Lâches Ou (et) Lamentables

Je n’aime pas Cécile Duflot – le personnage politique – j’ai déjà abondamment expliqué pourquoi. Je ne suis pas convaincu que dans l’affaire Denis Beaupin, accusé de harcèlement par plusieurs nanas, l’ « agression » de celui-ci sur la Duflot, telle qu’elle l’a rapportée, méritât d’être considérée comme telle ; j’y ai vu un macho pénible et obtus – guidé par sa queue – et non un prédateur sexuel. Mais bon… je n’y étais pas, et n’ai pas le vécu d’une nana sur les emmerdeurs sexuels. En tout cas, sur les tombereaux de touïtts orduriers qu’elle reçoit ces temps-ci, je suis vigoureusement de son bord. C’est immonde, en effet, et pénalement punissable, si l’on parvient à gauler les fautifs. Mais… une idée, comme ça… pourquoi mâame Duflot et ses semblables ont-ils besoin d’être sur Touïtteur, cet égoût de l’égo à ciel ouvert ? il existe des tas d’autres moyens d’être branché sur le réel. Et qu’est-ce qu’on est peinard à se tenir à distance !

Et puis autre chose : la Ligue du LOL, ce cénacle basé essentiellement sur un microcosme de journaleux très parisiens, qui se divertissaient, ah ha ha que nous somme spirituels, à emmerder, rabaisser et dénigrer – essentiellement des femmes, mais pas que. Bon, on glosera à souhait sur le dégueulasse de la chose et les châtiments, si ce n’est déjà fait, mises à pied, licenciements et autres sanctions, ce n’est pas mon propos. Ce que je veux souligner ici, c’est que ce sont des journaleux de gauche, forcément, de la Bonne-Pensée pur beurre, des donneurs de leçons de morale, qui sont dans cette entreprise puante. Faites ce que je dis, pas ce que je fais. Ce que le vieux Léo Ferré paraphrasait ainsi – je sais, je l’ai déjà cité, j’ai mes marottes :

N’oubliez jamais que ce qu’il y a d’encombrant dans la morale, c’est que c’est toujours la morale des autres.

Tibert

5 thoughts on “Lâches Ou (et) Lamentables”

  1. « … ce sont des journaleux de gauche, forcément, de la Bonne-Pensée pur beurre, des donneurs de leçons de morale, qui sont dans cette entreprise puante.  »
    M’enfin, Tibuche : où diantre êtes-vous donc allé chercher que la connerie avait un camp politique exclusif ??? C’est très partial, ce que vous dites là ! la connerie est UNIVERSELLE et ne s’embarrasse ni d’opinion, ni de genre, ni de politique, ni – surtout ! – de religion. Einstein avait déjà il y a longtemps souligné son infinitude, indubitable alors qu’on doute encore de celle de l’Univers.
    Le grand progrès de notre siècle – déjà bien entamé… – c’est qu’autrefois, la crétinerie ne se donnait libre cours éhontément que dans des chapelles relativement restreintes – du genre comptoir de Café du Commerce – et qu’il fallait aller l’y chercher alors qu’aujourd’hui, elle vient à vous tout à fait spontanément et dans sa splendeur triomphante :  » Salut-à-toi, Dame Bêtise, toi dont le règne… » etc.
    On n’arrête pas le progrès : maintenant, on a la connerie à tous les étages comme le gaz jadis ou l’eau courante aujourd’hui. Et elle frappe quelque soient l’âge ou la condition ; je trouve merveilleux que le responsable du pays le plus puissant du monde trouve le temps de touitter à tour de bras et à tout propos comme n’importe quel ado démangé par ses hormones. Et le reste du temps, il regarde la télé, paraît… La sinécure la mieux payée du monde ?
    Et on s’étonne que le monde aille de travers !
    Je retourne à ma thébaïde et aux discussions avec Monsieur Juju, tiens : lui au moins, son animalité pleinement assumée lui évite d’être délibérément con !
    Hasta mañana…
    T.O.

    1. La connerie tous azimuts, mais pas que. Cons et méchants, les fins énergumènes de la ligue du LOL. Et ils ont des émules : tenez, à Grenoble, célèbre pour ses noix, il y a aussi des cas de ce genre. Voir ce site…. Les « réseaux sociaux », bel euphémisme, n’ont pas fini de nous pourrir la vie. Je ne sais pas si le genre humain y survivra.

