Lâcher la rampe

( Je lisais hier que tous, “là-haut” près du Château, sont conscients que nous sommes sur la pente savonneuse ; tous savent qu’il faudra beaucoup de courage pour remettre ce pays sur les rails, dégraisser les divers Mammouths, encourager le travail et pas l’assistanat, démanteler les diverses niches inutiles et ruineuses – mais juteuses pour quelques veinards… j’arrête là, on sait tout ça, et je pourrais en ajouter une grosse louche sur notre fameux “modèle social” tant vanté par la gauche, et totalement au dessus de nos moyens. Donc, lisais-je, “personne ne veut faire le sale boulot” . On est comme ça depuis le dernier budget en équilibre de monsieur Raymond Barre… y-a-t-il un volontaire dans la salle ? )

Et puis un procès s’ouvre, de pépés et de mémés aux casiers judiciaires vierges : ils ont organisé une filière d’achat de produits vétérinaires (*) pour leur propre usage : pour mourir dans la dignité, ce qui n’est déjà pas si facile, hors tout problème de légalité. Tenez, Le Parigot en cause, assez bien ma foi. Il est évident que terminer ses jours, amoindri, dans un Ehpad, à espérer – pour autant qu’on ait encore sa tête – qu’on viendra changer vos couches et vous donner la becquée… ça vous dirait, ça ?

Les politiques s’honoreraient à traiter la question, trouver sans tarder des solutions humaines. A constater avec quelle diligence ils s’occupent de répondre aux difficultés criantes du pays, drogue, violence, communautarisme, déficits, fraudes… on a, hélas, du souci à se faire.

Tibert

(*) Voir sur ce sujet précis, le beau film “Miele” , de Valeria Golino, si vous avez l’occasion. Pas un blockbuster

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