Histoires de bouffe

On est de nouveau “sur” Paris, et pour un bout de temps.

Pourquoi “sur” ?? “à” est incontestablement plus approprié. mais ça se dit, c’est bien, ça le fait, “sur”…

Hier soir donc, resto dans une rue passante, circulante, flânante du quartier Montparnasse, restos, théatres et sex-shops – il n’existe pas de dénomination française (boutiques de cul ? eros-boutiques ? fesse-boutiques ?) pour ces commerces –> donc c’est un concept purement anglo-américain, pas de notre cul-ture !!!

Patron calin, aux petits soins, blagueur, complice… on n’était pas plus de 6 ou 7 clients. Plus tard, plein de monde, jusqu’à des 22 heures et plus, service interminable, plats à peine chauds, communs, indifférenciés, de la ragougnasse de porc ou de chevreau avec du riz et des fayots sans aucun intérêt : de la bouffe.

Entretemps, déménagement pour une table à l’abri des clopeurs, car les clopeurs sont entrés en action, et la belle salle est pour eux ; les non-fumeurs ont droit à l’arrière-salle.

On n’a pris qu’un apéro et quelques amuse-gueules, un plat, un pichet d’un demi-litre de Chinon pour quatre, pas de cafés, pas de dessert : 27 euros par tête de pipe. On a mangé très médiocrement, et dans des conditions très ordinaires, voire désagréables.

Bref, je vous pose la question : d’accord on est à Paris, petites femmes, le fameux métro, les grands magasins, la Tour Eiffel.. mais est-ce une raison pour se faire escroquer comme ça, et en plus trouver ça chouette ?

PS : Dans l’addition figurait 1 litre d’eau minérale en provenance de la région de St Etienne, de marque fort connue : 7 euros, alors que mon super-marché voisin me fait le litre et-quart ou et-demi à 2 euros maxi. Un euro soixante-quinze le “demi” d’eau minérale. Elle doit être livrée par Chronopost, ma parole.

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