( Je vois le truc gros comme un camion : Macronious, nous prenant pour des pommes, va – sauf nouveau variant “Pi” extrêmement méchant venant nous sauter à la gorge – lever les passes ( “…es” à la fin, c’est un mot français), masques et autres instruments anti-Covid pile-poil avant les élections : “Ah merci monsieur le Président, quelle sollicitude, on vous baise les pieds” . L’argument : il attend soi-disant qu’à l’hôpital il n’y ait plus besoin de déprogrammer des soins non-Covid… après avoir supprimé plein de lits dans les hôpitaux. Bidouille façon IVème République… allez, encore un effort, on va bientôt toucher le fond, là. )
Mais l’actualité se télescope avec elle-même ! D’une, madame Royal, que sa retraite bien méritée ennuie – personne ne songe à la rembaucher – vient de constater qu’au vu des sondages il convient, à gauche, peu importe le programme, de choisir Mélenchon, vote selon elle “utile” … utile à faire de ce pays, “créolisé de fait” paraît-il, le laboratoire d’un état européen maduriste façon Vénézuela à la dérive. De deux, “on ne baisse pas les bras” , ça ne se fait pas. Dans la marine à voile, “On ne va pas baisser les bras” , lance Romain Pillard… malgré l’état de son bateau échoué etc etc. En politique non plus ! “Baisser les bras, je ne connais pas” , assure Christiane Taubira gnagnagna… malgré l’état de son bateau échoué, en panne de signatures. Il est vrai que, électron libre d’un parti-croupion qui lui sert d’arrière-cuisine (l’illustrissime PRG, radicalement vaguement à gauche, “la soupe est bonne” et quelques strapontins gouvernementaux) , elle vient d’être laissée à l’échouage par ledit parti, vexé de constater qu’elle joue sa partition en solo sur un programme pas vraiment radical de gauche. Maurice Faure, Félix Gaillard et autres “pointures” mémorables doivent se retourner dans leur tombe. Mesdames Royal et Taubira, quasiment contemporaines (69 et 70 ans) pourraient utilement se concerter : faut-il ne pas baisser les bras ? faut-il alors les tendre à l’Insoumis en Chef (71 ans) ? cette élection est terrible.
Tibert