A l'américaine

Le célèbre Alain Finkielkraut s’indigne dans le Monde du luxe ostentatoire des trois jours de vacances Sarkosiennes  : obscénité du parallèle entre ses discours farcis de références à Jaurès, Péguy d’un côté, et de ces bouffes au Fouquet’s, le jet privé, le palace flottant, d’un autre côté : berk, dit-il.

Passons sur le conformisme moralisateur et peine-à-jouir de ce billet Finkielkrautien, qui nous avait habitués à plus d’indépendance de pensée, plus de lucidité.

Eh bien c’est tout simplement que Mister Nicolas S. fonctionne, lui, à l’américaine – et ce n’est pas peu dire que ça heurte des tonnes de conformisme français ! par cheu nous, on tait ses sous, personne n’avoue son salaire, Secret Défense !! Poussé à l’extrême, ça donne le comportement lyonnais : faut pas exciter les envieux.

Le Petit Nicolas, lui, nous dit en substance : oui j’ai des sous, des amis friqués, et alors, ça vous surprend ? tas d’envieux ! et si je veux les dépenser, mes pépettes, j’ai bien le droit, elles sont à moi, ça augmente le PIB, ça fait plaisir à ma Lolotte, et ça vaut mieux que de faire un trou dans mon matelas et d’y planquer mes économies, non ? bande de rabat-joie !

Allez, comme les amerloc’s : ça va nous changer.

– PS : Je ne résiste pas au plaisir de vous livrer la pensée du jour :

A la St Valentin elle t’a caressé la main…  ah vivement la Ste Clémentine !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recopiez ces symboles *