Sonne œuf euh Bitche

( Curieuse initiative du gouvernement, de laisser les élus locaux décider – et rapidement, s’il vous plaît, ça urge ! – si oui ou non on pourra tenir les élections régionales en Juin comme prévu… pas terrible, ça. Manque de courage, et puis ça sent la manoeuvre de défausse : si ça se passe mal ce sera la faute des maires, pas vrai ? Pas glorieux… )

Mais bon, on survivra à ça, on survivra aux Régionales. Autre chose : la ville de Bitche, en Moselle, a vu sa page Fesse-Bouc disparaître : tenez, c’est détaillé (*). D’abord comment se fait-ce  qu’on ait besoin chez les habitants de cette commune – illustre par son fort, notamment – d’une page Fesse-Bouc ? On n’est pas assez connus ? pas encore avertis des méfaits de ces vaseux “réseaux sociaux” ? Enfin… il faut paraît-il vivre avec son temps. Mais voilà, bitch, en anglais, sans “e”, c’est une putain, une pute, etc, et bitches, c’est le pluriel. Et, donc, les zélés et ignares censeurs étroitement anglophones de Fesse-Bouc ont censuré Bitche ! Incapables de noter les différences d’orthographe, un “e” mais pas de “s», persuadés qu’ils sont que la Terre entière ne cause que leur langue… stupide et inculte, sans rameuter des qualificatifs plus grossiers en français : ils ne comprendraient pas.

Tibert

(*) La page Wiki sur Bitche est encore là, elle ; ils sont moins débiles, chez Wiki.

Deux horreurs et une pipe

Pour vous assouplir les zygomatiques, cet extrait du Parigot relatant une méga-arrestation dans le milieu du BTP louche : “5,2 millions d’euros saisis… Sous le contrôle du parquet de Pontoise, les enquêteurs ont mis à jour (…) ce vaste réseau organisé de blanchiment… ». Voilà donc, grâce à nos fins limiers, un réseau criminel “à la page », et bien à jour. Pour ce faire, en général, on y voit plus clair en le mettant préalablement au jour, mais c’est sans doute un travail souterrain…

Et puis j’avais totalement loupé cette information : les IUT ne décernent plus (*) [n’octroient plus, ne distribuent plus…] à leurs élèves méritants des DUT, Diplôme Universitaire de Technologie, mais – les footeux seront ravis – des BUT ! Bachelor Universitaire de Technologie. Bachelor ? keskeçé ? Je cite Wiki : “Bachelor, en anglais, désigne un diplôme (…), trois ou quatre premières années universitaires, clôturant ainsi le premier cycle des études supérieures. On parle de baccalauréat universitaire ou bachelor en Belgique, Luxembourg, Canada, et Suisse ; et de licence en France. Ce mot anglais désigne aussi un célibataire ». Admettez, c’est vachement plus gratifiant en bachelor, non ? on se sent plus savant. Licence… pfff… ringard ! et vaguement licencieux.

Enfin, je contredis ici Magritte : ceci est une pipe ! une pipe cassée. Cela ne peut vous avoir échappé, car 100 % de la presse française a sauté sur le sujet, sorti ses nécrologies toutes prêtes, monté ses mayonnaises et ses crèmes anglaises, tartiné ad nauseam sur le sujet, convoquant forcément monsieur Bern, le Zitrone de notre temps et des têtes couronnées : pleurs et lamentations, Philip est mort ! Personnellement, je le dis sans honte, ce nonagénaire avancé ne m’était rigoureusement rien – et sans doute réciproquement. J’ai donc prudemment évité les pénibles et prévisibles trémolos des journaux télévisés hier soir. Sérieusement : qu’est-ce qu’on en a à cirer, nous Français, que le mari de la reine des Britanniques soit mort ? il paraît qu’il excellait, cet homme – ça lui passait le temps – à dévoiler des plaques, des statues, des monuments, à couper des rubans, à inaugurer des trucs… chez nous les maires et les préfets font ça très bien, et pour nettement moins cher.

Tibert

(*) Maintenant les IUT délivrent des diplômes (remarquez, après Bac + 3 c’est peut-être une délivrance ?). Je reformule donc : les IUT français délivrent des Bachelor of Technology. Encore un effort, ils vous le feront sous peu en Rosbif 100 %.

