Punching Edwy et battling Jean-Jacques

Bon, vous l’aurez sûrement arrêtée avant la fin, cette interviouve-fleuve d’hier soir, pour aller voir la triste, la sinistre fin de « Vol au dessus d’un nid de coucou » sur Arte (*) : ça devenait barbant, et je suis poli. Moi je vais vous dire : très mauvais casting, en français, mauvaise distribution. Car les deux journaleux, déjà réputés teigneux, ont, chacun, tenté de sortir vainqueur d’un duel idiot de çui qui serait le plus vache, le plus pugnace, le plus mordant. Débile compétition ! Edwy le gôcho et son rictus ricanant derrière sa moustache, Jean-Jacques dont on craint constamment qu’il se mette à mordre… fatigant !

On aura compté les points, les coups, les feintes… et alors ? qui pouvait supposer que Macroléon se prendrait les pieds dans les torves rets pléneliens, dans les coups de menton bourdinesques ? il est bon dans ce registre, EmMac, il y excelle, on le sait, et s’il a accepté ou suscité ce match c’est qu’il savait être cap’ de s’en sortir favorablement – avec les oreilles et la queue, peut-être pas tout de même. On a appris deux-trois détails, des bricoles, mais ça ne change rien au paysage.

Le paysage : les NPA, LFI, anars, antifas… toutes ces forces « militantes » arc-boutées à susciter la tant espérée, tant rêvée converguçe des lentes. C’est chaque fois le même scénario : il s’agit de tenter de faire prendre la mayonnaise des mécontentements, monter les blancs en neige des grèves, occupations, émeutes. Des fois que… va savoir… le Matin du Grand Soir… le Grand Basculement dans le Foutoir… le cinquantième anniversaire de mai 68, pour celles-zet-ceux qu’ont pas eu le bol d’y être.

Tibert

(*) On l’aura peut-être loupée, cette rubrique nécrologique : Milos Forman nous a quittés. Je garde bien au chaud et je chéris ses premiers longs-métrages tchèques, « L’as de pique », « les amours d’une blonde »…  : des bijoux. Merci Milos !

2 thoughts on “Punching Edwy et battling Jean-Jacques”

  1. « C’est chaque fois le même scénario : il s’agit de tenter de faire prendre la mayonnaise des mécontentements, monter les blancs en neige des grèves, occupations, émeutes. »
    Bon, tout ça c’est bien beau, mais qu’est-ce qu’il faut faire ? La grève de la grève ? Ou courir pendre les députés de la « Ripouxblique en marche arrière » aux lampadaires ?
    « Les français sont des veaux », ne l’oubliez pas ! avant qu’ils ne deviennent des taureaux furieux, il faudra attendre combien de temps ?
    Refaire mai 68 aujourd’hui ? Trop fatigant ! et puis, pour le résultat que ça aura donné… Ils sont bien mieux planqués entre eux, à se balancer des vannes connardissimes et des photos de leur nombril sur leur I-phone !
    Ah si, il y a peut-être une solution pour leur faire « voir rouge » : confisquer les I-phones…
    Ceci posé, il me semble que la CGT – qu’a jamais été très futt-futt sur le plan de la com… – est en train de scier la banche sur laquelle elle est assise : en multipliant les grèves – et par voie de conséquence, les désagréments pour les usagers-clients, et comme on les comprend ! – elle donne de l’assise, (sinon de l’assiette !) à cette proposition de loi présentée à l’A.N. et qui prévoit de très sérieuses restrictions – sinon l’extinction absolue ! – au droit de grève, l’un des fondements de la démocratie.
    En cadeau de bienvenue, le lien avec l’Assemblée Nationale ci-dessous et le sujet évoqué précédemment ; même s’il reste – pour l’instant ! – non pas un projet mais juste une proposition de loi estampillée « L.R ». Il se murmure qu’elle n’aura jamais de chance d’être votée, la dite loi. Ouf ! mais comme le dit si bien la sagesse populaire : il n’y a pas de fumée sans feu…
    Bon, je retourne à me petits travaux de tricotage littéraire.

    http://www.assemblee-nationale.fr/15/pdf/propositions/pion0871.pdf

    1. Ouais… si elle passe telle quelle en 2018, cette proposition de loi éminemment liberticide, disons-le, et carrément anti-CGT, je mange ma casquette. Ou bien alors ce serait « En Marche » marchant sur les plates-bandes de LR !

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