Du Pakistan et de la Chine

Du Pakistan d’abord : Libé-ration quotidienne nous conte une belle histoire de ce beau pays. Un homme, un musulman, comme 99,78 % des Pakistanais, soupçonnant les fils de sa voisine d’avoir abusé de son épouse et de l’avoir mise enceinte en son absence – en sa présence, ç’aurait été plus ludique, et de l’ordre de la vie privée – a,  aidé de ses frères, agressé cette voisine : « Ils l’ont traînée hors de sa maison, ont déchiré ses vêtements et l’ont forcée à marcher nue dans la rue », écrit Libé.

Commentaire d’un lecteur abonné à Libé (pas-abonnés, vos commentaires, vous pouvez vous les garder pour vous, ça n’intéresse personne) : « cette histoire paraît être invraisemblable selon les coutumes de l’islam. En l’espèce, il est impensable que des musulmans croyants intentent quoique ce soit contre une mère de garçons. »

Nous voilà rassurés, c’est sûrement une histoire bidon, car l’Islam est bien bon qui protège les mères de garçons – quant aux mères incapables de procréer au moins un mâle, ces salopes, ces connes, allez hop, à poil dans la rue, ça leur apprendra.  « Y », le spermato… Y, c’est pourtant simple, non ? (*)

Tout autre chose à présent. On sait, ou pas, que nos députés viennent de  rejeter une proposition socialiste visant à légaliser le mariage homosexuel. Bon, on est pour ou contre, ça se discute – droits et égalité des citoyens d’un côté, lois de la nature et structure familiale de l’autre – mais tout de même, ça interroge quelque part. Il est patent que le mariage, depuis quelques décennies, en a pris un coup sur la cafetière : on ne se marie plus guère, et si on se marie on divorce pas mal, on se Pacse à la grande rigueur, on se met à la colle, on concubine notoirement, on se fait un bout d’essai dans la vie, et ça fonctionne très bien comme ça. Mais non, certains homos, et les socialistes avec eux, forcément – c’est même une de leurs priorités pour 2012, si jamais ils gagnaient les élections, c’est su-per-important – veulent mordicus qu’on se marie homo.

C’est un proverbe chinois qui dit en quelque sorte : le mariage est une forteresse assiégée ; ceux qui sont dehors veulent à toute force y entrer, ceux qui sont dedans cherchent désespérément à en sortir.

Tibert

(*) au fait, vu qu’y a pas de lettre latine dans l’alphabet arabe, comment qu’y font avec les chromosomes X et Y de chez nous ?

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