Diplomatie et malotruité

Deux des huiles européennes de premier plan, Mme Von Der Leyen (disons VDL) et monsieur Michel, rendent visite à monsieur Erdogan… madame VDL est envoyée s’asseoir – la vidéo citée ci-dessus est coupée à ce moment-là – sur un canapé latéral et distant des deux hommes, assis préalablement, eux, sur deux fauteuils voisins l’un de l’autre. Que croyez-vous qu’il arriva ? madame y alla d’un “hum !” surpris et choqué, mais obtempéra. Monsieur Michel, bien assis, resta coi sur le sujet et fit comme si de rien n’était. Et l’on discuta…

On ne va pas refaire l’histoire, mais face à l’inconduite du président turc, face à ce bras d’honneur aux règles diplomatiques et de simple politesse, face à (*) un affront délibéré aux femmes parce que femmes, on pouvait jouer le truc (**) autrement. Madame était sans doute mal placée pour “monter sur ses grands chevaux” ; le Belge Michel n’avait pas besoin non plus de provoquer un clash, mais il avait une partition à jouer impromptu, ce qu’il n’a pas fait. Il aurait été élégant de sa part, voire courageux, de… a) proposer de permuter galamment avec sa collègue ; b)Vous n’auriez pas plutôt un troisième fauteuil, on se mettrait en triangle ?” ;  c) rejoindre VDL sur le canapé, “nous sommes très proches l’un de l’autre, n’est-ce-pas…” ; d) suggérer de rapprocher le canapé selon un angle et à une distance permettant à VDL de participer normalement à la discussion…

D’aucuns argumentent que Michel, vu ses attributions, était en l’occurrence l’interlocuteur privilégié, donc il était normal que, gnagnagna… mon oeil ! On connaît Erdogan et sa vision des femmes, qu’il a clairement illustrée là. Michel a été ou pusillanime, ou passif, ou n’a pas voulu faire de vagues, ou n’a rien compris. Mais comme dit l’autre, celle-là, on nous la fait une fois, pas deux.

Tibert

(*) “Face à… face à … face à … ” : c’est une anaphore ! Comme quoi il n’y a pas que Normal-Président pour savoir bâtir une chouette anaphore, surtout si c’est une obscure plume qui la lui a pondue.

(**) Le truc : ben oui, c’est une anagramme !

Citations des classiques

En ce moment pascal suspendu d’avant le Grand Nouveau Renfermement, où les énormes 4×4 rugissants, les quads, les motos “vertes” (vertes mon cul…) sillonnent connement, bruyamment, polluement, pétarades assourdissantes, panaches bleus, odeurs de mazout, les petits sentiers auvergnats champêtres, rupestres, sylvestres – ah la nature, on s’éclate, le grand air ! – en ce moment, donc, de bringue pascale avant la purge annoncée d’Avril (*), je lis des trucs assez ahurissants. Comme quoi, Audiard l’avait bien vu, les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. Tenez, cet exemple qui pourrait faire office de mètre-étalon de la chose : ce restaurateur qu’on dit grand amateur de Napoléoneries et qui susurrait il y a peu sur M6 qu’il recevait à dîners clandestins des ministres, oui madame ! sans masques ! en nombre ! entre autres, tiens, mon ami Gabriel Dugenou, le célèbre bzzbzzbzz… tiens… En fait non, c’était une blague ! Ah, on se marre. Grosse rigolade. L’humour bien parisien, fin, irrésistible. Décidément – ce n’est pas de l’Audiard, celle-là : “A touché le fond, mais creuse encore ».

Tibert

(*) Paris ne peut décemment être puni seul pour son non-respect des consignes, quand moult régions de l’Ouest et d’ailleurs sont peinardes, covidement parlant :  il faut donc que la mortification soit générale, que la France entière fasse pénitence. C’est ça le jacobinisme, coco.

Disco, flingues et chiens écrasés

Je l’admets, mon pénultième billet sur les propos de madame Pulvar défendant les réunions “racisées” de l’UNEF, ça fait un peu débat sur le sexe des anges quand le volcan voisin est en pleine éruption : c’est hyper-secondaire, ça ne devrait pas, dans un blog normal, faire plus que les chiens écrasés – rien, quoi : je n’ai pas souvenance d’avoir écrit sur les chiens écrasés. Mais je peux vous écrire un truc sur la seule ministre – secrétaire d’état, en fait – qui, à ses dires, ait su traire les vaches !

