Au procès Jubillar, ô combien médiatique, on a constaté qu’un gendarme avait mal retranscrit l’épluchage, très laborieux – il a dû en baver ! – des déplacements, ou non, de centaines de cellulaires “bornant” d’un relais à un autre, lors de la nuit où madame J. a disparu. Je vous laisse approfondir le sujet, les canards en causent, abondamment. Et, s’agissant précisément du mobile (*) de l’amant de madame J., la question était “est-ce qu’il a borné, ou pas ?” .
Eh bien, oui ça Borne. La ministre démissionnaire de l’Educ’Nat’ connaît très-très bien le sujet de la réforme des retraites, vu que c’est elle, en tant que Premier Ministre, qui l’a fait passer, au forceps. Elle peut en causer en experte, donc, mais semble-t-il, pas opportunément. Elle énonce, splash ! qu’il serait peut-être pertinent de “suspendre” cette réforme, si ça pouvait débloquer la situation lamentable où est notre pays. Et ça interpelle !
De une, c’est clairement à rebours de toutes les analyses économiques sérieuses : à rester sur le statu quo ante, la France et ses retraites “après moi le Déluge” vont dans le mur, déficits abyssaux, etc. De deux, comme le dit avec bon sens monsieur Attal : “on aurait pu en parler, non ?” C’est l’évidence même, ils auraient pu en parler, elle aurait dû en parler avec ses collègues, avant cette initiative hasardeuse, en solo, pour faire guili-guili au PS et aux syndicats – qui n’y croient que très modérément. Il semble qu’il n’y ait plus aucun pilote dans l’avion.
Mais un début d’article de La Montagne alerte sur la déferlante des “importations” de drogues diverses et variées dans notre beau pays. Un pourcentage, impressionnant : “en 2024, les douaniers français ont saisi près de 111 tonnes de drogue. C’est 74 % de plus qu’en 2023” . C’est donc que ces saletés se vendent, bien, et qu’il y a plein d’acheteurs, accros ou pas encore, prêts à débourser des centaines d’euros pour se pourrir la santé, pourvu que ça plane un moment, effacer brièvement les traites à payer et la mornitude du quotidien. Mais nom d’une pipe, on nous saoule avec les “cinq fruits’z’et légumes” , “marcher-bouger” , “attention l’IA c’est énergivore” , “Tok-Tok et Snap-chatte c’est addictif” , etc, mais jamais je n’ai été mis face à des campagnes d’information, à des mises en garde “institutionnelles” sur les drogues, la MORT (**) qu’elles véhiculent. Ce n’est pas qu’on n’informe pas assez : c’est qu’on est carrément muet sur le sujet. Donc, le problème n’existe pas ? on est totalement hors-sol, là…
Tibert
(*) Evitons l’immonde “smartphone” : on a le télefonino italien (la phonette ?) et puis, plus aisé, le cellulaire des Québecois, ou le mobile. Le (fourgon) cellulaire, le mobile (du crime) : on est en plein procès.
(**) La mort des malfrats de tout acabit qui se disputent le pactole – ça, tant pis pour eux -, la morts pour les malchanceux des balles perdues, la déchéance et la mort des drogués, de leurs victimes…