Court poème, donc.
Parcourant un forum sur la Toile, forum sur la reproduction des bigorneaux dans les mers du Sud, très technique – je vous en épargne la teneur, absconse et ennuyeuse – j’ai trouvé cette maxime, ma foi, profonde, au point que je m’en suis emparé, et l’ai mise en musique, arrangée à ma sauce – pour autant que la musique se mette en sauce. C’est, je pense, une pensée utile.
Tibert
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Que la Faucheuse en robe noire
Et sa serpette
Ne trouvent, nous visitant,
Que des reliefs de fêtes,
Dans nos armoires,
Que du vent.
Mah ch’est pas un Haîku cha !
Ah bon ? un poème très court, c’est pas un haïku ?? on peut pas dire non plus « une épigramme », c’est court mais pas satirique pour 2 ronds.
Alors c’est un « court poème ». Wouala…
Je dirais en effet un « court poème » – ce qui ne lui enlève rien de ses qualités par ailleurs !
un haïku c’est un tercet 5/ 7/ 5, avec au moins un mot qui fait allusion à la saison (feuille morte, lune rousse, vaches sous les pommiers, moustique… le choix est large).
Bon, il sont de moins en moins codifiés de nos jours, mais en général on garde les 3 vers et l’allusion à la saison…
Ben j’aurai appris quelque chose !
Tout de suite un haïku pour voir si j’ai bon :
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Un deux trois quat’ cinq
Les boeufs broutent l’herbe drue
Et paissent, épais.
C’est très joli tout de même 🙂