Madame Paulette Guinchard, obscure membre d’un gouvernement Jospin, chargée de s’occuper des “vieux », et qui subissait les dégradations progressives et inéluctables d’une maladie terrible, est allée mourir volontairement en Suisse à septante-et-un ans : en France on n’a pas le droit. C’est une info déjà vieille de quatre semaines, et qui a peu suscité de commentaires : c’est nettement moins “vendeur” que le décès d’un vague chanteur suisse, pousseur de chansonnettes façon “disco », juste septuagénaire et installé aux USA. Madame Guinchard souhaitait pourtant que son initiative soit rendue publique, mais, comme l’écrivait le cher Caussimon, il est des sujets qu’on évite :

"Ne chantez pas la mort, c'est un sujet morbide

Le mot seul jette un froid aussitôt qu'il est dit

Les gens du showbizness vous prédiront le bide...".

C’est ce fait divers, pourtant très politique, que je vous propose de mettre en parallèle avec le second, que voici : dans le Var, un homme de quatre-vingt-sept ans tue sa femme à coups de fusil, retourne l’arme contre lui et se flingue avec succès, si j’ose écrire : ils sont morts tous deux. Il paraît qu’ils étaient très malades, qu’ils allaient mal. On me dira que c’était un bon plan : ce couple a économisé des frais de voyage et d’hôtellerie, des démarches pénibles auprès des Helvètes, des moments angoissants… mais si on leur avait posé la question “chevrotine dans la gueule” avec succès aléatoire – surtout ne pas se rater – contre potion anesthésiante et létale, que croyez-vous qu’ils auraient choisi ? On a du retard, du retard dans les vaccinations anti-Covid, un bon mois de balbutiements lamentables de notre éléphantesque Administration Nationale ; mais du retard également dans les progrès d’humanité sur la fin de vie ! Loin de disserter sur “euthanasie” face à “suicide assisté », on en est encore à laisser crever. Les toutous domestiques sont mieux traités, quand le futur n’est plus que douleur annoncée.

Tibert

PS – Dans le second cas évoqué, d’aucunes ont aussi sec compté un féminicide de plus ! Oui… si on veut… c’est une façon de voir…

Un blanc dans la conversation

Mais qu’est-ce qu’elle a dit ? qui ça, elle ? Audrey Pulvar, femme de télé, classée clairement assez à gauche – la gauche comme-y-faut ; sujet du buzz qui défraie présentement la chronique, car elle a, sur BFM, apporté un soutien partiel, avec bémols, aux réunions “racisées” de l’UNEF, réunions interdites aux blancs. Cette ségrégation est censée, selon ses promoteurs,  permettre aux non-blancs de s’exprimer librement, de dire le racisme qu’ils vivent, puisqu’ils sont là pour ça : “Allez, quoi, dites-le, que vous souffrez du racisme ! Mais si, y a sûrement des trucs… on vous écoute ». L’UNEF travaille ses thèmes …

Voilà l’histoire : madame Pulvar est prise à partie, à droite, pour cette déclaration à BFM selon laquelle elle aurait approuvé ces réunions “racisées” de procès du racisme (blanc, forcément), sans en exclure toutefois les blancs, pourvu qu’ils se taisent ! Pas d’accord avec cette interprétation de ses dires, madame Pulvar contre-attaque, dans Le Monde notamment. Et d’une, c’est selon elle un sujet archi-secondaire par les temps qui courent, et qu’on monte indûment en épingle (ce n’est pas faux) ; et de deux, elle n’a jamais dit que les blancs devaient se taire ! Je la cite : “Jamais je n’ai prononcé ni conçu les mots « les Blancs doivent se taire », phrase pourtant répétée à l’infini par des éditorialistes pressés d’en découdre…». Elle n’a pas dit « les Blancs doivent se taire » ? allons bon. Mais alors, quoi ?

