Arrach’ toi d’ là t’es pas d’ ma ban-andeuh

Au 12 ème temps de la valse, chez les GJ, ça guinche encore ; ce rythme hebdomadaire a son économie : on a du mal à faire ses courses mais on peut souffler du dimanche au vendredi, préparer le coup d’après… s’époumoner chaque semaine, des fois que Macronious aurait la bonté absurde d’obtempérer, laisser la chaise vide. Dans un sens, la cohérence joue : ce mouvement protéiforme et bordélique a une vraie dynamique « contre« , contre Macroléon-le-Maudit, contre les flics, contre les sociétés d’autoroutes, contre les banques, contre les impôts de chacun – ceux des autres, rien à foutre – etc : ça c’est fédérateur. Mais au delà de ça, pour quel avenir  ? alors là… ça diverge en plein d’options, toutes plus foutraques les unes que les autres. C’est ainsi que je persiste à poser la question : vouloir obliger le président à démissionner, c’est déjà du domaine du souhait naïf, il y faudrait d’autres circonstances ; mais admettons… admettons… et alors ? on élit quelqu’un d’autre ? on monte une assemblée constituante ? avec qui dedans ? ou quoi ? Jean-Luc Mélenchon-Maduro en homme providentiel ? ou un « ticket » en duo comme aux States, avec Marine en Chef-adjointe ? on nationalise les puits de pétrole ? on sonne le Frexit ? on distribue des bons de rationnement ?

L’avenir selon GJ reste décidément de l’ordre du délire divinatoire, de la politique-fiction. Quant au présent, il y a du tirage, et des scories ! je vois le Parigot nous détailler l’expulsion hier d’une des figures GJ de la manif n° 12 : c’est un cas parmi d’autres, qui a la chance de faire du bruit sur la Toile et de présenter un témoignage vidéo. Il y a décidément moult furieux parmi les chasubles Bouton d’Or ; on a déjà évoqué des porte-paroles aimablement contraints par leurs collègues de fermer leur clapet devant des menaces fort explicites de violences physiques, voire létales.

Les héros d’hier sont les pestiférés d’aujourd’hui, et pour demain ce sera idem, c’est comme ça que l’Histoire fonctionne.  Les envoyeurs à l’échafaud envoyés à l’échafaud, on a connu ça chez nous il fut un temps… la période stalinienne a fourni d’autres superbes  exemples de cet axiome. La Roche Tarpéienne restant vachement près du Capitole, le principe « casse-toi [ pov’con, optionnel ]  on a assez vu ta sale gueule » s’applique et s’appliquera à toutes les figures-phares qui auront le malheur de faire de l’ombre à ceux qui aspirent à plus de lumière, de puissance, de lebensraum (*). Le ménage va continuer…

Tibert

(*) Lebensraum : Espace vital, en langage teuton. En version III ème Reich, tout l’espace qu’on peut piquer aux autres manu militari.

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