La fête aux biscottos

Il s’est encore trouvé hier que pour fêter son beau pays, la France n’a rien trouvé d’autre que de faire comme d’habitude étalage de ses missiles, chars, avions de combat, troupes de combat itou, bref de ses armes militaires. Je ne suis pas un militant de la cause LGBT, de la cause du carnaval de Nice, de la cause de la foire de Troufille-sous-Yvette, de la cause de la féria de Nîmes, mais les chars colorés et vivants vus lors de ces diverses festivités sont autrement plus chouettes que les monstres à chenilles qu’on a pu admirer hier à la télé. Bon, on a pu voir Trump et EmMac se chuchoter des tuyaux sur un canasson dans la 3ème à Chantilly au trot attelé, mais ça ne gomme pas le côté très très militaire de la chose. On a pourtant, nous avons d’autres trucs, nettement plus sympas à trimballer fièrement sur les Champs-Elysées, le pinard, la mode, la bouffe… toutes choses pacifiques et agréables. Mais non, c’était hier, une fois de plus, la fête aux armes de destruction massive, la fête aux engins de mort : bel oxymore (*).

Tibert

(*) J’ai vérifié, c’est mâle, l’oxymore. UN oxymore.

7 thoughts on “La fête aux biscottos”

  1. Bon. On dirait bien que vous n’avez jamais lu « La Société du Spectacle » de ce cher Guy Debord, Tibuche.
    On est en plein dedans. Et ça date de 68 ! Il avait un vrai don de prophétie, le Guytounet. Et encore ne savait-il rien du développement du virtuel…
    Ce qui me fait le plus sourire (jaune) c’est quand on nous agite devant le museau le développement tout proche de « l’intelligence artificielle » ! Je me demande si aucun des abrutis qui croient dur comme fer qu’il s’agirait là d’un progrès a jamais compris que ce serait sans doute la fin d’une Humanité, devenue complètement superfétatoire ? M’enfin je me rassure en songeant que pour qu’une intelligence « artificielle » soit parfaitement comparable à la nôtre, encore faudrait-il lui apprendre l’orgueil, la vanité, l’intolérance, la cupidité, la corruption, etc. Et là, je me demande : ça peut se corrompre, un robot ? à moins que dès le départ, son programme soit foiré – ou foireux -. Mais ça, c’est pas pensab’ Mâme Denise ! ou alors, on pourrait plus croire en rien.
    Et là, on revient au cas de figure que j’évoquais plus haut : la fin de tout.
    La fin de l’Humanité ??? C’est la planète qui serait contente : depuis le temps qu’on la démange…

    1. Noir tableau. Assez ressemblant. Il me souvient m’être battu au téléphone avec un robot de l’ « Assistance client » d’Orange : épique ! entre synthèse vocale et conseils enregistrés pour des primates : « avez-vous débranché et rebranché votre box ? » il est impossible de joindre un être humain. Ah si, au bout de 9 minutes de musiquette d’attente, un humain ! sans doute basé à Tamatave ou Bangui, à entendre son accent. Qui vous abreuve de bonnes paroles, mais mon pauvre monsieur on est jeudi 13 juillet, et c’est impossible d’intervenir avant le lundi 17, vous pensez bien ! L’assistance à la clientèle, comme un cautère sur une jambe de bois. Evidemment, si ç’avait été pour retrouver le scooter volé du fils Sarkozy, ah là oui probablement qu’on se serait magné le train, point de lénifiante synthèse vocale. Mais je m’énerve, là, pour rien. Bon : au fait, j’ai lu – parfois laborieusement – Guy Debord, rassurez-vous. Mais le situationnisme – sacrément passé de mode – déborde (sans jeu de mots) l’annonce prophétique de la Société du Spectacle.

  2. L’oxymore, monsieur Tibert – vous l’avez peut-être inconsciemment perçu – c’est aussi « occis-mort ». Macabre, non ?

    1. Votre nom, là, c’est un pseudo, ou quoi ? évidemment que je l’avais vu, occis-mort, mais un poil de pudeur ne nuit pas.

    1. Assez approximatif, si je puis me permettre. « Quousque tandem abutere, Timothy, patientia nostra ?« . Rendons à Ciceron ce qui lui revient. Et, bonne nuit !

      1. Vous allez pouvoir concurrencer Stéphane Bern, successeur patenté de Zitrone, puits de science es nigleries et platitudes royales. Au diable les royals britanniques. J’ai juste un peu de sollicitude pour Charles-larges-oreilles, le cocu du trône : il n’arrivera pas à être roi, la mamma se cramponne mordicus, elle crèvera sur son trône. Pauvre gars, on le plaint… Mais ceci nous éloigne des paradigmes sociétaux.

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