C’est donc ici le verbatim : “Si vient à cet atelier une femme blanche ou un homme blanc, il n’est pas question de le ou la jeter dehors, en revanche, on peut lui demander de se taire, d’être spectatrice ou spectateur silencieux ». Notez deux choses : 1) Madame Pulvar, comme Macronious et bien d’autres, est une virtuose du lourdingue et pénible celzéçeux, “une femme blanche ou un homme blanc », gnagnagna. Grammaticalement et hors toute manie politicarde à flatter la gent féminine, on dit “un blanc”, tout court, c’est le masculin comme neutre, hommes et femmes. 2) Effectivement elle n’a pas dit « les Blancs doivent se taire » !  Elle a dit “on peut lui  [ l’être humain blanc ] demander de se taire ». Vous saisissez la nuance ? On ne lui cloue pas le bec ; on peut lui demander de le garder clos. Remarquez, il y a mille façons de demander de se taire…

S’il faut se taire pendant qu’un autre parle, ça va sans dire, c’est normal dans un débat correct. Mais se taire… se taire ? “… lui demander d’être spectateur silencieux », a-t-elle dit, donc rester muet pendant toute la réunion, si l’on comprend bien. A quoi bon alors assister à cet accouchement de déballage anti-raciste attendu ? Quel blanc masochiste, cible désignée, irait se faire mettre en accusation dans une réunion montée pour ça, sans pouvoir intervenir ?

Bref, madame Pulvar a raison, elle n’a jamais dit pile-poil ce que d’aucuns lui font dire : on a déformé ses propos. Et elle n’est pas “plein pot” sur la ligne de l’UNEF, c’est exact, elle réprouve les initiatives “racisées”, dont acte. En revanche, sur le fond, comme elle dit, “… on peut lui demander de se taire” : être juste là pour se faire aligner. Le pilori, quoi… sincèrement, non, merci.

Tibert

R ou T ? C c’est T !

Une fois par ci-par là, le Parigot nous gratifie d’un article utile, pertinent, révélateur (*). Il s’agit ici, excusez l’atroce anglicisme, de food-checking, chez nous on dirait “Vérif-bouffe », mais avouez que c’est moins classe, ce n’est que du français. Il s’agit de vous poser la question : si je mange de la viande autre que porcine (celle-là est hors-concours), mangé-je de la viande, bovine, ovine, voire chevaline ? obtenue par abattage classique, repéré par la lettre T = Traditionnel (animal étourdi avant que de le saigner sans plus de souffrance),  ou abattage rituel = R, c’est-à-dire hallal ou casher (saigné à mort, encore conscient un bon moment) ? eh bien si c’est de la barquette de supermarché, vous ne pouvez pas le savoir ! R et T ont disparu, à vous de deviner.

Pourquoi prive-t’on le consommateur carnivore de savoir si la viande qu’il va manger vient du R, hallal-casher ou du T, traditionnel ? C’est inique : achetant  du hallal sans le savoir, par exemple, 1) on cautionne un abattage inutilement cruel et qu’on réprouve ; 2) on verse une obole involontaire, voire contre son gré, au culte musulman. Pourquoi ? la réponse est facile : parce que ça vous inciterait (moi oui, en tout cas) à chercher autre chose ! de la viande pas confessionnelle, de la viande sans Dieu ni violence superflue.

Bref, résumons : en principe, achetant du “bio” vous êtes sûr de ne pas manger du R : Rituel ne peut pas être bio (**). Vive le bio, donc. Et puis le porc, pas de problème : du porc fermier, du Label Rouge, du porc qui a vécu autre chose que l’enfermement, l’entassement et le béton hors-sol. Autrement ? il reste une centaine d’abattoirs qui ne font pas le R, des abattoirs profanes, laïcs, en quelque sorte. Le site oaba.fr vous les liste. Or, si ni R ni T ne sont indiqués sur vos barquettes de viande, le code de l’abattoir, lui, y est obligatoire. Amis soucieux de ne pas cautionner les pieuseries et les traitements cruels, emportez vos listes d’abattoirs recommandables chez Carrouf’, SuperHue et tutti quanti. Et adressez un grossier signe de réprobation aux lobbies qui nous privent de savoir si c’est du R ou du T.

Tibert

(*) On pourra se passer de la vidéo associée : c’est saignant et pas beau à voir. Et puis le texte à lui seul est assez explicite.

