Une légalité, sinon rien !

Allez hop, sans transition, une citation : « …le chef de l’Etat entend aussi réduire l’immigration légale. Le virage a été annoncé par le ministre de l’intérieur Claude Guéant, vendredi 8 avril dans un entretien au Figaro Magazine. « J’ai demandé à ce que l’on réduise le nombre de personnes admises au titre de l’immigration de travail », a déclaré M. Guéant. »

Cet extrait figure dans un article du Monde-sur-Toile d’hier – et donc, cher lecteur, vous ne pourrez pas vous référer à la source, visible des seuls abonnés audit canard – dont le titre, selon moi, fait problème : « Contesté sur son bilan, le gouvernement s’attaque à l’immigration légale« .

Non mais je rêve ! le gouvernement s’attaque à l’immigration légale ! qui c’est qui définit la légalité ? qui c’est qui fait les lois ? moi peut-être ? il y a dans ce pays UNE personne (morale, d’accord, mais bon…) qui a le droit d’ouvrir ou fermer le robinet à immigration légale : le gouvernement. En conséquence de quoi ce titre du Monde est débile, voire lourd de sous-entendus… que sais-je, tiens, ce gouvernement, il serait pas illégal, par hasard ?

Au fait, Mme Parisot, notre très médiatique présidente du MEDEF, rejoint les syndicats pour s’opposer à cette fermeture partielle de robinet ; les syndicats sont évidemment sur le registre droit-de-l’hommiste et  « France, terre d’accueil blablabla… » mais madame Parisot, elle, prétend qu’on a besoin de main-d’oeuvre, et fortement, et donc ouvrez les vannes ! Vous devinerez, aisément, comme moi, d’où elle parle, comme on disait dans les années 70 : fort chômage, pléthore de main-d’oeuvre, donc salariés dociles et pas chers : tout bénèf’, madame Medef !

Tibert

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