“…oire” : quel genre ?

Un peu de politique politicienne… je ne vous apprends rien sur les dégâts terribles de la malbouffe, qui s’installe : l’obésité devient la règle. Avec des sauces préformatées, en barquette plastique jetable, ces nuggets bien gras, ces burgers double cheese” , avec une “grande frite” et un “maxi Cohke” : on se tape 2.000 calories par séance, alors, évidemment… ça finit par peser sur les hanches ! bref, ça vient chez nous, et au galop. Et certains poussent au crime : tenez, cet article élogieux du Monde sur le concept de buffets “à volonté” haut de gamme, impulsé, paraît-il, par les réseaux “sociaux” , toujours à la pointe de l’inepte. Cette idée de proposer, pour 40-50 euros, de quoi se faire péter la sous-ventrière, taper trois fois dans la galantine de volaille truffée, deux fois dans la côte de boeuf, s’acharner sur le tiramisu – après avoir jeûné les deux jours précédents – est tout bonnement débile. C’est du régime de canard gras, ça… la “grande bouffe” de Ferreri, sans projet d’en mourir rapidement et salement. Drôle d’époque.

Et puis on apprend que monsieur Zucman repart, sa belle taxe “Z” sous le bras. Taxe-Z light, taxe-Z plein pot ? pas de taxe. C’est clair pour tout le monde, sauf pour les enragés de la saignée à blanc, nos impôts sont les plus lourds et les plus mal utilisés (*) : plutôt que d’en remettre une couche, si l’on étanchait les voies d’eau ? La taxe-Z aurait contribué, immanquablement, au naufrage de notre industrie moribonde, déjà plombée par des charges trop lourdes, un monceau de règles, et la culture des “35 heures, grand maximum” .

Chic, le 11 novembre tombe un mardi, ça va nous faire quatre jours !

Tibert

PS – Monsieur Zucman vantait sa taxe miracle, expliquant qu’elle « ne permettrait pas aux milliardaires d’avoir un échappatoire” : eh non, grimoire, directoire, déboire sont masculins, mais patinoire, pétoire, échappatoire sont féminins… oops, féminines.

(*) … mais pas perdus pour tout le monde ! ce que Macronibus appelle du “ruissellement” : les ruissellements du panier percé.

Liberté de la malfaisance

( Les récents actes de “vandalisme” envers les installations SNCF, qui ont gravement perturbé les trains et leurs passagers malheureux : des pilleurs chroniques de cuivre, que tout le monde a identifiés depuis longtemps, et des ultra-gauche hostiles à tout ce qui fonctionne utilement. Du “vandalisme” ? du sabotage, qui devrait clairement être qualifié comme tel, avec les sanctions idoines et ad hoc. Un pari : si l’on gaule les coupables, on va immanquablement leur trouver une enfance malheureuse.

Et puis, non contents de nourrir douillettement plus de 1.000 comités Théodule, et bien à rebours de tenter d’y remédier : on m’en signale un, “entre autres” , inconnu jusqu’ici : l’ « Observatoire des médias sur l’écologie » créé l’an dernier avec le financement du ministère de la Culture (*), de l’Arcom, de l’Ademe et de la Fondation de France. Ce noble organisme patenté, émanation de l’association QuotaClimat, traque les médias qui ne vont pas dans le “bon” sens : les infos bidon des climato-sceptiques, comme les questionnements légitimes : voyez cet article de “Energies et Transitions” (je l’ai dans le désordre), qui leur rentre dans le lard… un superbe exemple de la Pensée Unique à l’oeuvre.

Pour la bonne bouche : les abrutis ou les malfaisants (les deux, en fait) qui prétendent mordicus que madame Macron fut un homme… on leur fait un procès, et c’est bien fait. Ils pourrissent la vie de madame M., invoquant, en défense, la liberté d’expression : en l’occurrence, ce serait de l’ “esprit Charlie” , soutient même l’un d’eux. Disons-le haut et fort : oui ils ont le droit de s’exprimer, c’est élémentaire. C’est peut-être – je ne suis pas expert en Esprit-Charlie breveté – de la veine du canard satirique susnommé, avec de très pesants et meurtriers godillots. Mais on doit assumer sa liberté, sa parole et ses conséquences. Ces gens causent un tort évident, obstiné, têtu et obtus à madame Macron, à sa personne, à sa dignité – hors toute polémique sur son président de mari. Que la justice fasse son boulot : la fange doit être désignée comme de la fange, à l’image de ces réseaux “sociaux” , qui sont, en définitive, des cloaques.

