrait d’abord que les français soient beaucoup plus matures* politiquement parlant ; et pour ça, faudrait redéfinir dans le détail et très précisément le rôle et les limites de chacune des deux assemblées dans notre système de « bi-chambrisme ». Parce que les interminables parties de tennis des projets de loi entre l’A.N. et le Luxembourg et les avis purement consultatifs, ça va bien cinq minutes ! Quant à gouverner par ordonnances, je ne vous dirai pas tout le bien que j’en pense. Toutefois, encore une fois question de Constitution : celle de 58 a été taillés sur mesures pour un homme exceptionnel dans des circonstances exceptionnelles – vous me faites radoter, là, Tibuche ! – ; 61 ans après, les circonstances ne sont plus du tout les mêmes ; il serait temps de nous en apercevoir et d’envisager une sérieuse refonte générale et non plus des petits replâtrages par-ci par là à la petite semaine !
    Pour le reste – du genre « élections par tirage au sort » -, j’ose même pas en parler ! Y’a qu’à lire quelques commentaires du Net à propos de tout et de rien pour découvrir la profondeur vergimiteuse de la pensée – politique, notamment ! – de nos chers commensaux (j’allais écrire commensots…) tout-venant. On frémit rien que d’y songer !
    Et je ne vous parle pas de l’Europe. De ce point de vue, je me demande quand les turpitudes du Brexit vont-elles trouver une issue ? Histoire « pour voir », comme on dit au poker. Mais j’avoue qu’il y a bien des fois où un Frexit me semblerait constituer une solution pas inintéressante. À pas mal de points de vue et n’en déplaise aux mânes de de Gaulle, d’Adenauer, de Schumann et des autres… pour ne citer qu’eux !
    T.O.

    (*) V’là que vous me faites causer comme un vulgaire maqueron !

    1. Une idée qu’elle était pertinente, lue il y a peu : le Sénat dans un immeuble de bureaux en Seine-Saint-Denis, amaigri de 40 %, cantoche de chez Eurest ou similaire – ou les repas de la Cuisine Centrale des Ecoles ? et une buvette aux tarifs des caboulots des alentours : une vraie bonne cure de descente au niveau des réalités ! par ailleurs le bi-camérisme se justifie encore, soit, pour éviter l’effet Godillots tous En Marche. Mais avec le Conseil d’Etat, le Conseil Constitutionnel, ça doublonne dur, et à nos frais. Des réglages à prévoir, donc… mais je rêve, là. On demande à ceux qui sont sur les branches du Pouvoir (avec un grand P) de scier leur branche ! On peut flûter… ou ramer, ou nager, si vous préférez.
      Au fait : « la profondeur vergimiteuse de la pensée – politique, notamment ! – de nos chers commensaux » : ?? commensal, pluriel commensaux (de mensa, table à bouffer) : les gus qui partagent votre table. Quelle tablée ? où ? Faut pas rester à table trop longtemps, ça scie les pattes.

  3. Bon, je vois qu’on est d’accord dans les grandes lignes. Je me suis toujours demandé – par ailleurs… – comment la République, qui a suffisamment vomi les dorures, cérémoniaux et autres protocoles guindés de l’Ancien Régime du temps de sa jeunesse n’a rien trouvé de mieux que de s’installer confortablement, sinon mollement dans ses immeubles cossus une fois devenue majeure.*
    Il me semble me souvenir que de Gaulle – qui n’aimait pas l’Élysée, cette ex-maison close – pour des tas de raisons avait envisagé de transplanter le siège de l’État au Donjon de Vincennes, mais que Debré lui avait fait valoir que le choix n’était pas anodin – outre les frais de déménagement ! – vu le passé historique de l’endroit et qu’en outre, il y avait plus urgent…
    Mais quand on connait la simplicité spartiate des locaux du gouvernement allemand – y compris l’intérieur du Bundestag, ex-Reichstag requinqué après les évènements qu’on sait… -, on se dit qu’on a encore du chemin à faire. Et notre chère Angela habite un immeuble tout simple (encore que) d’où elle se rend à son taff tous les matins sans chichi et sans Garde Républicaine pour lui rendre les honneurs chaque fois qu’elle va pisser ! Il me semble qu’il lui est même arrivé d’y aller en bus ou en métro… Vous imaginez Jupiter dans le métro ?
    Ahhhlàlà…
    T.O.

    (*) Au sens « âge » du terme.

    1. Faudrait d’abord que les GJ vindicatifs signent un papier comme quoi, voyant Macronious à 9h47 debout accroché à une barre en train de lire son journal dans la rame 412 de la ligne 4 entre Réaumur-Sébastopol et Strasbourg-Saint-Denis, ils regarderont ailleurs et lui foutront la paix. C’est pas gagné, si vous voulez mon avis. Tiens, sa femme, venue simplement donner un coup de pied dans le cuir pour démarrer un match de foot caritatif, on la siffle… pays de grôssiers mal dégrossis.

  4.  » … pays de grôssiers mal dégrossis. »
    Et encore, vous ne vivez pas tous les jours dans le 32 !!! Bon, d’accord : y’a pas de métro dans le 32.
    Mais quand même…

  5. … et pour revenir à Jupiteux dans le métro, encore lui faudrait-il une rame entière à lui tout seul pour tous les Benalla de sa suite personnelle et son service d’ordre rapproché. Et devinez qui paierait les tickets ? Encore ne vous dis-je rien de la voiture présidentielle, moquette d’Aubusson, stores des Gobelins, poignées de porte en bleu de Sèvres et intérieur/extérieur entièrement redorés-main à la feuille 18 carats dans les ateliers du Mobilier National ; que même Onc’ Donald il en ferait une jaunisse !

    1. Vous êtes dans le fantasme, là, sur la bagnole. Pour revenir à plus de simplicité dans les rapports élus-citoyens, on a un énorme chemin à faire… des deux côtés. Quand on cessera de harceler, houspiller (entarter, insulter, agresser, couvrir d’oeufs frais…) ceux qui ne nous plaisent pas ou trop, alors on pourra espérer qu’ils envisagent de descendre de leur fier destrier ou de leur bagnole blindée (*). Qui c’est qui commencera le premier ? vaste sujet !

      (*) Diana en sait quelque chose, morte en tentant de fuir une meute de paparazzi déchaînés – avec un chauffeur bourré, ce qui n’aide pas.

  6. Quand je parlais de « voiture », ce n’est pas une auto que j’évoquais mais bien la voiture-spéciale RATP à laquelle aurait droit Micronibus s’il décidait de…
    Vous ne suivez pas, Tibuche. C’est vilain. Si.
    La prochaine fois, interro écrite.

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