Plus rien

Comme le gueulait le cher vieux Léo, cette graine d’ananar, « Il n’y a plus rien ». Plus plus rien. Tentant de trouver une information pertinente et de quelque épaisseur ce matin, je constate que c’est le grand désert. Ah si, la municipalité d’Angoulême retire des grillages anti-SDF qu’elle avait installés autour des bancs publics. Ahh enfin diront les SDF du coin, on va pouvoir coucher au chaud sur ces douillets bancs, depuis le temps qu’on en rêvait.

Voilà, c’est à peu près tout, à part, ah si, une Femen dépoitraillée avec slogans aux nichons et en anglais, sur la place Saint-Pierre, à Rome donc, où pourtant la langue officielle est l’italien. Puis-je suggérer aux Femen moyen-orientales, dans la même logique anti-obscurantisme, de parcourir pareillement dépoitraillées et peinturlurées en anglais les rues des villes placées sous l’administration débonnaire de Daech, du côté de l’Irak-Syrie ? là aussi il y a des curetons et des dévôts, comme à Rome, à la Kalachnikov près. Elles gagneront ainsi toute mon estime.

Il ne se passe décidément rien… mais bon sang, les journaleux seraient en congé que ça ne m’étonnerait pas plus que ça. Quand les journaleux sont en congé, vous n’êtes pas sans l’avoir remarqué (*), l’actualité retient son souffle et se tient à carreau.

Tibert

(*) façon alambiquée et ampoulée – où l’alambic rejoint l’ampoule – d’exprimer que vous l’avez sûrement remarqué. Mais écrit comme ça c’est quelconque, tandis que « …pas sans… » ça le fait.