Tibert

(*) Quand la Culture sert à financer des observations sur le rendu des médias concernant l’écologie ! on voit tout de suite le rapport.

Quand on va mal

Drôle de société… chacun, dans l’espace public, manipule, contemple, frappe frénétiquement des deux pouces le petit rectangle lumineux de son cellulaire, indifférent à ce qui se passe autour. La vie se centre là… pendant ce temps, on a adjugé 18,4 millions d’euros une toile monochrome peinte approximativement en bleu – des retouches seraient nécessaires, pour obtenir une surface visuellement homogène. Surface d’environ 8 m2, apprend-on : deux couches de barbouille… il a fallu investir dans un pot de 2,5 litres, une quarantaine d’euros, après choix de la teinte “Yves Klein” au nuancier : pas mal comme retour sur investissement !

Mais autre chose : on juge aux assises une certaine Emilie K., Bretonne convertie à l’Islam, passée par le “Califat” autoproclamé de l’organisation Daech, recruteuse présumée pour des missions terroristes en France, etc… et rapatriée chez nous, dans des conditions de détention plus normales. Le Monde titre sur “pourquoi elle est renvoyée aux assises” : eh bien, à lire l’article, on n’obtient aucune réponse à la question ! On y tartine abondamment sur l’enfance malheureuse, chaotique, cabossée, sur l’errance, les multiples pérégrinations, les mariages successifs avec des djihadistes divers et variés, mais “pourquoi les assises” ? rien. Déçu, frustré, on se rabat sur le courrier des lecteurs, où l’un des intervenants résume abruptement la substance sous-jacente de l’article : “elle allait tellement mal qu’elle s’est convertie à l’Islam” .

Des chiffres que je vous livre pour terminer, effaré des effets dévastateurs de la testostérone, cette hormone que tout homme, nolens volens et muni de ses testicules, véhicule intérieurement… on a pu s’intéresser au procès de l’assassine de la petite Lola, tuée très mochement par une femme, avec sévices sexuels… eh bien, à ce propos, les statistiques montrent que 90 % des homicides “sexuels” sont le fait des hommes (dans les 10 % restants, commis donc par des femmes, 7,5 le sont – on s’en doute – dans le cadre familial). On pourra essayer de trouver des explications, des justifications, outre les encombrantes balloches (*) : une enfance malheureuse, par exemple ?

Tibert

(*) Citons Camus, et cette phrase célèbre, qu’il serait bon de pratiquer : “Un homme, ça s’empêche” . Du moins, ça devrait.

Suspendue ? reportée ?

On en cause, et bigrement. La réforme des retraites ! Macronibus, de plus en plus retranché dans son bunker élyséen, a successivement énoncé que, oui, “des perspectives de référendum sont possibles” sur les retraites ; puis, contredisant allègrement son premier ministre – qui employait, lui, le terme “suspendue” – que ladite réforme “n’est ni abrogée ni suspendue, mais simplement décalée dans le temps” . C’est dire si la clarté et l’harmonie règnent, là-haut.

De une, un référendum ? rions tristement ; ça fait 20 ans qu’on nous balade avec de possibles référendums. C’est le hochet qu’on agite sous les yeux du bambin pour le distraire. Le dernier de 2005 (Maastricht) ? les résultats étant décevants (54,6 % de “non” ) nos chers Chefs – l’équipe Sarkozy, en l’occurrence – se sont assis dessus. Alors, les airs de flûte sur les référendums, hein… De deux, il est clair que cette réforme a été “votée” , entre guillemets, sans consensus, à la hussarde ; évidemment “c’est la faute à” , à notre déséquilibre parlementaire, à des syndicats arc-boutés sur des “avantages acquis” considérés comme gravés dans le marbre au mépris du réel, à une gauche pétrie de dogmes fumeux, à des interlocuteurs soucieux de leur posture plutôt que de résoudre le problème, à la culture de l’insulte. Bref, tous les travers de nos moeurs politiques bien françaises.

Rappelons brièvement que le bon sens, ce n’est pas l’ “âge de la retraite” , 62, 67, 64, non, 65 ! qui braque tout le monde ; c’est la somme des années de travail. “Si je commence plus tôt, je finis plus tôt” ; mais c’est sans doute trop simple. Il faut donc que de doctes calculateurs nous pondent des trucs plus sophistiqués, ça fait sérieux. Avec plein d’amendements : on montre son pouvoir de nuisance, on flatte ses partisans. Trouver une solution viable, prudente, et pérenne ? ce n’est pas le sujet ; il s’agit de montrer ses biceps.

