Des grèves, des grèves comme s’il en pleuvait, sans motif ou avec motif – SNCF, RATP, what else ? y a pas mieux pour faire pression, c’est fait pour – et les rituels sondages, micros-trottoirs qui vont z’avec. Les journaleux, forcément pour, s’empressent de servir la soupe : le quidam coincé-compressé dans le métro, la caissière qui se tape trois kilomètres de bouchons avec sa bagnole, pas le choix… “Oui c’est dur, on galère un max, mais on comprend (on soutient, on approuve, on est avec…)“. Et comme de juste, le dernier sondage Machin-Métrie donne l’antienne, 68 % (72, 64, 69…) de soutien à la grève, etc.
Oui, dit-on partout, il faut supprimer les régimes spéciaux, ça n’a pas ou plus de justification. Oui, c’est aberrant d’avoir d’un côté 25 ans de carrière à prendre en compte, et de l’autre les 6 derniers mois. Mais oui c’est dur, on galère un max, mais on comprend. Profondément, sombrement masos, les Français. Ou bien y a un truc ?
Tibert