Il est des lieux mythiques, des noms qu’on évoque avec plein d’images cinématographiques dans la tête : aux USA, ce serait Dallas, Fort Alamo, Santa Fe, Los Alamos… le Far West ! yahoo !! eh bien chez nous, c’est tout pareil. Mais pas pareil quand même.
Tenez, vous vous souvenez ? “Brie-Comte-Robeeeeert, ton univers impitoyaaaa-a-bleu…” (sur l’air, justement, de “Daaaaal-las…”) c’était le tube d’un très médiocre show télévisé, il y a quelque lustres.
Et puis ce long poème de la plume de Guy Bedos, “Le tube de l’hiver” (musique : Joe Dassin – “On ira – où tu voudras quand tu voudras – et on s’aimera encore…”) :
“C’était l’hiver.
Oui, je sais, je l’ai déjà dit, mais dans la chanson, comme on s’adresse à des débiles, on répète les trucs plusieurs fois.
C’était l’hiver.
Un hiver comme il n’en existe que dans le Bassin parisien, en banlieue-est, quand on habite Pontault-Combault, allée des Mimosas, aha, et que, la veille, il a fallu se taper le métro jusqu’à la porte de Vincennes, attraper l’autocar conduit par un chauffeur alcoolique qui te fait gicler douze bornes plus loin, en pleine nature...” (lisez la suite et le début; c’est mignon tout plein).
Et tout récemment, tiens, cet entrefilet de L’Hibernation : “Opération détroussage sur le RER E“. On y apprend que des bandits de grand chemin arpentent en bande la nuit les trains Paris-Tournan-en-Brie, que les rares honnêtes voyageurs s’y font détrousser, mais qu’heureusement, comme d’habitude, la cavalerie arrive à temps et que 10 jeunes desperados (dont 8 mineurs, eh oui, ça pousse vite, aux âmes bien nées la valeur n’attend pas etc etc…) étaient en garde à vue à Pontault-Combault, justement !
Pontault-Combault, Brie-Comte-Robert, Tournan-en-Brie… villes de légende ! des noms qui claquent ! Le Far East, quoi.
Tibert