Allons, soyons optimistes : monsieur Farandou, le nouveau ministre du Travail, a avancé, hardiment : “d’autres régimes sont possibles” . C’est donc qu’on n’est peut-être pas condamnés à observer, navrés, nos parlementaires s’étriper sur la position “64” du curseur.

Tibert

PS – On m’a montré des vidéos “humoristiques” , où monsieur Sarkozy serait le 5 ème “Dalton” en prison, plus petit donc que Joe Dalton (le “nabot” , etc) : on joue là sur des ressorts ignobles. Quel que soit le jugement qu’on porte sur un homme, s’en prendre à son physique, dans la mesure où il n’y est pour rien, c’est bas, bas de plafond.

Couir ? qu’ouïr ?

( On énonçait, il y a deux jours, dans le Parigot, un truisme… taillé dans le marbre immémorial de notre république imparfaite, mais présenté comme circonstanciel : “des dizaines de textes pas appliqués depuis la dissolution” . Certes, depuis la calamiteuse dissolution, les textes de loi sont à la ramasse : ça bouchonne à la sortie. On légifère, on légifère, et puis derrière ça ne suit pas, à les promulguer. Et alors ?

Et alors, c’est bien pire que ça. En fait, chez nous, on empile, encore et encore, on épaissit le corpus législatif ; ça, on sait faire ! On dispose, par ailleurs, de plus de mille commissions, comités, hautes-autorités sur tout et n’importe quoi ; ces machins sortent des rapports, de temps en temps, histoire de justifier leur existence (et puis, ça sert à caser au chaud, douillettement, la famille, les amis, copains, anciens copains, relations, pistonnés…) ; mais il manque, c’est clair, un Haut-Commissariat à l’Evaluation de l’Utilité, de la Pertinence, de la Praticité des lois… et de leur Caducité ! (*). Bref il nous manque le Contrôle-Qualité, et puis, eh oui, le service de répurgation des lois : une loi qui ne sert pas, on l’efface, et puis on met propre, derrière. )

Autre chose… un jeu de mot vaseux, que j’ai eu jadis la faiblesse de caser : “lesbien descendu ?” , paraphrase de la saillie de Cécile Sorel descendant l’escalier du Casino de Paris… eh bien, on en sort un autre du même acabit, dans Le Monde : “Lesbien raisonnable ?” , pour vanter un nouveau Prix MachinTruc, le Prix Gouincourt, astucieuse démarque gouinesque du Goncourt. Il s’agit là de célébrer la littérature queer-lesbienne… encore un prix, donc.

Encore un prix, comme pour le pinard de nos jours, où il n’y a guère que les Merlot à 2 balles des bas de gondole qui soient privés de médaille. Chaque oeuvre “littéraire” va se voir couronnée d’un prix, accessit, mention, breloque. Un lecteur du canard susmentionné suggère, pour la littérature cochonne – celle qu’on ne lit que d’une main – le Prix Groincourt, valable également pour la charcuterie.

Mais attendez, on n’en a pas fini ! il reste à décliner ledit Prix Gouincourt en sous-catégories : “des Lycéennes” , “des Assistantes de Direction Queer” , “des Ménagères de Moins de 50 Ans Désoeuvrées” , et autres lots de consolation.
Une littérature de niche (waf ! waf !) donc, et qui s’adresse à ses fans, tel Paris-Turf aux fidèles des champs de courses. Bref, comme le résume sobrement un autre lecteur : parlez-moi de moi, y a que ça qui m’intéresse.

Tibert

(*) Si si, ça existe, ce n’est pas un de mes néologismes, genre mochitude. Eh oui, les lois deviennent, comme plein de choses, caduques, obsolètes, inutiles : poubelle ! et remise en ordre.

Un verbe du 3ème groupe ?

