Jean Neymar et Sam Hirrit

Juste pour vous informer que la venue du footeux Neymar au PSG (le club de foot dit « parisien », qui travaille en fait à St-Germain-en-Laye – on y respire un peu mieux – fonctionne avec des capitaux Quatari, un entraîneur espagnol et des sportifs achetés sur le marché aux quatre coins de la planète), c’est une nouvelle qui me fait chaud au coeur, si si, énormément. Pleurs de joie, comme disait Blaise Pascal. Si les journaux étaient encore sur papier, je découperais soigneusement l’info ainsi que les annonces, gloses et commentaires afférents pour accrocher ça en carrés 10 x 10 à un clou, à portée de main près de la cuvette des houatères. C’est dire !

Tibert

6 thoughts on “Jean Neymar et Sam Hirrit”

  1. … Et dire que quand j’étais lycéen, « bête comme ses pieds » était un « must » dans les appréciations désobligeantes. Ch’ais pas, mais si mes pieds m’avaient fait gagner autant d’argent que ces… – comment dire ? là, je suis « out » : vous mettez ce qui vous paraîtra le plus adéquat -, je reconsidérerais volontiers la question. Cependant et après tout, c’est la connerie crasse de leur « supporters » qu’eux et leurs séides exploitent à fond ; peut-on réellement le leur reprocher ? Ceci dit, l’argent rend stupide ; le constat ne date pas d’hier ; en général, faut une forte personnalité pour le fréquenter de près sans en être définitivement contaminé… et ça n’est pas valable que pour le foot ! Quand on voit ce fieffé escroc imbécile lourdingue de Donald T. se pavaner devant la débauche de dorures extravagantes de son petit T-67 cossu au Xème étage de sa T. Tower, difficile de penser autre chose. Et la succession est assurée ; à pas 13 ans, Donald junior a déjà le même à l’étage au-dessus (ou en-dessous ?) : bienheureuse prévoyance ! voilà déjà un souci de moins pour ce gamin.
    Lorsque je bossais à Riyahd au début des eighties, y’en avait de pleins paniers de ces émirissimes pétroleux qui se prenaient tous pour Louis XIV. Mais un Louis XIV revu façon « Hollywood » : pauvre Mansard…
    Bon, je sais, jalousie de pauvre tout ça ! Néanmoins, je pourrais vous en remplir des pages et des pages et franchement, je ne me sens pas le courage…

    1. Judicieuse lassitude, ç’eût été longuet… Mais oui, le foot-spectacle vit sur la bêtise crasse et le chauvinisme, comme le coq sur le fumier. Ceci dit, vive le sport et en particulier le foot qui permet à des tas de gens de se faire plaisir et de mouiller le maillot le temps d’un match dont ils sont les acteurs… et pas avec des canettes de Kro et des pizzas sur support carton.

  2. Dernière minute : la tour TORCH brûle à Dubaï !
    – Ah bon ? Et c’est pas pour ça qu’on l’avait faite ?
    Franchement, avec un nom pareil, y’en a des qui cherchent les emmerd’s, vous trouvez pas ?

  3. … Pour continuer dans le style « on vit une drôle d’époque » et saluer « Dame Bêtise » dans toute sa splendeur (comme disait le grand Jacques), la Tour Eiffel a affiché hier les couleurs du PSG pour saluer l’arrivée de Neymar à Paris. Y doit plus se sentir pisser, le pousse-ballon !! Y’a pas beaucoup de valeureux chefs d’Etat qui aient eu droit à un tel battage. Et pendant ce temps-là, on ne sait plus quoi faire des immigrés divers et variés… pour ne citer que ça.
    Qusque tandem, Catilina ?

    1. Une légitime catilinaire anti-foot débile, je ne puis que m’y associer (à vrai dire je pensais y consacrer un billet, mais c’est lundi matin : doucement !). En contrepartie, ça a dû coûter bonbon aux gars du PSG, ce petit coup de pub. A quand donc la Tour Eiffel aux couleurs de CocaPepsi ou des réparateurs de pare-brises ? et puis tenez, le Palais-Bourbon, c’est du tout cuit, avec une petite campagne de « naming » pour Jack Daniel’s ou Four-Roses, ça permettrait de gagner des sous pour nos pauvres parlementaires… tristes, que dis-je, meurtris, qui voient se tarir leur commode et juteuse « réserve » ad libitum.

  4. …Ouf ! j’ai HORREUR du bourbon, ce truc tout juste bon à décaper les carrosseries ; je ne bois que de l’irlandais (un n’tit coup de « réclame » ? « Tullamore Dew » ; mais on le trouve plus facilement ici qu’en France…) et c’est sur recommandation de mon cardiologue : y’a pas de lézard. Pour ce qui est du whisky japonais, j’ai pas encore osé.
    Quant à la pub sur notre grande dame des bords de Seine habillée tout en Meccano (bien avant les clinquantes tuniques en tôle rivetée d’un « grand couturier » des seventies), je crois que Citroën en avait fait un sacré coup en s’y affichant du haut en bas… mais c’était dans les années vingt du siècle dernier, si mes souvenirs sont exacts, et c’est resté dans les annales !

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