Etonnant, non ?

( Grand Déballage : le RIC, le référendum d’Initiative Citoyenne,  c’est intéressant, mais à border très sérieusement : populisme échevelé et subversion sont les deux mamelles du RIC sans bordures. A mort l’arbitre ? 51 % pour ? à mort l’arbitre, donc.  Un RIC bordé ? ben oui ! bordé par quelques principes écrits dans le marbre )

Etonné – par dérision, c’est du second degré, je vous rassure – et non surpris, je suis  ! Notez, l’étonnement se perd, et si l’on n’y prend pas garde, sera bientôt coulé par la surprise, perdu, enfui comme le trottin (*) et tant d’autres, le charmant tachymètre (**), etc. Plus personne n’est étonné, on est surpris. Pire, elles disent « ça m’a surpris« , oublieuses du « zzze » de la fin. Surprise, eh oui. Et de quoi fais-je mine d’être étonné ? ben non justement je ne suis pas étonné ! encore moins surpris ; je trouve même ça super normal. Quoi donc, normal ? vous n’êtes pas sans savoir que les GJ les plus remontés et les plus vindicatifs, « Macron démission« , rien que ça, veulent démarrer une grève générale illimitée en février – j’ai oublié la date précise. Donc le truc super-dur, le pays bloqué et planté des deux pieds, personne ne peut plus rien faire, même les nouilles, le sucre, l’huile et le PQ vont manquer, c’est dire.

Et vous savez quoi ? le postier trotskiste, là, Besancenot, le porte-parole (ou l’ex ? bref… on s’en fout) du NPA, il est pour ! et, encore plus fort – vous êtes assis ? attendez-voir ! – les Insoumis de Mélenchon aussi ! C’est renversant, non ? ça fait quatre-vingt ans et plus que ces gens-là rament comme des malades pour tester en vraie grandeur les théories renversantes, justement, émises fin XIX ème-début XX ème par des barbus, des moustachus ou des barbichus. Là où ça a pris ici et là, ça a merdé, capoté horriblement, sanglantement même. Mais qu’importe, la prochaine fois ça va marcher, qu’ils nous disent : ce coup-ci, faut que ça marche. Suivez donc les révolutionnaires qui suivent les gilets jaunes : l’avenir sera radieux. Et la radieuseté commence, justement, heureux présage, par une grève générale illimitée.

Tibert

(*) Trottin : « Vieux – jeune ouvrière employée aux courses, aux rassortiments » nous dit le Larousse. Eh oui ce superbe petit substantif, délicieusement désuet, est vieux, et alors ? halte à la gérontophobie.

(**) Trop savant, le tachymètre ; le compteur de vitesse fait désormais platement le job, long et béotien.

3 thoughts on “Etonnant, non ?”

  1. Mouais. Vous avez des renvois de réveillon mal digéré, Tibuche ?
    Je vous trouve bien… comment dire ? acerbement terre-à-terre, ce jour d’hui ?
    Et caisse vous avez contre les bah’bus et les moustachus ??? Je ne sais pas si on l’a remarqué comme moi, mais couac qu’il (en soie), les barbus, y’en a de plus en plus ; non seulement chez les « ceusses qui n’ont rien » (comme y ne dit plus déjà, notre premier con-sul préféré Macronaparte, depuis qu’il va « au charbon »…) mais encore chez nos Liders (« Price », ou de la politique en promo… à moins que ce ne soit carrément en solde !)
    Bref, peu importe : maintenant on a l’impression de vivre au miïeu de radicaux islamistes un peu partout. Ou d’être revenus sous la IIIème (je préfère tout de même…) et ses barbes fleuries ! Manquent que les respectables « huit-reflets » et les queues-de-morue qu’allaient avec.
    J’en suis à me demandir si qqpart, ça ne serait pas une virile riposte à la prise de parole de plus en plus prégnante de nos chères compagnes féministes : Nananèreeeuuuhhh ; voilà un truc (la barbe*) que vous n’aurez jamais, mes chéries ! Pass’ que vous n’avez tout simplement pas ce qu’y faut pour… Est-ce qu’on vous envie ou jalouse la maternité et ses lolos pour, nous ?**
    Brèfle : tout va très bien, Madame la marquise ; y’a même des zoulous pour faire remonter la cote ET du chef-chef Et du sous-chef barbu, paraît : la connerie, c’est vraiment un truc incurable (de lièvre, comme le bec ? )
    Mais le Phiphi 1er, des fois il en a une de royale, des fois il en a pas ; c’est comme la couleur de la perruque à Trump : si on était Outre-Manche, on ouvrirait les paris ! Quant aux barbouzes… m’est avis qu’on n’est pas encore au bout des benallades (comme « salades », oui-oui !) : pendant les travaux, le suspense continue !
    Bon, c’est pas tout ça, mais à défaut d’épisode de Colombo (Aaahhh, la culture chez nos zélites !!) et de gorgeon de Dallmore 62 (il l’a acheté en promo chez Carrouf’ son whiskey hors d’âge ? avec un tire-bouchon réclame en prime ?), moi je vais m’offrir une ‘tite lampée de liqueur de prunelle sauvage (à consommer avec précaution, bien entendu !) : Elle m’est presqu’aussi chère que le Bidulmore de l’autre zig. Et vous savez d’oùss qu’elle vient ? Non ? alors précipitez-vous sur les *** en fin de rubrique.
    À la bonne vôtre !
    T.O.

    (*) Mes esscuses aux mânes de M’âme Clémentine Augier, qu’a jadis fait une brillante carrière sous le pseudo de « la femme à barbe » ! Remarquez, y’en a bien des qu’ont pas besoin d’accessoires pilleux pour nous barber… N’est-ce pas Mâme Schiappa ? Quand c’est qu’on la soigne sérieusement, l’autre agitée du bocal ? Hanouna et elle… : Wwoouuuaahhhh !!! le couple de l’année !
    (**) Ben pardon, mais y’en a des qui. On vit dans un monde de dingues² (le ² c’est pour « au carré »)
    (***) Elle est distillée à l’ancienne dans le Rhône, à Meyzieu (69330), ma liqueur préférée. C’est la célèbre « Prunelle de Meyzieu » : je ne vous dis pas le prix qu’a m’coûte ! Le Dallmore 62, c’est de la gnognotte, à côté !

    1. Vous avez dû prendre un acompte de la prunelle en question (le patxaran basque ? à mes yeux, morne plaine, y a rien de tel, jeu de mots laid…) avant de prendre la plume d’oie de chez Microsoft ; ça se sent. Débridé, décousu, ce commentaire, sinon barbant.

  2. … Ah bon ? Pass’que vous trouvez pas qu’il est à l’image des « zactualités » fébriles qu’on nous force à ingurgiter depuis un moment ? Dans le genre débridé, y font pas mal, pourtant…
    Ben non, je ne bois quasiment jamais. L’auteur maudit – alcoolo, engauloisé jusqu’à la garde, drogué au PMU, obsédé sesquuel, pilier de bistrot et habitué des boxons – c’est juss’ pour l’image. Ne pas me confondre avec Oùestlebec.
    Bon, je retourne me coucher, tiens.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recopiez ces symboles *