(**) Corollaire : la barquette de boeuf “hallal” ET “bio”, c’est du merle blanc !

Du Vert et des pas mûres

Quand électoralisme rime avec clientélisme et complaisance envers le séparatisme, on obtient la mairie Verte de Strasbourg. Il s’agit de la construction de la plus grande mosquée en Europe – hors la Turquie, donc, je présume ? Dans la capitale alsacienne, où le Conseil Municipal, avec le vote positif des Verts locaux, avec l’abstention poltronne, couarde, pusillanime du PS, et nonobstant l’opposition de la Droite, s’apprête à verser 2,5 millions d’euros pour abonder le chantier mosquéen. On notera que cet édifice est placé sous la houlette d’une obédience “turque” de l’Islam, tendance qui refuse de signer la Charte des Principes de l’islam de France, ce qui fait désordre, pour rester poli : c’est un refus de respecter les bases de notre République.

Bon, on sait qu’en Alsace-Moselle subsistent des règles (*) issues de l’occupation allemande de 1870 : contrairement au reste du pays, il y est licite que les municipalités financent les édifices religieux – à hauteur de 10 % maximum. La subvention annoncée est de 10 % du budget de construction : bien… c’est dans les clous…

Sauf que nous sommes dans un état laïc, où la religion est une affaire privée ; que les Verts ne se réclament, que je sache, d’aucune religion hors celle de la Planète ; que nous connaissons les actuels ennemis de la République et leurs efforts pour saper nos bases ; que la maire de Strasbourg se fiche du monde et des Strasbourgeois, jouant les ingénues pour justifier sa contribution à l’obscurantisme : voyez, je cite : “Gérald Darmanin a accusé lundi la maire EELV de Strasbourg Jeanne Barseghian de subventionner “une mosquée soutenue par une fédération qui défend l’islam politique”, des critiques rejetées par l’élue écologistes qui dit n’avoir “jamais été alertée sur ce projet » (**). Non mais, sérieusement… dire qu’on ne l’a pas alertée ! Mais il n’est peut-être pas trop tard ?

Tibert

PS – Oooops ! Erreur de ma part. La spécificité du traitement des religions en Alsace-Moselle remonte à Napoléon, c’est à dire en 1801, non à la guerre de 1870. Satut bizarre et anachronique, les religions concernées ont changé depuis. On gagnerait à le mettre à la poubelle ! On est un état laïc, oui ou zut ? Que les religions s’activent dans leur coin – sans marcher sur les plates-bandes des voisins, en respectant la laïcité étatique – et tout le monde s’en portera mieux.

(*) Et pourquoi donc ?  pourquoi, en 2021, persistent ces verrues à la République “Une et Indivisible” ? la verrue monégasque, la verrue Alsace-Moselle ? c’est écrit dans le marbre, le statut particulier de l’Alsace-Moselle, le Petit Royaume Immobilier d’Albert ?

(**) C’est moi qui souligne. Les alerteurs de la maire de Strasbourg seraient-ils en panne ? manquerait-on à la tenir informée ? la laisserait-on dans l’ignorance ?

C’est pas nous !

( Je ne retrouve pas l’article matinal du Parigot – fugace et vite disparu – sur la CGT, les dockers du port de Marseille et la “pénibilité” de leur travail. De fait, la Cour des Comptes pointe, si je ne m’abuse, de fort nombreuses primes, des salaires mirobolants et des vacations hebdomadaires de 12 heures… de 12 heures ! je m’en souviens, vu que le journaleux matheux y calculait une moyenne de 3 heures par jour. Bon, on en reparlera si je parviens à vous fournir les sources. Tenez, autre chose : débile décision, celle de refaire la flèche de Notre-Dame (de Paris, what else ? )  à l’identique, extérieur – ça, on peut y adhérer, c’était élégant – et intérieur, ce qui est stupide. Les matériaux actuels, lamellé-collé, poutrelles métalliques… sont largement plus légers et performants que les massifs et pesants troncs de chêne gaspillés pour cette entreprise, et arrosés d’eau bénite, s’il vous plaît ! remarquez, l’eau bénite, ça ne mange pas de pain. )