Verbatim, (*) piqué sur un article du Parigot, écrit à la truelle : “L’initiative de la mairie de Paris d’interdire l’usage du plastique sur les courses de running est globalement bien accueillie par les amateurs. (…) Aurore (…), n’a pas du tout été touchée. Et pour cause… « Je ne me suis pas senti concerner car je n’ai eu besoin de boire », rigole la jeune femme” . Elle rigole, la jeune femme, ça passe, mais plaisante l’aurait mieux fait. On a aussi “car je n’ai eu besoin” : pas grave. Et senti pour sentie : c’est une nana ! Plus loin, le grincheux concerner pour concernée. C’est pourtant facile : on remplace le verbe du premier groupe – le plus dur ! – par un du troisième, par exemple : prendre. “Pas sentie prise” , et non “pas sentie prendre” , ça tombe sous le sens. C’est donc un participe passé, bonne réponse ! pas un infinitif.

Et, cerise sur la pâtisserie : “les courses de running” . Elle est pas belle, celle-là ? run = courir, et ça donne, en bon français, les courses de course. A pied, la course ! on pourrait donc écrire, proprement, “l’usage du plastique pour les courses à pied” . Merci maître Cappello, et rappelons que running, jogging, footing, c’est excellent pour la santé – à dose raisonnable ! – mais aucun des trois ne vaut la course à pied.

Autre chose : notre Lider maximo de l’Insoumission-Française fulmine ; caramba ! encore raté ! (**) La motion de censure qui, selon son génial plan, aurait { renversé Lecornu / provoqué une dissolution / possiblement poussé Macronibus dehors / entraîné une élection / mis en balance la Marine et Lui-Même / l’aurait, qui sait ? adoubé Grand-Chef } … a foiré. Comme la manoeuvre symétrique du RN, d’ailleurs ; le même schéma, mais plus fragile : elle n’est pas supposée éligible, la Marine.

Tout ça pour dire que d’autres, saluons-les, ont pris la mesure de l’urgence, se sont montrés lucides et responsables. Tenez, le PS, par la voix de son Chef : “Les Françaises et les Français [les Français, donc, NDLR] nous regardent et se demandent si le cirque va s’arrêter” . C’est bien vu ! On peut préciser : il nous faut un budget, imparfait certes, pas beau, contestable… mais il en faut un ! et vite. Et un gouvernement qui gouverne, et pour ce faire ne saute pas toutes les trois semaines.

Et puis “on est de la revue” , pas vrai ? il sera temps, d’ici quelques trimestres, de mettre ce beau pays sur la voie glorieuse qui, gnagnagna, la rose au poing… mais baste, je vous fais grâce de la suite ; on nous a déjà chanté ce couplet.

Tibert

(*) Je sais : “verbatim” , c’est idiot, pour du texte écrit. Texte écrit, si ça se trouve, par une IA bâtie à la 6-4-2, ou mal paramétrée, ou ayant abusé du rhum arrangé. Une IA qui fait hi-han.

(**) Célèbre expression empruntée aux aventures de Tintin, l”Oreille cassée” . Rendons à Hergé son dû.

Concours d’ego

Les affres de la mise sur pied d’une équipe ministérielle – Lecornu I, Lecornu II – ont éclairé crûment les moches calculs de nos groupes parlementaires – et leurs cibles, derrière les discours patelins “pour notre bien à tous“, et autres salades ronflantes. Evidemment la France Insoumise mise 😉 , alignée serré derrière son inoxydable tribun et Lider Maximo, (*), sur le Grand Soir et la mise en pièces de notre démocratie ; évidemment le RN, en rangs derrière la Marine, a les yeux rivés sur la dissolution tant attendue : après c’est à elle, forcément. Le cap est le même, clair comme cristal ; LFI et le RN ne sont d’accord sur rien, sauf sur le dynamitage “tout d ‘ suite ! ” du cabinet Lecornu II.

Mais ce qui frappe, c’est l’incroyable capharnaüm qui règne chez les LR : pitoyable, vraiment. Affligeant. Une pétaudière, un moche agglomérat d’ego boursouflés. Il y a pléthore, chez eux, de Prochain Président. Il serait temps qu’ils s’avisent, chez les LR, de l’image déplorable qu’ils donnent ; les duettistes (pas marrants) Wauquiez-Retailleau en tête. Je ne vois, pour ma part, rien de répréhensible, vu l’extrême urgence de nous doter d’un budget raisonnable et frugal, d’un minimum de stabilité, à ce que des bonnes volontés, à droite comme à gauche – mais on se heurte aux credo socialos -, s’y collent avec monsieur Lecornu ; on ressortira les poignards plus tard ! Quand le radeau coule, trêve de postures ronflantes : on écope !

