Quand on la jette au ventilateur…

… ça éclabousse de partout, y compris l’envoyeur !  Vous connaissez sûrement cette savoureuse expression anglaise « the shit hits the fan« . Il se trouve que les Anglais, justement, gesticulent beaucoup en ce moment, engagés dans une partie de poker-menteur avec l’Union Européenne, dans le style « Si vous n’acceptez pas nos conditions dans la négociation post-Brexit on va faire Paradis Fiscal pour vous saboter« .  Tremblez Européens ! Mais les paradis fiscaux existent déjà abondamment – rien qu’en Europe, l’Irlande, et surtout le Luxembourg – et le Royaume-Uni a déjà les siens, les Iles Anglo-Normandes, l’Ile de Man… et n’a guère les moyens de se priver des rentrées fiscales des entreprises : on peut se montrer dubitatif… ceci dit on est prévenus : l’Europe devra se montrer à la hauteur.

Côté Trump aussi ça défouraille dur contre l’Europe : le futur Président nous prédit d’autres Brexit, et la fin de l’UE, rien que ça ! à vrai dire ça l’arrangerait. il est vrai que « Casque d’Or » (*) est habitué aux postures, aux moulinets et aux déclarations fracassantes… tenez, il dit que le mur anti-Latinos se fera, et que le Mexique devra le payer : le Mexique répond que, non, il n’en est pas question ; et Trump de poursuivre « The wall just got ten feet higher« . Traduction : ah ils veulent pas payer ? bon, puisque c’est ça, on va faire un mur plus haut de 3,048 m ! (monsieur Trump n’est pas familier du Système International de Mesures). Il y a aussi selon lui trop de bagnoles allemandes aux USA, ça ne va pas, ça… (à quoi il lui a été répondu que les constructeurs états-uniens n’ont qu’à fabriquer de meilleures voitures). Au fait, monsieur Trump, ça va être à vous d’ici peu : on vous attend au tournant du virage. Et comme dit un autre proverbe sans ventilateur, c’est au pied du mur (plus haut de 3 mètres, chiche ! ) qu’on voit le maçon !

Tibert

(*) Je trouve ce surnom assez chouette et pertinent – et l’inoubliable Simone Signoret ne m’en voudra pas, j’espère : c’est du second degré.

4 thoughts on “Quand on la jette au ventilateur…”

  1. … Ahlàlà ! ch’uis malade comme un chien et ce ne sont pas les nouvelles du monde qui vont accélérer ma remise sur pieds !
    Trump continue de raisonner et d’agir comme un présentateur de life-show : Cyril-Touchpatamonpost’ en pire ; je crains fort pour le cher Donald (que non ! je l’espère bien !) que la découverte de l’art délicat de piloter un navire du gabarit du S.S. USA ne s’avère très au-dessus de ses qualités, intellectuelles et autres, et que sa vaniteuse incompétence ne se révèle très vite aveuglante ! Il est allé à Moscou pour y faire un show « Miss-Monde »… : Vous imaginez Madame de Fontenay et ses galurins extravagants à l’Elysée, en Présidente de la République ??? (Si. Si elle se choisit les Bluebell-girls ou les filles du Lido en garde rapprochée, là, je souscris ! Et ne riez pas, S.V.P. ; c’est ni plus ni moins que ce qu’avait fait Khadafy…)
    A vrai dire, je me sens un peu lassé de la grande dinde à la Royale et de la brochette de pintades genre Marisol Touraine, Anne Hidalgo, Flore Pèlerin et consoeurs que nous vaut cette notion de « parité » saugrenue : c’est pas le sexe qui fait le ou la politique, mais bien la compétence ; or, de ce côté-là, pas de quoi se révulser*, la parité est atteinte depuis belle lurette ; sont tous et toutes aussi nul(le)s les un(e)s que les autres !)
    Aaaaaahhhhh ! Ooouuuuf, ça soulage !!

    * à propos de révulsif(s), l’un des plus célèbres – sinon efficaces – s’intitulait jadis « Le Rigollot »… on est en plein dedans : « Hâtons-nous d’en rire de peur d’avoir à en pleurer ! »
    Allez, cette fois je retourne me coucher.
    T.O.

    1. Ah le Trump… ils l’on voulu, eh bien qu’ils s’en dépatouillent – et nous avec, hélas.
      Au fait, pourquoi dit-on « malade comme un chien » ? parce qu’on a la truffe chaude et sèche ?

  2. Petit retour sur « The shit hits the fan »…
    Comme mon état languide (ça ne s’arrange pas pour l’instant) me laisse de longs moment propices à la réflexion, une question que je me suis souvent posée « Quid de la défécation spatiale en apesanteur ?? » (Remarquez comme je suis discret et bien élevé : j’aurais pu employer un verbe nettement plus… enfin, je veux dire moins… et qui commence par « Ch… », mais la décence m’a retenu. Résidu d’une bonne éducation de ma moman : y’a des choses dont on ne cause pas.)
    Bref, comment qu’y font les causemenottes ? J’ose pas y penser. En tout cas, la question de date pas d’hier ! C’est pas Neil Armstrong qui avait dit : « Un petit pas pour moi, un grand pas pour l’Humanité… » et là, Cap Kennedy – qui s’appelait encore Canaveral, à l’époque non ? – a coupé la fin de sa phrase, que je suis heureux de vous révéler ici : « … et en plus, j’ai marché dedans ! »
    Bon, pardon mais j’ai une forte fièvre.
    Allez : à plus et essuyez-vous bien les pieds en sortant.
    T.O.

    1. C’est une interrogation que je partage ; je suppose quelque tuyau à embout suçeur en légère dépression, mais dans l’attente de révélations officielles ou via des « machin-leaks », je m’abstiendrai de bloguer sur le sujet. Une chose est sûre : ils (les cosmonautes) ne la jettent pas au ventilateur, c’est plus prudent en apesanteur…

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