  2. Les réseaux sociaux, nous pourrir la vie ? Certes-certes. Mais s’il n’y avait qu’eux… Tous nos intellectuels « autorisés » n’y sont pas pourre rien non plus ! Je ne parle pas seulement de notre grand prophète national, BHL – que son rosier fleurisse toute l’année ! Surtout côté épines. – ; dans le genre donneur-de-leçons-suri, c’est vraiment le fond du panier : à quand la date de péremption obligatoire tatouée sur le front ? Pourtant et dans le même genre, le cher Attali n’est pas mal non plus. Sa dernière déclaration, ruisselante de lucidité et d’empathie : « Les gilets jaunes n’ont pas un problème avec la pauvreté, mais avec la richesse »
    Et lui ? C’est quoi son problème, pour causer comme « dans le poste » ? Quand donc tous ces meneurs d’homme auto-proclamés retourneront-ils à leurs chères études ? Mais pour qui se prennent-ils, nom d’un petit schtroumpf ?
    Bon, je sais vos réticences face au mouvement jaune, Tibuche, mais comme disait JFK (je sais, je l’ai déjà cité) « À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes. »
    Il serait bien candide de croire que les gilets jaunes ne comptent que d’honnêtes citoyens dans leurs rangs ; néanmoins toute révolution est ainsi constituée ; difficile d’en trier le bon grain de l’ivraie, et comme l’énonce fort justement un vieux dicton africain : « Celui qui dit que tout ce qui est blanc il le mangera, celui-là mangera des crottes d’hyène… »
    T.O.

    1. Admettez que BHL se fait discret depuis un moment, et c’est très bien comme ça, pourvou qué ça douré ! Attali j’ignore, et je me passe très bien de ses fulgurances mentales. Ceci dit, je reste partagé : les GJ ont salutairement secoué le cocotier-marigot politique et envoyé un signal fort aux taxeurs fous de Bercy, qui ne se sentaient même plus taxer. Bien, mais quand je vois qu’un restau est cramé deux fois, cambriolé, tagué, parce que le Chef critique les GJ, ça sent autre chose ! et vous savez quoi. Et je ne soupçonne pas Macronious de « vouloir étouffer les révolutions pacifiques » ; il espère simplement sortir de ce coup de tabac la tête haute, pas au bout d’une pique. Il a certes été mal élu, comme serine Mélenchon (pas élu du tout), mais les abstentionnistes n’ont eu ce qu’ils n’avaient pas choisi. Faut faire avec… c’est le moins pire, c’est mon avis et je le partage.

  3. Tout à fait en phase. Pour le reste, vous savez même Napo 1er a dû parfois autoriser les pillages par sa « Grande Armée » (dont faisait partie mon arrière-arrière-arrière etc. grand-père, Fusillier au 56ème de ligne, mais je crois l’avoir déjà évoqué ici), faute de quoi il risquait d’en perdre le contrôle. La « Guerre en dentelles » – et la révolution-bataille-de-fleurs itou -, restent d’aimables délires de plumitifs phtisiques exaltés auxquels leur romantisme fiévreux est monté à la tête et rien d’autre ! Quant au Macronimenteur en bras de chemise avec réponse à tout, il me rappelle ces camelots virtuoses qu’enfant, nous allions voir – et entendre ! – mon frangin et moi dans les halls immenses de la Foire de Lille. Il me souvient d’un entretien télévisé d’il y a fort longtemps où Jean-Marc Thibault racontait qu’il devait tout à la faconde de Roger-Pierre, qu’il avait rencontré alors que celui-ci vendait encore des essoreuses à salades, des cravates ou qqchose du même acabit sur les marchés… Et aussi ces marchands de vaisselle, qui faisaient des lots d’assiettes et autres ustensiles de faïence ou de porcelaine troisième choix qu’ils fracassaient au sol sous les yeux incrédules de leur public lorsqu’ils ne trouvaient pas preneur immédiatement : ça me scandalisait – c’était l’effet recherché ! -, mais ça scandalisait surtout les employés municipaux chargés de balayer les débris et de remettre les lieux en l’état une fois le dernier baratineur reparti vers d’autres gogos ! Après les révolutions, faut toujours balayer aussi… hélas !
    T.O.

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