Tibert

(*) à propos des yeux de Chimène de monsieur Mélenchon pour le régime vénézuélien Chavez-Maduro, avez-vous vu le récent Prix Nobel de la Paix ? “Maria Corina Machado, pour son travail inlassable à promouvoir les droits démocratiques pour le peuple du Venezuela” : c’est donc qu’on nous bourrerait le mou ? ce n’est pas top, chez Maduro ?

Strapontins, Pq et prises de tête

( Un article du Monde “Campus” nous informe que les psys ont du souci à se faire : les étudiants, faute de fric, ou de volonté, ou de structures ad hoc, se confient de plus en plus à madame “Hiha”, alias Chatte-GPT, Open_IA, Miss Tral, etc. Il paraît que “ça ne remplace pas ma psy (*) mais ça permet de vider son sac” . Gageons que ces épanchements personnels et intimes ne seront pas perdus pour tout le monde : le ciblage à des fins {publicitaires, à tout hasard, sécuritaires, d’intrusion, de manipulation…} a de beaux jours devant lui. Le confessionnal des cathos du siècle dernier procurait également un bénéfique “vidage de sac” , et en toute sécurité : le confesseur était supposé, ensuite, muet comme une carpe. Drôle d’époque, où chacun étale sa trombine, son vécu, bref se fiche à poil pour son public. Juste pour dire J’existe, voyez ! c’est MOI. )

Mais la compagnie aérienne à vil’prix “West-Jet” (canadienne, il me semble) a décidé que dorénavant, les sièges inclinables seront réservés à la classe supérieure. Donc, classe Economie ? siège à dossier fixe. Le décortiquage des composantes élémentaires d’un vol en avion se poursuit, chaque boîte s’efforçant d’isoler des bouts, des détails susceptibles d’être mis en option – payante, évidemment. C’est débile, mesquin, lamentable, mais c’est comme ça.

On peut le pressentir, l’achat d’un billet d’avion va nécessiter un fort QI, des précautions de Sioux, et une bonne dose de sérénité. Rester zen, face aux palanquées d’écrans, plus ou moins bien conçus, plus ou moins bien traduits, redondants, sibyllins, contradictoires… “retour arrière“, “escape to cancel” , “ce champ est obligatoire” , “Save before exiting ?” , “veuillez accepter les conditions générales” , “choix d’un repas spécial” , et j’en passe. On y ajoute les délicieux contrôles de sécurité : les liquides, la ceinture, le PC, les godasses, videz vos poches, écartez les bras, on va fouiller vos bagages… c’est chouette, de plus en plus, l’avion. Surtout en classe Affaires.

Tibert

(*) Les psys mâles se sentiront ostracisés, c’est sûr. Que fait la Ligue Masculiniste pour lutter contre les stéréotypes de genre ?

Quand ça borne

Au procès Jubillar, ô combien médiatique, on a constaté qu’un gendarme avait mal retranscrit l’épluchage, très laborieux – il a dû en baver ! – des déplacements, ou non, de centaines de cellulaires “bornant” d’un relais à un autre, lors de la nuit où madame J. a disparu. Je vous laisse approfondir le sujet, les canards en causent, abondamment. Et, s’agissant précisément du mobile (*) de l’amant de madame J., la question était “est-ce qu’il a borné, ou pas ?” .

Eh bien, oui ça Borne. La ministre démissionnaire de l’Educ’Nat’ connaît très-très bien le sujet de la réforme des retraites, vu que c’est elle, en tant que Premier Ministre, qui l’a fait passer, au forceps. Elle peut en causer en experte, donc, mais semble-t-il, pas opportunément. Elle énonce, splash ! qu’il serait peut-être pertinent de “suspendre” cette réforme, si ça pouvait débloquer la situation lamentable où est notre pays. Et ça interpelle !

De une, c’est clairement à rebours de toutes les analyses économiques sérieuses : à rester sur le statu quo ante, la France et ses retraites “après moi le Déluge” vont dans le mur, déficits abyssaux, etc. De deux, comme le dit avec bon sens monsieur Attal : “on aurait pu en parler, non ?” C’est l’évidence même, ils auraient pu en parler, elle aurait dû en parler avec ses collègues, avant cette initiative hasardeuse, en solo, pour faire guili-guili au PS et aux syndicats – qui n’y croient que très modérément. Il semble qu’il n’y ait plus aucun pilote dans l’avion.

