Sociaux, les réseaux !

Juste trois mots pour dire deux choses :

– Les réseaux sociaux, comme on dit avec humour, avancent à grands pas vers la barbarie et le Moyen-Age, le sang et la mort moche, avec une motivation puissante en plus : le fric. On allait jadis se divertir à voir les lions déchiqueter et bouffer les chrétiens, ou le bourreau écarteler Ravaillac après lui avoir administré quelques gâteries : eh bien on y revient. Tenez, cette vidéo d’une caméra de rue qui a « vu » un suicidé se jeter du haut d’un immeuble, et qui a fuité grâce à quelques indélicatesses. On ne sait pas où ça va, mais on y va, et c’est très moche.

– Sur cette affaire de vidéo, on cherche les coupables, et on espère tous qu’ils seront confondus et punis comme il se doit : c’est dégueulasse ce qu’ils ont fait. Idem, madame Pécresse défendait hier à la télé l’idée de punir plus sévèrement les crimes et délits dans les zones de délinquance bien répertoriées (*), là où les braves gens n’en peuvent plus de vivre. C’est intéressant, quoique probablement chimérique car non-constitutionnel…

… mais, écrivant cela, on passe comme d’hab’ sous silence ce qui ne tourne pas rond chez nous, irrémédiablement : pour assurer l’ordre et empêcher les délinquants  de délinquer, il faut appréhender, certes, on y parvient souvent, mais ensuite et dans la foulée juger, punir – et puis réinsérer ensuite, si possible. Juger et punir ? MDR, comme on écrit sur les textos ;  ou bien « vaste programme », comme disait De Gaulle.

Tibert

(*) c’est un fait : on applique plus rigoureusement la loi – car c’est encore faisable – dans les paisibles bourgs du Tarn-et-Meuse que dans les cités où règne la loi des bandes. C’est juste l’inverse que propose madame Pécresse.

3 thoughts on “Sociaux, les réseaux !”

  1. Mouais. Je regarderai pas ce truc : j’ai déjà assez de saloperies en tête comme ça ! Quant à votre avis sur le Tarn & Meuse, rassurez-vous, cher Tibuche : on fait de gros efforts pour rattraper les grandes villes ! J’habite en pleine cagna, à 8km de la première « bourgade » proche (L’appeler « Ville « ferait trop plaisir à son maire, complètement mégalo et qui voulait y construire… rien moins qu’un aérodrome bordé de villas ***** pour accueillir les riches zemployés d’Airbus, à 50 km d’ici ; ceux qu’en ont marre des banlieues de Toulouse…) ; j’habitais, donc, en pleine cambrousse quand je suis arrivé il y a 17 ans (hélas ! je me demande encore ce que je suis venu foutre ici…) ; aujourd’hui, il y a trois lotissements autour et pour faire « comme à la ville », il y a deux jours, on est venu en pleine nuit me faucher… rien moins que les deux roues de mon VTT, qu’était imprudemment resté devant my door !
    ‘Ous savez koâh ? Ben j’aurais les moyens, je retournerais vivre à Xstchurch (N.Z.) le reste de mes ans : la France est un coin de plus en plus pourri. C’est rien de le dire et c’est pas forcément la faute aux zimmigrés, croyez-moi !
    Pas ici, du moins…
    Soupîîîîîîîrr…

  2. … Au fait, toujours à propos des « Rézos socios », la « Société du Spectacle », ça vous rappelle rien ? Autre chose à propos d’ici : jusqu’il y a peu, l’évènement « culturel » annuel, c’était un grand… Meeting Aérien ! Même si y’a pas de terrain de décollage à moins de 40 km. Mais depuis l’année dernière, on peut plus : la « Fratouille de Prance » demande vraiment trop cher ! En outre, elle se goure dans ses « lâchers de couleurs »* !!
    Avantage de ce genre de manifestation toutefois : quand tous les guignols ont la gueule en l’air à zyeuter les zavions, y reluquent pas l’état de décrépitude invraisemblable auquel est parvenue la voirie urbaine sous leurs semelles…

    (*) Comme récemment au 14 juillet, à Pantruche. Le « lâcher de couleurs », ça évoque un peu le « planter du bâton », non ?

    1. Le lâcher de couleurs versus le planter de bâton ? ouais… le second est passé à la postérité avec les Bronzés au ski, éminent titre de gloire. Je vais vous dire : ce pays part en quenouille façon « démerden sie sich » pour tout ce qui concerne les soucis du quotidien : là haut ils s’en foutent, ça ne les atteint pas, donc ça n’existe pas. Mais c’est bien ce qui nous pourrit la vie. Requiem donc, et toutes mes condoléances pour vos roues de VTT : voyez si sur LeBonCoinCoin on ne vendrait pas les mêmes, des fois que…

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