Mais autre chose : à Blois, ville ordinairement paisible et loin du 9-3, du 9-1 etc…, il y avait eu du ramdam nocturne, émeutes urbaines “de quartier” classiques, des djeunes s’étant fichus en l’air avec leur bagnole – feux rouges grillés, vitesse insensée, pas de ceintures, pas de permis, couvre-feu, etc… – à la suite d’une ébauche de tentative de contrôle de la part des policiers locaux. On en parle ici, toujours sur Le Parigot : le conducteur est mis en examen. Vous lirez avec profit l’article en question : il dédouane la Police, qui n’y était pour rien : au moment du drame, quand la bagnole en goguette s’est crashée  – un ado de 15 ans, passager sans ceinture, a été tué – les flics avaient depuis un bon moment renoncé à la poursuivre ! Ah, vous voyez, y avait pas lieu de faire ces émeutes, les flics y étaient pour rien, ils avaient laissé tomber, enfin, vous pensez bien ! c’est confirmé clairement, texto, souligné en gras par le Parquet. Oh les djeunes, vérifiez, quand même, avant de saccager vos quartiers dans une juste colère “contre les violences policières” !

Tibert

Presse, deux revues

Rien à vous écrire, ce tôt matin, et ronchon ! ronchon, grmblgmrbl… De une, il fait pas beau ! moche, venté, froid. Beurk ! derechef sous la couette, ça va pas tarder. Et de deux, l’actualité, elle est nulle. “C’est nul», comme dit mon petit-fils quand ça l’emmerde d’aller à son cours de natation. Mais avant d’aller vérifier si la tiédeur de mes draps a suffisamment persisté, je vous en livre deux brèves, car c’est du 0 % Covid garanti, et qu’est-ce que ça fait du bien ! Deux brèves qu’elles sortent de Ouest-France – et pourquoi pas ? y a pas que la presse parigote, que je sache. Allez, aujourd’hui on est à l’Ouest.

1) Le campagnol, ou rat taupier, abreuve nos sillons – infeste nos prairies, au point que les vaches n’ont quasi plus rien à bouffer dans certains coins du Cantal – et d’ailleurs, d’ailleurs. Vous vous en foutez ? vous avez tort. Quand une taupe vous sabote votre pelouse fignolée aux ciseaux de manucure, ça vous agace, pas vrai ? là c’est pareil, sauf que c’est carrément le champ de manoeuvres. Et vu que les moyens pharmaceutiques efficaces et anti-coagulants de lutter contre ces bestioles (les campagnols, pas les vaches) ont été interdits, c’est perdu d’avance, vu que ça ne pense qu’à copuler et se reproduire à grande vitesse, quand ça ne sabote pas le terrain pour bouffer les racines. Mais les éleveurs peuvent flûter, “là-haut” ils s’en fichent, vu que c’est Covid à tous les étages. Et les écolos de se congratuler au nom de la bio-diversité… Quand y aura plus de prairies, on bouffera du campagnol. Sauf les vegans et les végétariens, bien entendu.

2) Le co-piétonnage féminin se développe, afin de prévenir la solitude de la femme seule et craintive au long des rues infestées de mecs harceleurs, siffleurs, emmerdeurs, lourds dragueurs. Femmes, vous pouvez donc engager une escort-girl, mais pas pour ce que qu’on croirait. Je vous la fais en engliche, l’escort-girl, vu que l’organisation féminine qui a lancé cette initiative a jugé plus sexy de la nommer platement, sottement (*) dans cette langue : “Tours Not Alone », TNA, traduisez à Tours t’est pas toute seule, mais non t’es pas seule ma grande, on est là, façon Tours-opératrices, pour t’accompagner et dissuader les graveleux et pénibles siffleurs “Vous êtes tout’ seule mad’mazelle ?” . Reste à trier les candidatures des accompagnatrices de TNA pour en écarter les éventuelles homosexuelles, ce qui ramènerait au problème précédent, au féminin.

Tibert

(*) Ben oui, sottement. Not alone ? justement si, avec un dragueur lourd et chiant, on a bien du mal à cheminer seule et peinarde. Tenez : Tours Angels ? c’est anglais aussi, mais ça aurait de la gueule. Ou bien, Chacune son Tours, Tours de Garde… à vos plumes, si vous avez une idée.