Mais un début d’article de La Montagne alerte sur la déferlante des “importations” de drogues diverses et variées dans notre beau pays. Un pourcentage, impressionnant : “en 2024, les douaniers français ont saisi près de 111 tonnes de drogue. C’est 74 % de plus qu’en 2023” . C’est donc que ces saletés se vendent, bien, et qu’il y a plein d’acheteurs, accros ou pas encore, prêts à débourser des centaines d’euros pour se pourrir la santé, pourvu que ça plane un moment, effacer brièvement les traites à payer et la mornitude du quotidien. Mais nom d’une pipe, on nous saoule avec les “cinq fruits’z’et légumes” , “marcher-bouger” , “attention l’IA c’est énergivore” , “Tok-Tok et Snap-chatte c’est addictif” , etc, mais jamais je n’ai été mis face à des campagnes d’information, à des mises en garde “institutionnelles” sur les drogues, la MORT (**) qu’elles véhiculent. Ce n’est pas qu’on n’informe pas assez : c’est qu’on est carrément muet sur le sujet. Donc, le problème n’existe pas ? on est totalement hors-sol, là…

Tibert

(*) Evitons l’immonde “smartphone” : on a le télefonino italien (la phonette ?) et puis, plus aisé, le cellulaire des Québecois, ou le mobile. Le (fourgon) cellulaire, le mobile (du crime) : on est en plein procès.

(**) La mort des malfrats de tout acabit qui se disputent le pactole – ça, tant pis pour eux -, la morts pour les malchanceux des balles perdues, la déchéance et la mort des drogués, de leurs victimes…

C’est si bon…

( ? rien, ou des bricoles. Tenez, madame Tondelier, à la veste forcément Verte, et madame Le Pen : elles ont le même prénom ! c’est dingue, non ? comme moi, presque, avec Tibère, l’empereur romain, contemporain de Jésus de Nazareth. Bref… madame Tondelier est très fâchée, parce que “c’est dur” pour elle : madame Le Pen a “privatisé” son prénom !… eh bien, il ne tient qu’à elle de se montrer plus “Marine” que la Marine, et puis franchement, je doute qu’on les confonde du fait de leurs prénoms identiques, non ? c’est vraiment de la minuscule politique politicienne, ça. )

Mais vous avez peut-être suivi l’arrivée-départ “plus vite que son ombre” de monsieur Lemaire, Bruno, ex-ministre des Finances (2017-2024) de Macronibus. Cet homme, au demeurant brillantissime, bardé de diplômes, mais qui laisse une dette phénoménale après avoir gouverné nos finances pendant quasiment sept ans (*), est donc parti, sans gloire, après la calamiteuse dissolution de 2024, et sans perspective de retour aux affaires ! des bilans comme ça, ça plombe une carrière.

Mais pas du tout ! il est revenu ! après avoir dit, quinze jours plus tôt, qu’il n’en était pas question. Revenu et puis reparti, car les LR, les Républicains l’ont pris en grippe, et de le voir revenir, “coucou me revoilou” – avec la casquette de Ministre des Armées, tiens, pour changer un peu – ça les révulse. Tout ça pour dire que ça donne une très piètre image du personnel politique. On a vu monsieur Jospin, au soir d’une déconvenue personnelle au premier tour des Présidentielles de 2002, annoncer son retrait, ferme, de la vie politique : gaullien ! digne et responsable, toute notre estime attristée, et bon vent. Et ? et, en 2025, à 88 ans (**), il est membre du Conseil Constitutionnel !

C’est que la soupe est bonne ? sans doute, sans doute. Ajoutons-y, pour notre malheur à tous, cette dérive, dramatique, des partis vers des postures toujours plus raides, dogmatiques – LFI en est une caricature grimaçante. L’intérêt de notre pays, des Français ? ils s’en moquent. Ils rament, rageusement, frénétiquement, pour leurs chapelles, et leurs egos. Je mets un s à ego, je sais, c’est discutable : ça veut dire MOI, MOI, MOI.

Tibert

(*) Et d’autres que lui, avant lui, ont laissé le gouffre financier se creuser, tout en nous chantant “tout est sous contrôle” . Un état obèse, “tuyau percé” , incapable d’arrêter de “claquer” , de boucler ses budgets – toujours déficitaires – autrement que par la course effrénée aux taxes et aux impôts.

(**) Le nombre de retraités octogénaires dans nos nobles et indispensables Commissions, Cours, Conseils… gouvernementaux : c’est normal, ça ? c’est correct ?